Gatti: nouvelle preuve contre le suicide
Boxe mardi, 9 août 2011. 16:43 dimanche, 15 déc. 2024. 16:41
NEWARK, États-Unis - Une nouvelle enquête privée qui sera dévoilée à la fin du mois d'août conclut que l'ex-champion de boxe montréalais, Arturo Gatti, n'aurait pas mis fin à ses jours en juillet 2009 dans une station balnéaire brésilienne.
Les résultats de cette enquête exhaustive de 10 mois, commandée par Pat Lynch, l'ancien gérant du boxeur, ne laisseront aucun doute sur les causes du décès du boxeur de 37 ans, a soutenu Paul Ciolino, un enquêteur privé de Chicago embauché par le clan Gatti, dans une entrevue accordée au quotidien américain The Jersey Journal et publiée lundi.
Le volumineux rapport d'enquête, basé sur des entrevues menées aux États-Unis, au Canada et au Brésil en plus d'opinions d'experts, sera rendu public lors d'une conférence de presse prévue le 30 août, au New Jersey.
Les trouvailles contenues dans ce rapport ont été suffisamment importantes pour qu'un juge brésilien décide de rouvrir l'enquête sur les causes du décès du boxeur, a confié à La Presse Canadienne, mardi soir, Jeremy Filosa, porte-parole de la famille Gatti et un ami de l'ancien champion du monde.
M. Filosa a été mis au courant la semaine dernière de ce revirement de situation alors que le magistrat brésilien aurait pris sa décision le 11 juillet.
«C'est une grosse victoire pour la famille et puis, ça va permettre aux gens de voir l'endos de la médaille puisque pendant longtemps, la famille a voulu s'exprimer et a dû se retenir à la demande des avocats», a expliqué M. Filosa, au sujet des révélations contenues dans la nouvelle enquête.
«Cela a été extrêmement difficile pour eux (les membres de la famille) d'absorber tout ce qui a été dit sans pouvoir donner leur version des faits et cette fois-ci, ils vont pouvoir le faire», a soutenu M. Filosa, qui travaille avec la famille et les proches du boxeur pour organiser l'important événement médiatique.
«L'enquêteur a déjà confirmé que lors de ce point de presse, on va démontrer sans l'ombre d'un doute qu'Arturo Gatti ne s'est pas enlevé la vie», a par ailleurs déclaré M. Filosa, un journaliste à l'emploi de CKAC Sports.
Paul Ciolino, qui a mené l'enquête avec Joseph Moura, a d'ailleurs précisé au quotidien américain qu'une présentation animée démontrant que Gatti ne peut pas s'être suicidé sera diffusée lors de la conférence de presse.
«C'est physiquement impossible, compte tenu des circonstances et de leurs théories (des policiers brésiliens)», a affirmé M. Ciolino, en faisant allusion à l'hypothèse du suicide.
Natif de Montréal, Gatti a été retrouvé mort le 11 juillet 2009 alors qu'il était en vacances avec sa famille au Brésil. Le populaire champion des super-plumes s'était retiré de la boxe deux ans auparavant avec une fiche de 40 victoires et neuf défaites.
C'est l'épouse de Gatti, Amanda Rodrigues, alors âgée de 23 ans, qui l'a retrouvé mort dans sa chambre. Elle avait d'abord été accusée de meurtre mais avait ensuite été libérée de ces accusations quelque deux semaines plus tard. La police avait conclu que Gatti s'était suicidé.
Les autorités brésiliennes ont affirmé à l'époque que Gatti était saoul et déprimé en raison de son mariage raté. Selon les policiers, Gatti s'est pendu à l'aide d'une courroie d'un sac à main appartenant à sa femme, qu'il aurait accrochée à la rampe d'un escalier. Amanda Rodrigues et leur fils, Arturo fils, dormaient à l'étage.
Toutefois, la famille de l'ancien boxeur a toujours rejeté cette version des faits et fait exhumer le corps de Gatti et réclamé une deuxième autopsie.
M. Ciolino a affirmé au journal américain que l'enquête au Brésil avait été menée de manière incompétente et que l'autopsie était «totalement incomplète».
«Ils ont eu recours à énormément de pratiques qui ne sont pas acceptables ailleurs dans le monde. C'était tout simplement inadéquat», a-t-il soutenu.
De son côté, Pat Lynch a affirmé qu'il voulait seulement savoir ce qu'il s'était passé au Brésil le soir où Arturo est décédé.
«Lorsque j'ai embauché Paul Ciolino et Joe Moura, je leur ai dit 'tout ce que je veux c'est la vérité, que ce soit un meurtre ou un suicide, nous ne voulons que la vérité'. Dans le fond de mon coeur, je sais qu'il ne s'est pas enlevé la vie.»
M. Lynch a par ailleurs expliqué qu'il avait parlé à Gatti avant ce voyage au Brésil et qu'il ne lui avait pas donné l'impression d'être dépressif.
Par ailleurs, le décès du boxeur avait déclenché une longue bataille judiciaire sur sa succession, une question qui n'est toujours pas réglée.
Amanda Rodrigues réclamait cette dernière, estimée à près de 8 millions $. Mais sa demande a été contestée par la mère et l'un des frères du boxeur.
