"Je ne sais pas pourquoi Evander Holyfield continue de boxer"
Boxe jeudi, 13 déc. 2001. 15:10 mercredi, 11 déc. 2024. 21:04
MASHANTUCKET (Etats-Unis), (AFP) - L'Américain Evander Holyfield tente, vendredi, à Mashantucket (Connecticut), de décrocher un 5e titre de champion du monde des lourds (WBA) aux dépens de son compatriote John Ruiz, tenant du titre.
Ce combat, qui est loin de passionner l'Amérique, voit enfin le jour après moult rebondissements. Ce devait être une première historique en Chine, mais une blessure de Ruiz, puis la crainte de voyager après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, ont conduit les organisateurs à chercher une autre date et un site différent.
Jusqu'à l'annulation du déplacement à Pékin et le transfert -non sans une une réduction de quelques centaines de milliers de dollars des primes- dans un ensemble de casinos niché dans les bois du Connecticut et géré par des natifs américains.
A 39 ans, Holyfield reste persuadé qu'il a les atouts pour devenir champion des lourds pour la cinquième fois. Il a, c'est vrai, l'expérience des grands combats --c'est son 22e championnat-- et des retrouvailles, ayant affronté à trois reprises l'Américain Riddick Bowe, au début des années 90, et deux fois le Britannique Lennox Lewis.
Maison de retraite
Il est vrai aussi que l'ex-roi des lourds-légers, passé avec brio chez les lourds et qui s'est payé le luxe de taper Mike Tyson deux fois, a toujours vendu chèrement sa peau lors de ses 5 faux-pas (pour 37 victoires et 1 nul).
Mais le poids des années et l'addition des combats difficiles ont érodé une machine dont le coeur a déjà tremblé par le passé... Et là où Holyfield pense redorer son blason et garnir un peu plus un compte en banque déjà multimillionnaire, il pourrait fort bien payer la lourde note du combat de trop, mésaventure qu'ont connu d'autres grands par le passé.
C'est d'ailleurs la maison de retraite que lui a promis Ruiz, son cadet de dix ans, lors d'une récente conférence de presse, où les invités étaient accueillis avec l'affichette suivante: "Vous êtes cordialement invités à célébrer la retraite d'Evander Holyfield".
"Je ne sais pas pourquoi il continue. Ca ne peut pas être l'argent", s'interroge le tenant du titre, qui estime que son heure est venue de décrocher le pactole. Celui qui l'attend en cas d'une 37e victoire (4 défaites) à travers un face à face avec le vainqueur du probable choc, en avril prochain, entre Lewis, l'actuel roi, et Tyson, l'ancien maître.
Ce combat, qui est loin de passionner l'Amérique, voit enfin le jour après moult rebondissements. Ce devait être une première historique en Chine, mais une blessure de Ruiz, puis la crainte de voyager après les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis, ont conduit les organisateurs à chercher une autre date et un site différent.
Jusqu'à l'annulation du déplacement à Pékin et le transfert -non sans une une réduction de quelques centaines de milliers de dollars des primes- dans un ensemble de casinos niché dans les bois du Connecticut et géré par des natifs américains.
A 39 ans, Holyfield reste persuadé qu'il a les atouts pour devenir champion des lourds pour la cinquième fois. Il a, c'est vrai, l'expérience des grands combats --c'est son 22e championnat-- et des retrouvailles, ayant affronté à trois reprises l'Américain Riddick Bowe, au début des années 90, et deux fois le Britannique Lennox Lewis.
Maison de retraite
Il est vrai aussi que l'ex-roi des lourds-légers, passé avec brio chez les lourds et qui s'est payé le luxe de taper Mike Tyson deux fois, a toujours vendu chèrement sa peau lors de ses 5 faux-pas (pour 37 victoires et 1 nul).
Mais le poids des années et l'addition des combats difficiles ont érodé une machine dont le coeur a déjà tremblé par le passé... Et là où Holyfield pense redorer son blason et garnir un peu plus un compte en banque déjà multimillionnaire, il pourrait fort bien payer la lourde note du combat de trop, mésaventure qu'ont connu d'autres grands par le passé.
C'est d'ailleurs la maison de retraite que lui a promis Ruiz, son cadet de dix ans, lors d'une récente conférence de presse, où les invités étaient accueillis avec l'affichette suivante: "Vous êtes cordialement invités à célébrer la retraite d'Evander Holyfield".
"Je ne sais pas pourquoi il continue. Ca ne peut pas être l'argent", s'interroge le tenant du titre, qui estime que son heure est venue de décrocher le pactole. Celui qui l'attend en cas d'une 37e victoire (4 défaites) à travers un face à face avec le vainqueur du probable choc, en avril prochain, entre Lewis, l'actuel roi, et Tyson, l'ancien maître.