"Je vais infliger une véritable correction à Holyfield"
Boxe vendredi, 3 oct. 2003. 11:55 dimanche, 15 déc. 2024. 03:54
LAS VEGAS (AFP) - L'Américain James Toney, actuel champion des lourds-légers (IBF), a promis d'envoyer à la retraite son compatriote Evander Holyfield, ancien roi des lourds à l'orée de ses 41 ans, lors de leur choc dans la catégorie-reine, samedi à Las Vegas.
Même sans titre en jeu, ce combat est prévu en 12 reprises, limite qu'aucun des deux boxeurs n'envisage toutefois d'atteindre.
"Je respecte Holyfield mais je vais le marteler dès le premier coup de gong", a répété Toney durant la promotion du combat. "Je vais infliger une véritable correction à ce vieux gars du Sud. Ce sera son dernier combat. je vais l'envoyer à la retraite".
Pas de quoi effrayer Holyfield qui, en 46 combats (38v, 6d, 2n), a régné quatre fois sur la catégorie, croisant les gangs avec des frappeurs réputés comme George Foreman, Mike Tyson et Lennox Lewis.
"Ce que Toney pense m'importe peu", affirme Holyfield, de retour sur le ring dix mois après son échec face à son compatriote Chris Byrd. "Au coup de gong, ce sera peut-être son intention mais soit il se plante devant moi et va vers le K.O, soit il change son plan".
Guerriers
A 35 ans, Toney a relancé sa carrière en dominant le Kazhak Vassili Jirov en avril dernier pour lui ravir la couronne IBF des lourds-légers. La 66e victoire d'une carrière marquée par 4 défaites et 2 nuls.
L'occasion de goûter à la catégorie des lourds s'est présentée lorsque les négociations ont tourné court entre Holyfield et Roy Jones.
Ancien dur de la rue, Toney est réputé comme un guerrier des rings. Mais pourra-t-il encaisser les coups des lourds même si Holyfield n'a jamais été un grand cogneur et que son dernier K.O remonte à 1997 face à son compatriote Michael Moorer, au menton fragile?
"Déjà dans les catégories inférieures je m'entraînais contre des lourds", affirme Toney, dont le fait d'armes chez les lourds reste pour l'heure son interprétation de Joe Frazier dans le film "Ali".
Depuis son premier combat pro en 1986, Holyfield a tout connu. Maître incontesté des lourds-légers, il a réussi une superbe transition dans la catégorie-reine, relevant des défis là où on ne lui accordait qu'une infime chance.
Pas étonnant donc qu'il reste persuadé qu'il peut encore sortir une carte gagnante de sa manche et reporter sa retraite à une date indéterminée.
A moins que ce ne soit les juges, aux verdicts très surprenants durant les dernières semaines, qui parviennent à écoeurer le vieux guerrier d'Atlanta...
Même sans titre en jeu, ce combat est prévu en 12 reprises, limite qu'aucun des deux boxeurs n'envisage toutefois d'atteindre.
"Je respecte Holyfield mais je vais le marteler dès le premier coup de gong", a répété Toney durant la promotion du combat. "Je vais infliger une véritable correction à ce vieux gars du Sud. Ce sera son dernier combat. je vais l'envoyer à la retraite".
Pas de quoi effrayer Holyfield qui, en 46 combats (38v, 6d, 2n), a régné quatre fois sur la catégorie, croisant les gangs avec des frappeurs réputés comme George Foreman, Mike Tyson et Lennox Lewis.
"Ce que Toney pense m'importe peu", affirme Holyfield, de retour sur le ring dix mois après son échec face à son compatriote Chris Byrd. "Au coup de gong, ce sera peut-être son intention mais soit il se plante devant moi et va vers le K.O, soit il change son plan".
Guerriers
A 35 ans, Toney a relancé sa carrière en dominant le Kazhak Vassili Jirov en avril dernier pour lui ravir la couronne IBF des lourds-légers. La 66e victoire d'une carrière marquée par 4 défaites et 2 nuls.
L'occasion de goûter à la catégorie des lourds s'est présentée lorsque les négociations ont tourné court entre Holyfield et Roy Jones.
Ancien dur de la rue, Toney est réputé comme un guerrier des rings. Mais pourra-t-il encaisser les coups des lourds même si Holyfield n'a jamais été un grand cogneur et que son dernier K.O remonte à 1997 face à son compatriote Michael Moorer, au menton fragile?
"Déjà dans les catégories inférieures je m'entraînais contre des lourds", affirme Toney, dont le fait d'armes chez les lourds reste pour l'heure son interprétation de Joe Frazier dans le film "Ali".
Depuis son premier combat pro en 1986, Holyfield a tout connu. Maître incontesté des lourds-légers, il a réussi une superbe transition dans la catégorie-reine, relevant des défis là où on ne lui accordait qu'une infime chance.
Pas étonnant donc qu'il reste persuadé qu'il peut encore sortir une carte gagnante de sa manche et reporter sa retraite à une date indéterminée.
A moins que ce ne soit les juges, aux verdicts très surprenants durant les dernières semaines, qui parviennent à écoeurer le vieux guerrier d'Atlanta...