Ces derniers mettaient en doute la légitimité du testament de Gatti, qui a été modifié seulement trois semaines avant son décès et qui léguait à Amanda Rodrigues tout son héritage.
La famille du boxeur souhaitait que ce soit le testament signé en 2007 par le boxeur qui soit considéré comme valide.
Les résultats de cette enquête exhaustive de 10 mois, commandée par Pat Lynch, l'ancien gérant du boxeur, ne laisseront aucun doute sur les causes du décès du boxeur de 37 ans, a soutenu Paul Ciolino, un enquêteur privé de Chicago embauché par le clan Gatti, dans une entrevue accordée au quotidien américain The Jersey Journal et publiée lundi.
Le volumineux rapport d'enquête, basé sur des entrevues menées aux États-Unis, au Canada et au Brésil en plus d'opinions d'experts, sera rendu public lors d'une conférence de presse prévue le 30 août, au New Jersey.
Les trouvailles contenues dans ce rapport ont été suffisamment importantes pour qu'un juge brésilien décide de rouvrir l'enquête sur les causes du décès du boxeur, a confié à La Presse Canadienne, mardi soir, Jeremy Filosa, porte-parole de la famille Gatti et un ami de l'ancien champion du monde.
M. Filosa a été mis au courant la semaine dernière de ce revirement de situation alors que le magistrat brésilien aurait pris sa décision le 11 juillet.
«C'est une grosse victoire pour la famille et puis, ça va permettre aux gens de voir l'endos de la médaille puisque pendant longtemps, la famille a voulu s'exprimer et a dû se retenir à la demande des avocats», a expliqué M. Filosa, au sujet des révélations contenues dans la nouvelle enquête.
«Cela a été extrêmement difficile pour eux (les membres de la famille) d'absorber tout ce qui a été dit sans pouvoir donner leur version des faits et cette fois-ci, ils vont pouvoir le faire», a soutenu M. Filosa, qui travaille avec la famille et les proches du boxeur pour organiser l'important événement médiatique.
«L'enquêteur a déjà confirmé que lors de ce point de presse, on va démontrer sans l'ombre d'un doute qu'Arturo Gatti ne s'est pas enlevé la vie», a par ailleurs déclaré M. Filosa, un journaliste à l'emploi de CKAC Sports.
Paul Ciolino, qui a mené l'enquête avec Joseph Moura, a d'ailleurs précisé au quotidien américain qu'une présentation animée démontrant que Gatti ne peut pas s'être suicidé sera diffusée lors de la conférence de presse.
«C'est physiquement impossible, compte tenu des circonstances et de leurs théories (des policiers brésiliens)», a affirmé M. Ciolino, en faisant allusion à l'hypothèse du suicide.
Natif de Montréal, Gatti a été retrouvé mort le 11 juillet 2009 alors qu'il était en vacances avec sa famille au Brésil. Le populaire champion des super-plumes s'était retiré de la boxe deux ans auparavant avec une fiche de 40 victoires et neuf défaites.
C'est l'épouse de Gatti, Amanda Rodrigues, alors âgée de 23 ans, qui l'a retrouvé mort dans sa chambre. Elle avait d'abord été accusée de meurtre mais avait ensuite été libérée de ces accusations quelque deux semaines plus tard. La police avait conclu que Gatti s'était suicidé.
Les autorités brésiliennes ont affirmé à l'époque que Gatti était saoul et déprimé en raison de son mariage raté. Selon les policiers, Gatti s'est pendu à l'aide d'une courroie d'un sac à main appartenant à sa femme, qu'il aurait accrochée à la rampe d'un escalier. Amanda Rodrigues et leur fils, Arturo fils, dormaient à l'étage.
Toutefois, la famille de l'ancien boxeur a toujours rejeté cette version des faits et fait exhumer le corps de Gatti et réclamé une deuxième autopsie.
M. Ciolino a affirmé au journal américain que l'enquête au Brésil avait été menée de manière incompétente et que l'autopsie était «totalement incomplète».
«Ils ont eu recours à énormément de pratiques qui ne sont pas acceptables ailleurs dans le monde. C'était tout simplement inadéquat», a-t-il soutenu.
De son côté, Pat Lynch a affirmé qu'il voulait seulement savoir ce qu'il s'était passé au Brésil le soir où Arturo est décédé.
«Lorsque j'ai embauché Paul Ciolino et Joe Moura, je leur ai dit 'tout ce que je veux c'est la vérité, que ce soit un meurtre ou un suicide, nous ne voulons que la vérité'. Dans le fond de mon coeur, je sais qu'il ne s'est pas enlevé la vie.»
M. Lynch a par ailleurs expliqué qu'il avait parlé à Gatti avant ce voyage au Brésil et qu'il ne lui avait pas donné l'impression d'être dépressif.
Par ailleurs, le décès du boxeur avait déclenché une longue bataille judiciaire sur sa succession, une question qui n'est toujours pas réglée.
Amanda Rodrigues réclamait cette dernière, estimée à près de 8 millions $. Mais sa demande a été contestée par la mère et l'un des frères du boxeur.
Ces derniers mettaient en doute la légitimité du testament de Gatti, qui a été modifié seulement trois semaines avant son décès et qui léguait à Amanda Rodrigues tout son héritage.
La famille du boxeur souhaitait que ce soit le testament signé en 2007 par le boxeur qui soit considéré comme valide.