Éric Lucas vise toujours de nouveaux sommets
Boxe vendredi, 30 nov. 2001. 18:33 jeudi, 12 déc. 2024. 16:49
(RDS)-Dans trois semaines, Éric Lucas célébrera son 10e anniversaire chez les professionnels! Lucas a débuté sa carrière le 17 décembre 1991. Voici un portrait de cette ascension vers les plus hauts sommets!
En 1991, personne ne croyait qu'Éric Lucas aurait une longue carrière. A cette époque, il était le dauphin de Stéphane Ouellet. Son premier combat a eu lieu à Jonquière. Lucas disposait d'Errol Brown pour signer sa première victoire.
En 1993, à l'arèna Maurice-Richard, Lucas remporte le titre canadien des super-moyens face à Laurie Grosse. Il en était à ce moment à son 11e combat.
Le 20 décembre 1994, au Forum de Montréal, il passe le K-O au 3e round à Mike Belcher et conquière le titre Continental des Amériques de la WBC, dans la catégorie des mi-lourds.
Quelques mois plus tard, Lucas subit son premier revers, à son 20e combat. Bryant Brannon était alors l'aspirant numéro un à la couronne IBF. Le tout se passait en Pensylvannie.
Le boxeur de Ste-Julie se voit ensuite obtenir une chance en or: affronter Fabrice Tiozzo, à St-Étienne en France. Tiozzo est à ce moment le champion du monde des mi-lourds, version WBC. Au 3e round, Éric va au tapis pour la première fois de sa carrière mais il se relève. Dans les derniers rounds, le public français, séduit par la détermination du Québécois, se met à scander Lucas, Lucas! Tiozzo gagne par décisions unanimes des juges.
"Je suis triste. J'avais une chance de devenir champion du monde. Mais j'ai seulement 24 ans alors peut-être que j'aurai une autre occasion."
En juin 1996 en Floride, pour une 2e fois en l'espace de 6 mois, Lucas se bat pour un autre titre mondial, contre celui qui est considéré comme le meilleur boxeur au monde livre pour livre: Roy Jones. Jones est invaincu en 32 combats, et il a déjà 28 K-O à sa fiche! Ne prenant pas son adversaire au sérieux, Jones dispute un match de basketball quelques heures avant de monter sur le ring! Lucas se bat courageusement et contre toutes attentes, il est encore debout au 11e assaut! Une profonde entaille à l'arcade sourcilière force l'arbitre à arrêter le combat au 12e.
Le 3 avril 98, lors du premier gala de l'histoire d'Interbox, Lucas s'approprie le titre Continental des Amériques des super-moyens. Une percutante droite envoie Seguindo Mercado au pays des rêves! L'un des plus beaux K-O de sa carrière.
Puis, le 27 novembre, en préliminaire au premier duel Hilton-Ouellet, il met la main sur le titre International de la WBC contre Juan Carlos Viloria. Le combat est présenté aux États-Unis par le biais de ESPN.
L'année suivante, il ajoute une autre victoire à sa fiche en disposant d'Alex Hilton, par décision des juges. Lucas a dominé tous les rounds.
Deux mois plus tard, Lucas encaisse sa 4e défaite à son 38e combat. Handicapé par une blessure à la main droite, il ne peut tenir le coup face à Glenn Catley, qui est classé premier aspirant au titre mondial de la WBC. Le Britannique l'emporte par K-O technique.
Lucas se blesse à nouveau à la main lors de son combat suivant face à John Lennox Lewis, et plusieurs experts prétendent que sa carrière de boxeur est terminée.
Mais le 10 juillet dernier, il prouve à ses détracteurs qu'il peut encore accomplir de grandes choses. Il prend sa revanche sur Catley en le surclassant. Catley ira au tapis à 3 reprises alors qu'on disait de Lucas qu'il n'avait aucune force de frappe. Le Québécois l'emporte de façon spectaculaire au 7e round pour mettre la main sur la ceinture de champion du monde des super-moyens.
"ça fera bientôt 10 ans que j'ai débuté ma carrière. Jamais je n'aurais pensé devenir un jour champion du monde."
