Johnson entend jouer les trouble-fête
Boxe lundi, 29 août 2011. 11:19 mercredi, 11 déc. 2024. 06:51
QUÉBEC - Le boxeur vétéran Glen Johnson a l'intention de faire dérailler le train de Lucian Bute, champion du monde des super-moyens de l'IBF, à l'occasion d'un combat cet automne.
Lors de l'annonce de l'affrontement, prévu le 5 novembre prochain à Québec, Johnson, un Jamaïcain de 42 ans, s'est fait avare de mots.
« Ce sera un combat terrible, a-t-il dit en conférence de presse. Je connais bien Lucian, c'est un bon boxeur. Vous avez un merveilleux boxeur ici et il vous représentera dignement. Mais je suis ici pour faire dérailler le train. »
Les deux adversaires se connaissent bien puisqu'ils ont agi comme partenaires d'entraînement l'un pour l'autre, en préparation d'autres combats.
L'entraineur de Bute, Stephan Larouche a déclaré que Bute avait réussi à remporter son dernier combat à Québec, contre Librado Andrade en 2009, grâce aux progrès accomplis avec Johnson.
Larouche a affirmé que son poulain, âgé de 31 ans, a maturé lors des 90 à 100 rounds d'entraînement au cours desquels ils ont échangé des coups.
« Graduellement il s'est adapté et il est devenu l'homme, durant le camp, et peut-être le surhomme vers la fin du camp », a-t-il dit.
Mais Larouche a reconnu que le combat de cet automne sera difficile et déterminant pour Bute, qui a triomphé par knock-out le mois dernier lors d'un combat dans sa Roumanie natale.
Soulignant que seuls des boxeurs exceptionnels ont réussi à vaincre Johnson, Larouche a déclaré que l'affrontement déterminera si Bute appartient ou non à l'élite du noble art.
« Ce combat-là, la performance de Lucian contre Glen, peut faire en sorte qu'il appartient à l'élite ou qu'il ne fait juste que 'cruiser' dans l'élite », a-t-il dit.
À Bucarest en juillet, Bute (29-0, 24 K.-O.) a battu le Français Jean-Paul Mendy en le mettant K.O. en quatre rounds.
Johnson (51-15-2, 35 K.-O.) a subi une défaite contre le Britannique Carl Froch en juin dernier, dans le cadre du tournoi du « Super Six World Boxing Classic ».
Après la conférence de presse, à l'hôtel de ville de Québec, Lucian Bute a affirmé que Johnson, tout en étant moins rapide que lui, a la capacité d'encaisser les coups sans perdre sa force de frappe.
« Même s'il reçoit des coups, il continue à être agressif, a-t-il dit. C'est ça sa force. »
Bute a reconnu que les deux adversaires se connaissent car ils ont eu l'occasion de s'observer de près, lors de leurs entraînements communs.
Mais le boxeur gaucher croit que leur affrontement de cet automne constitue un contexte différent.
« Dans le 'sparring', lui et moi on s'est protégés, on n'a pas donné notre 100 pour cent, a-t-il dit. Le 5 novembre ce sera un combat réel et ça va être différent. Mais c'est sûr qu'il me connaît et moi aussi je le connais. Mais ça va être une question de stratégie. »
L'affrontement sera présenté au Colisée et le maire Régis Labeaume a affirmé que l'Office du tourisme de Québec s'est engagée à acheter 100 000 $ de publicité sur les ondes du télédiffuseur du combat, Showtime.
Selon M. Labeaume, les retombées sont au rendez-vous pour justifier cette participation financière.
« On ne serait pas capables d'investir un 100 000 $ qui serait aussi payant, a-t-il dit. Ça ne se peut pas. Mais à travers les événements sportifs c'est possible. »
Lors de l'annonce de l'affrontement, prévu le 5 novembre prochain à Québec, Johnson, un Jamaïcain de 42 ans, s'est fait avare de mots.
« Ce sera un combat terrible, a-t-il dit en conférence de presse. Je connais bien Lucian, c'est un bon boxeur. Vous avez un merveilleux boxeur ici et il vous représentera dignement. Mais je suis ici pour faire dérailler le train. »
Les deux adversaires se connaissent bien puisqu'ils ont agi comme partenaires d'entraînement l'un pour l'autre, en préparation d'autres combats.
L'entraineur de Bute, Stephan Larouche a déclaré que Bute avait réussi à remporter son dernier combat à Québec, contre Librado Andrade en 2009, grâce aux progrès accomplis avec Johnson.
Larouche a affirmé que son poulain, âgé de 31 ans, a maturé lors des 90 à 100 rounds d'entraînement au cours desquels ils ont échangé des coups.
« Graduellement il s'est adapté et il est devenu l'homme, durant le camp, et peut-être le surhomme vers la fin du camp », a-t-il dit.
Mais Larouche a reconnu que le combat de cet automne sera difficile et déterminant pour Bute, qui a triomphé par knock-out le mois dernier lors d'un combat dans sa Roumanie natale.
Soulignant que seuls des boxeurs exceptionnels ont réussi à vaincre Johnson, Larouche a déclaré que l'affrontement déterminera si Bute appartient ou non à l'élite du noble art.
« Ce combat-là, la performance de Lucian contre Glen, peut faire en sorte qu'il appartient à l'élite ou qu'il ne fait juste que 'cruiser' dans l'élite », a-t-il dit.
À Bucarest en juillet, Bute (29-0, 24 K.-O.) a battu le Français Jean-Paul Mendy en le mettant K.O. en quatre rounds.
Johnson (51-15-2, 35 K.-O.) a subi une défaite contre le Britannique Carl Froch en juin dernier, dans le cadre du tournoi du « Super Six World Boxing Classic ».
Après la conférence de presse, à l'hôtel de ville de Québec, Lucian Bute a affirmé que Johnson, tout en étant moins rapide que lui, a la capacité d'encaisser les coups sans perdre sa force de frappe.
« Même s'il reçoit des coups, il continue à être agressif, a-t-il dit. C'est ça sa force. »
Bute a reconnu que les deux adversaires se connaissent car ils ont eu l'occasion de s'observer de près, lors de leurs entraînements communs.
Mais le boxeur gaucher croit que leur affrontement de cet automne constitue un contexte différent.
« Dans le 'sparring', lui et moi on s'est protégés, on n'a pas donné notre 100 pour cent, a-t-il dit. Le 5 novembre ce sera un combat réel et ça va être différent. Mais c'est sûr qu'il me connaît et moi aussi je le connais. Mais ça va être une question de stratégie. »
L'affrontement sera présenté au Colisée et le maire Régis Labeaume a affirmé que l'Office du tourisme de Québec s'est engagée à acheter 100 000 $ de publicité sur les ondes du télédiffuseur du combat, Showtime.
Selon M. Labeaume, les retombées sont au rendez-vous pour justifier cette participation financière.
« On ne serait pas capables d'investir un 100 000 $ qui serait aussi payant, a-t-il dit. Ça ne se peut pas. Mais à travers les événements sportifs c'est possible. »