Hilton devra attendre au 16 mars pour savoir s'il reste champion
Boxe mercredi, 21 févr. 2001. 15:39 dimanche, 15 déc. 2024. 15:29
MONTREAL (PC) - Dave Hilton devra être condamné à une peine d'emprisonnement pour que le World Boxing Council lui retire son titre de champion du monde des supers mi-moyens.
Hilton devra attendre le 16 mars pour connaître le verdict de la juge Rolande Matte. Le boxeur montréalais est accusé d'agressions sexuelles à l'endroit de deux mineures. Arlen Bynum, de la WBC, a indiqué que l'organisme ne prendrait aucune décision tant et aussi longtemps que les procédures d'appel n'auront pas été complétées.
Néanmoins, Hilton pourrait perdre son titre s'il est condamné à la prison, ce qui l'empêcherait de défendre la couronne qu'il a gagnée en battant le Sud-Africain Dingaan Thobela par décision partagée, le 15 décembre au Centre Molson.
Habituellement, un nouveau champion doit défendre son titre au moins deux fois dans l'année qui suit. Il doit se mesurer à l'aspirant numéro un et à un autre boxeur de son choix mais qui fait partie des 10 premiers aspirants.
Le cas de Hilton est unique.
Le groupe Interbox lui avait obtenu un combat pour le titre même s'il ne figurait pas parmi la liste des 10 aspirants à la condition qu'il défende sa couronne dans un délai de 90 jours contre le Britannique Glenn Catley.
Tentant d'oublier Catley, Interbox avait ensuite organisé un combat entre le premier aspirant à la couronne, le Montréalais Eric Lucas, et Hilton, le 19 janvier. Le combat avait été annulé à cause d'une blessure au pouce subie par le champion du monde.
Si Hilton est condamné à une peine de prison, les 36 membres de la direction du WBC devront choisir les boxeurs qui se battront pour le titre.
Lucas croit qu'il mérite une chance en raison de son classement. On a promis à Catley qu'il serait le premier boxeur à avoir un combat pour le titre. Et voici que Thobela veut un combat-revanche, lui qui estime avoir perdu son titre à cause de la partialité des juges locaux.
Mario Latraverse, le secrétaire-général de la WBC, reconnaît que l'organisme se retrouve dans un beau pétrin.
"(Hilton) avait signé à la condition qu'il défende son titre dans les 90 jours suivant sa victoire, a déclaré Latraverse. Il n'était pas censé se battre pour le titre.
"Personne ne s'attendait à sa victoire mais il a gagné. Nous devons maintenant prendre une décision."
Hilton devra attendre le 16 mars pour connaître le verdict de la juge Rolande Matte. Le boxeur montréalais est accusé d'agressions sexuelles à l'endroit de deux mineures. Arlen Bynum, de la WBC, a indiqué que l'organisme ne prendrait aucune décision tant et aussi longtemps que les procédures d'appel n'auront pas été complétées.
Néanmoins, Hilton pourrait perdre son titre s'il est condamné à la prison, ce qui l'empêcherait de défendre la couronne qu'il a gagnée en battant le Sud-Africain Dingaan Thobela par décision partagée, le 15 décembre au Centre Molson.
Habituellement, un nouveau champion doit défendre son titre au moins deux fois dans l'année qui suit. Il doit se mesurer à l'aspirant numéro un et à un autre boxeur de son choix mais qui fait partie des 10 premiers aspirants.
Le cas de Hilton est unique.
Le groupe Interbox lui avait obtenu un combat pour le titre même s'il ne figurait pas parmi la liste des 10 aspirants à la condition qu'il défende sa couronne dans un délai de 90 jours contre le Britannique Glenn Catley.
Tentant d'oublier Catley, Interbox avait ensuite organisé un combat entre le premier aspirant à la couronne, le Montréalais Eric Lucas, et Hilton, le 19 janvier. Le combat avait été annulé à cause d'une blessure au pouce subie par le champion du monde.
Si Hilton est condamné à une peine de prison, les 36 membres de la direction du WBC devront choisir les boxeurs qui se battront pour le titre.
Lucas croit qu'il mérite une chance en raison de son classement. On a promis à Catley qu'il serait le premier boxeur à avoir un combat pour le titre. Et voici que Thobela veut un combat-revanche, lui qui estime avoir perdu son titre à cause de la partialité des juges locaux.
Mario Latraverse, le secrétaire-général de la WBC, reconnaît que l'organisme se retrouve dans un beau pétrin.
"(Hilton) avait signé à la condition qu'il défende son titre dans les 90 jours suivant sa victoire, a déclaré Latraverse. Il n'était pas censé se battre pour le titre.
"Personne ne s'attendait à sa victoire mais il a gagné. Nous devons maintenant prendre une décision."