Septième Québécois de l'histoire à détenir un titre de champion du monde, Lucas est le premier à pouvoir le défendre devant ses partisans.
Éric Lucas: un exemple de courage, de ténacité, d'humilité et de discipline.
En 1991, personne ne croyait qu'Éric Lucas aurait une longue carrière. A cette époque, il était le dauphin de Stéphane Ouellet. Son premier combat a eu lieu à Jonquière. Lucas disposait d'Errol Brown pour signer sa première victoire.
En 1993, à l'arèna Maurice-Richard, Lucas remporte le titre canadien des super-moyens face à Laurie Grosse. Il en était à ce moment à son 11e combat.
Le 20 décembre 1994, au Forum de Montréal, il passe le K-O au 3e round à Mike Belcher et conquière le titre Continental des Amériques de la WBC, dans la catégorie des mi-lourds.
Quelques mois plus tard, Lucas subit son premier revers, à son 20e combat. Bryant Brannon était alors l'aspirant numéro un à la couronne IBF. Le tout se passait en Pensylvannie.
Le boxeur de Ste-Julie se voit ensuite obtenir une chance en or: affronter Fabrice Tiozzo, à St-Étienne en France. Tiozzo est à ce moment le champion du monde des mi-lourds, version WBC. Au 3e round, Éric va au tapis pour la première fois de sa carrière mais il se relève. Dans les derniers rounds, le public français, séduit par la détermination du Québécois, se met à scander Lucas, Lucas! Tiozzo gagne par décisions unanimes des juges.
"Je suis triste. J'avais une chance de devenir champion du monde. Mais j'ai seulement 24 ans alors peut-être que j'aurai une autre occasion."
En juin 1996 en Floride, pour une 2e fois en l'espace de 6 mois, Lucas se bat pour un autre titre mondial, contre celui qui est considéré comme le meilleur boxeur au monde livre pour livre: Roy Jones. Jones est invaincu en 32 combats, et il a déjà 28 K-O à sa fiche! Ne prenant pas son adversaire au sérieux, Jones dispute un match de basketball quelques heures avant de monter sur le ring! Lucas se bat courageusement et contre toutes attentes, il est encore debout au 11e assaut! Une profonde entaille à l'arcade sourcilière force l'arbitre à arrêter le combat au 12e.
Le 3 avril 98, lors du premier gala de l'histoire d'Interbox, Lucas s'approprie le titre Continental des Amériques des super-moyens. Une percutante droite envoie Seguindo Mercado au pays des rêves! L'un des plus beaux K-O de sa carrière.
Puis, le 27 novembre, en préliminaire au premier duel Hilton-Ouellet, il met la main sur le titre International de la WBC contre Juan Carlos Viloria. Le combat est présenté aux États-Unis par le biais de ESPN.
L'année suivante, il ajoute une autre victoire à sa fiche en disposant d'Alex Hilton, par décision des juges. Lucas a dominé tous les rounds.
Deux mois plus tard, Lucas encaisse sa 4e défaite à son 38e combat. Handicapé par une blessure à la main droite, il ne peut tenir le coup face à Glenn Catley, qui est classé premier aspirant au titre mondial de la WBC. Le Britannique l'emporte par K-O technique.
Lucas se blesse à nouveau à la main lors de son combat suivant face à John Lennox Lewis, et plusieurs experts prétendent que sa carrière de boxeur est terminée.
Mais le 10 juillet dernier, il prouve à ses détracteurs qu'il peut encore accomplir de grandes choses. Il prend sa revanche sur Catley en le surclassant. Catley ira au tapis à 3 reprises alors qu'on disait de Lucas qu'il n'avait aucune force de frappe. Le Québécois l'emporte de façon spectaculaire au 7e round pour mettre la main sur la ceinture de champion du monde des super-moyens.
"ça fera bientôt 10 ans que j'ai débuté ma carrière. Jamais je n'aurais pensé devenir un jour champion du monde."
Septième Québécois de l'histoire à détenir un titre de champion du monde, Lucas est le premier à pouvoir le défendre devant ses partisans.
Éric Lucas: un exemple de courage, de ténacité, d'humilité et de discipline.