Il y aurait deux certitudes dans la vie : la mort et les impôts. Et il y en a également deux au sujet de Floyd Mayweather fils : il ne laisse personne indifférent et il est l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps.

Plusieurs amateurs regardent les combats de Mayweather dans l’unique objectif de le voir subir une première défaite en carrière. De plus, il ne représente pas nécessairement les valeurs nobles qui se rattachent généralement aux sports de combat comme l’esprit sportif.

Son dernier duel en est l’exemple le plus probant, alors qu’après avoir passé un knock-out extrêmement controversé à Victor Ortiz, Mayweather s’en est pris au légendaire commentateur américain Larry Merchant. Décidément, rien n’est simple dans le monde de Money



Par contre, plusieurs autres amateurs j’en suis attendent avec impatience les combats de Mayweather pour littéralement s’extasier devant le maître incontesté de la contre-attaque. Et cette admiration n’est pas que suggestive, elle est maintenant quantifiable.

Dans son édition du début du mois de mars, ESPN The Magazine a compilé les statistiques de plusieurs chocs de Mayweather et les conclusions sont extrêmement intéressantes.

À ses neuf derniers combats une période qualifiée de prime , Mayweather a touché la cible 46 pour cent du temps. À ce chapitre, il devance que plusieurs autres boxeurs actifs tels Andre Ward (38), Miguel Cotto (34), Sergio Martinez (34) et Nonito Donaire (29).

Plus impressionnant encore, Mayweather n’a été atteint que 16 pour cent du temps, de loin le plus faible pourcentage dans la base de données de CompuBox qui compte environ 4000 combats. Si on soustrait le pourcentage de coups reçus à celui donnés, Money présente un différentiel de plus-30, soit deux fois plus que son plus proche poursuivant Andre Ward (plus-15).

Si on compare Mayweather à d’anciennes gloires de la boxe comme Marvin Hagler (plus-17), Sugar Ray Leonard (plus-13), Roberto Duran (plus-8), Thomas Hearns (plus-6) et Muhammad Ali (plus-4), c’est encore plus hallucinant.

Seul Joe Louis chauffe Mayweather, tant au niveau du différentiel (plus-26) et du pourcentage de coups donnés (44). Lennox Lewis se distingue également à ce dernier chapitre (44).

L’absence d’images d’archives de Sugar Ray Robinson à son prime chez les poids moyens et mi-moyens empêche toute comparaison possible entre les deux boxeurs, mais force est d’admettre que Mayweather est, selon les chiffres, le plus grand boxeur de tous les temps.

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