(RDS) - Un quotidien montréalais annonçait ce matin qu'Interbox était sur le point de fermer. La compagnie est toujours active et pour le moment, il n'est pas question de mettre la clé dans la porte. Il y a déjà quelques mois, Hans-Karl Muehlegg, le président d'Interbox, avait annoncé son intention de se départir de la compagnie.

Faut dire qu'Interbox a connu une année désastreuse en perdant ses deux champions du monde. Éric Lucas a été victime d'une décision controversée en Allemagne avant de perdre le titre intérimaire face à Danny Green.

Mais la goutte qui aura fait déborder le vase aura été l'annulation du combat de championnat du monde qui devait opposer Leonard Dorin à Miguel Callist au mois d'octobre en Roumanie. Ce forfait de Dorin aura engendré un manque à gagner de deux millions de dollars à Interbox.

Yvon Michel a tenté d'acheter cette compagnie. Il n'a toutefois pas été en mesure d'amasser les fonds nécessaires avant la date butoir du 9 mars. Selon certaines sources, il en coûterait trois millions pour faire l'acquisition d'Interbox.

Les actifs de la compagnie ont donc été gelés. Les membres du personnel se sont vu retirer leurs téléphones cellulaires et ils n'auraient même plus accès au bureau de la compagnie.

Michel n'était pas disponible pour commenter les évènements. On devait tenir un point de presse cet après-midi mais le tout a été annulé. Le communiqué d'Interbox mentionnait que pour le moment, Yvon Michel était toujours le directeur général et que la compagnie était toujours opérationnelle.

Contrairement à ce que rapporte le journal de Montréal, Promotions premier round n'a pas l'intention pour le moment d'engager Yvon Michel et les autres membres du groupe et devenir ainsi le seul groupe de promotions de boxe au Québec.

Il y a tout simplement eu entente avec Promotions premier round qui agira à titre de promoteur pour les galas du 20 mars au Casino et du 10 avril au Colisée Pepsi. "Yvon Michel nous a demandé de lui donner un coup de main en organisant les deux prochains galas, a mentionné Lucien Paquette, ce que nous avons fait avec plaisir. Pour le moment, il n'est pas question de l'engager, à ce que je sache il travaille encore pour Interbox. L'article du journal de Montréal est erroné."

Que réserve l'avenir à Interbox? Est-ce que la compagnie sera vendue à des investisseurs étrangers? Est-ce qu'elle sera placée sous la protection de la loi sur les faillites? Pour le moment, seul son propriétaire Hans-Karl Mulhegg connaît la réponse.