Hopkins sort timidement de l'ombre
Boxe vendredi, 28 mars 2003. 13:39 jeudi, 12 déc. 2024. 01:41
PHILADELPHIE (AFP) - Le boxeur américain Bernard Hopkins sort timidement de l'ombre en défendant son titre mondial unifié des moyens face au Français Morrade Hakkar, samedi soir à Philadelphie, en Pennsylvanie.
Hopkins était au sommet de sa gloire en septembre 2001 lorsqu'il avait dominé le Portoricain Felix Trinidad pour brandir les trois ceintures de la catégorie (WBC/WBA/IBF).
Mais le "bourreau" (son surnom) est tombé dans un quasi-anonymat en refusant les offres du milieu et en étant ignoré par les grands noms tels Roy Jones et Oscar de La Hoya. Sa victoire sur son compatriote Carl Daniels, le 2 février 2002, est passée presque inaperçue.
"Qu'importe, je suis le champion du public", répète Hopkins qui a eu du mal à vendre son combat contre Hakkar comme en témoignent les reports répétés de ce combat face au désintérêt des chaînes américaines.
Au point que pour attirer un peu d'attention sur sa première sortie pro dans sa ville natale, Hopkins dut faire l'éloge d'un adversaire français inconnu aux Etats-Unis et catapulté au rang de challengeur N.1 grâce à un titre européen et un forfait de son compatriote Erland Bétaré.
"J'ai regardé des cassettes de ses combats et il n'est pas aussi mauvais qu'on le dit", affirme l'Américain aux 41 victoires, alors que Hakkar, boxeur dénué de punch, admet qu'il va "essayer de limiter la casse".
Hopkins se dirige tout droit vers une 42e victoire (2d, 1n et 1 no contest). Avec en tête deux objectifs: atteindre les 20 défenses de titres (ce sera la 16e) et sensibiliser enfin des champions plus jeunes comme de La Hoya, Mosley ou Wright en jouant avec son âge avancé (38 ans) et sa volonté de descendre de catégorie.
Tête d'affiche de la soirée, Hopkins n'en reste pas moins dans l'ombre du choc des lourds prévu au programme: la revanche entre l'Américain Hasim Rahman, ancien champion WBC, et le Néo-Zélandais David Tua.
Hopkins était au sommet de sa gloire en septembre 2001 lorsqu'il avait dominé le Portoricain Felix Trinidad pour brandir les trois ceintures de la catégorie (WBC/WBA/IBF).
Mais le "bourreau" (son surnom) est tombé dans un quasi-anonymat en refusant les offres du milieu et en étant ignoré par les grands noms tels Roy Jones et Oscar de La Hoya. Sa victoire sur son compatriote Carl Daniels, le 2 février 2002, est passée presque inaperçue.
"Qu'importe, je suis le champion du public", répète Hopkins qui a eu du mal à vendre son combat contre Hakkar comme en témoignent les reports répétés de ce combat face au désintérêt des chaînes américaines.
Au point que pour attirer un peu d'attention sur sa première sortie pro dans sa ville natale, Hopkins dut faire l'éloge d'un adversaire français inconnu aux Etats-Unis et catapulté au rang de challengeur N.1 grâce à un titre européen et un forfait de son compatriote Erland Bétaré.
"J'ai regardé des cassettes de ses combats et il n'est pas aussi mauvais qu'on le dit", affirme l'Américain aux 41 victoires, alors que Hakkar, boxeur dénué de punch, admet qu'il va "essayer de limiter la casse".
Hopkins se dirige tout droit vers une 42e victoire (2d, 1n et 1 no contest). Avec en tête deux objectifs: atteindre les 20 défenses de titres (ce sera la 16e) et sensibiliser enfin des champions plus jeunes comme de La Hoya, Mosley ou Wright en jouant avec son âge avancé (38 ans) et sa volonté de descendre de catégorie.
Tête d'affiche de la soirée, Hopkins n'en reste pas moins dans l'ombre du choc des lourds prévu au programme: la revanche entre l'Américain Hasim Rahman, ancien champion WBC, et le Néo-Zélandais David Tua.