"Je suis meilleur qu'à 30 ans"
Boxe vendredi, 16 mars 2007. 10:22 jeudi, 12 déc. 2024. 23:00
NEW YORK- Evander Holyfield a 44 ans, son état physique préoccupe, et pourtant le boxeur a encore une obsession: retrouver un titre de champion de monde des lourds.
En 2005, après une sévère défaite contre son compatriote Larry Donald, les officiels de New York lui avaient interdit de monter sur le ring, arguant de "facultés diminuées". Ils avaient ensuite limité cette interdiction au seul état de New York.
Celui qui a laissé un morceau d'oreille dans la bouche de Mike Tyson a donc décidé d'enfiler à nouveau les gants pour affronter son compatriote Vinny Maddalone, le samedi 17 mars à Corpus Christi (Texas), son troisième combat en 7 mois.
"Je suis meilleur aujourd'hui qu'à 30 ans. Je suis bien plus intelligent et bien plus épanoui, explique Holyfield, se voulant rassurant. Je vais bien. Ma santé est bonne. Et je ferai tout ce qu'il faut pour reprendre mon titre."
"Je sais quand je veux terminer (ma carrière) et j'ai tout ce qu'il faut pour y arriver", poursuit Holyfield, mis ne cause depuis deux semaines, qui plus est, dans une affaire de dopage impliquant de la testostérone et des hormones de croissance.
Dans cette quête, qui dérange certains observateurs craignant pour la santé de l'homme, Holyfield a déjà fait deux sorties victorieuses mais guère convaincantes, face à ses compatriotes Jeremy Bates, en août, et Fres Oquendo, en novembre dernier.
Mais avant cela, Holyfield, dont le palmarès indique 40 victoires, dont 26 KO, 8 défaites et 2 matches nuls, s'était approché du précipice en perdant ses trois combats précédents.
"Vivre ma vie à fond"
Pire ! Entre 1999, lorsqu'il a perdu le titre unifié face au Britannique Lennox Lewis, et 2004, son bilan est de 2 victoires, 5 défaites et 2 nuls.
Et pourtant, le boxeur d'Atlanta y croit encore.
Il a même l'ambition d'être le premier homme à conquérir cinq fois la ceinture des lourds, en visant ni plus ni moins que l'unification du titre face aux trois tenants actuels des principales ceintures de la catégorie-reine, le Russe Nikolay Valuev, le Kazakh Oleg Maskaev et l'Ukrainien Wladimir Klitschko.
"Mon destin est d'être champion du monde des lourds unifié", explique Holyfield. La chose la plus importante dans la vie est d'avoir le choix et j'aime vivre ma vie à fond. J'aime boxer et je veux être champion du monde une fois de plus. Je veux être le meilleur".
Son nouveau promoteur Kathy Duva, qui a succédé à Don King, y croit aussi, en tout cas elle pense que le rêve fou de Holyfield est "aussi réaliste que possible. Et nous connaissons suffisamment Evander pour savoir que quand il dit quelque chose, il le fait".
Le natif d'Alabama peut toujours s'accrocher à l'expérience de George Foreman, qui a repris la ceinture mondiale des lourds à 45 ans.
Pourvu que la belle histoire ne finisse pas en drame.
En 2005, après une sévère défaite contre son compatriote Larry Donald, les officiels de New York lui avaient interdit de monter sur le ring, arguant de "facultés diminuées". Ils avaient ensuite limité cette interdiction au seul état de New York.
Celui qui a laissé un morceau d'oreille dans la bouche de Mike Tyson a donc décidé d'enfiler à nouveau les gants pour affronter son compatriote Vinny Maddalone, le samedi 17 mars à Corpus Christi (Texas), son troisième combat en 7 mois.
"Je suis meilleur aujourd'hui qu'à 30 ans. Je suis bien plus intelligent et bien plus épanoui, explique Holyfield, se voulant rassurant. Je vais bien. Ma santé est bonne. Et je ferai tout ce qu'il faut pour reprendre mon titre."
"Je sais quand je veux terminer (ma carrière) et j'ai tout ce qu'il faut pour y arriver", poursuit Holyfield, mis ne cause depuis deux semaines, qui plus est, dans une affaire de dopage impliquant de la testostérone et des hormones de croissance.
Dans cette quête, qui dérange certains observateurs craignant pour la santé de l'homme, Holyfield a déjà fait deux sorties victorieuses mais guère convaincantes, face à ses compatriotes Jeremy Bates, en août, et Fres Oquendo, en novembre dernier.
Mais avant cela, Holyfield, dont le palmarès indique 40 victoires, dont 26 KO, 8 défaites et 2 matches nuls, s'était approché du précipice en perdant ses trois combats précédents.
"Vivre ma vie à fond"
Pire ! Entre 1999, lorsqu'il a perdu le titre unifié face au Britannique Lennox Lewis, et 2004, son bilan est de 2 victoires, 5 défaites et 2 nuls.
Et pourtant, le boxeur d'Atlanta y croit encore.
Il a même l'ambition d'être le premier homme à conquérir cinq fois la ceinture des lourds, en visant ni plus ni moins que l'unification du titre face aux trois tenants actuels des principales ceintures de la catégorie-reine, le Russe Nikolay Valuev, le Kazakh Oleg Maskaev et l'Ukrainien Wladimir Klitschko.
"Mon destin est d'être champion du monde des lourds unifié", explique Holyfield. La chose la plus importante dans la vie est d'avoir le choix et j'aime vivre ma vie à fond. J'aime boxer et je veux être champion du monde une fois de plus. Je veux être le meilleur".
Son nouveau promoteur Kathy Duva, qui a succédé à Don King, y croit aussi, en tout cas elle pense que le rêve fou de Holyfield est "aussi réaliste que possible. Et nous connaissons suffisamment Evander pour savoir que quand il dit quelque chose, il le fait".
Le natif d'Alabama peut toujours s'accrocher à l'expérience de George Foreman, qui a repris la ceinture mondiale des lourds à 45 ans.
Pourvu que la belle histoire ne finisse pas en drame.