L'argent ne changera pas Bute
Boxe mercredi, 28 mai 2008. 17:39 mercredi, 11 déc. 2024. 14:45
BROSSARD - Lucian Bute devrait procéder à la défense obligatoire de son titre de champion IBF des super-moyens en septembre ou octobre contre Librado Andrade, mais si tout se déroule comme prévu pour le clan InterBox, ça ne devrait être là que le début d'une série de combats de prestige pour le boxeur d'origine roumaine qui a maintenant adopté le Québec.
"Le plan, c'est de se faire connaître aux Etats-Unis et dans le monde. De se battre dans des combats télévisés à HBO ou Showtime", a indiqué Bute, mercredi, après l'annonce de sa nouvelle entente de deux ans - ou l'équivalent de six combats - avec InterBox. "J'ai besoin encore d'un peu d'expérience, mais je suis champion maintenant, je suis prêt pour n'importe qui. Andrade, ce sera un gros combat pour moi, parce qu'il met de la pression, c'est un dur... Après ça on verra ce qui va arriver, mais dans deux ans on va voir si on ne peut pas faire un combat d'unification."
Stéphan Larouche, directeur des opérations d'InterBox, n'a été en rien impliqué dans les négociations avec Bute, et c'est ainsi qu'il le voulait. L'entraîneur de Bute ne voulait pas que le stress des discussions vienne déranger sa relation avec son poulain. Larouche était heureux de l'entente, mercredi, parce qu'elle permettait à Bute de revenir à sa passion première, celle de se retrouver dans un ring.
"L'entente permet de passer à la phase 2 du 'projet Lucian Bute', c'est-à-dire de conquérir le monde, en tentant de rester le plus souvent possible à Montréal", a déclaré Larouche.
"Ce qui également agréable dans tout ça, c'est qu'on est présentement dans la division de poids la plus populaire en ce moment. On arrive au bon moment. Les cinq ou six prochains combats de Lucian seront intéressants, on va voir une progression dans son développement et dans l'importance de ses affrontements. Et il va peut-être un jour livrer un combat contre une sommité mondiale. Je suis sûr qu'il ferait alors en sorte que le Québec puisse être fier."
Son avenir assuré, Bute n'a pas changé d'un iota, selon Larouche. Dès qu'il a reçu la confirmation des médecins, la semaine dernière, qu'il était guéri de sa blessure au genou droit, le champion a célébré... avant de rentrer chez lui à une heure raisonnable, afin de pouvoir s'entraîner le lendemain matin.
"Il est à trois ou quatre mois de son prochain combat et il agit déjà comme si c'était dans deux semaines, a souligné Larouche. Il est déjà motivé, il travaille déjà sur des choses spécifiques. C'est ça Lucian. C'est un gars qui ne fait rien à moitié. Chaque journée pour lui est une journée pour devenir meilleur. Il aurait pu rester loin du gymnase pour encore un petit bout, mais déjà il est là à tous les jours."
Selon Larouche, Bute a bien fait de poursuivre l'aventure avec InterBox.
"On a fait quelque chose d'assez magique ensemble, avec l'équipe d'entraîneurs. Des combats très importants s'en viennent pour lui, donc ç'aurait été un mauvais 'timing' de changer d'environnement à ce moment-ci. Je pense qu'il a pris une décision intelligente."
Aux yeux de Larouche, Bute représente la meilleure chance pour une organisation comme InterBox de faire sa marque sur la scène mondiale.
"Il ne faut pas se raconter d'histoires, le Québec est un petit marché pour la boxe, a dit l'entraîneur de Bute. Tant et aussi longtemps qu'aucun de nos boxeurs n'aura pas été capable de battre de façon évidente un boxeur reconnu mondialement, on va toujours rester des bons petits Québécois qui sont de bons adversaires, qui travaillent fort. Ça prend un gars de chez nous qui va faire le ménage dans une catégorie de poids, qui va amener les réseaux de télévision (étrangers) à s'intéresser à ce qu'on fait ici.
"C'est l'objectif avec Lucian, et il sait que c'est une question de temps. Présentement, c'est une décision de coeur (de rester avec InterBox), mais c'est aussi un super bon investissement pour le futur."
"Le plan, c'est de se faire connaître aux Etats-Unis et dans le monde. De se battre dans des combats télévisés à HBO ou Showtime", a indiqué Bute, mercredi, après l'annonce de sa nouvelle entente de deux ans - ou l'équivalent de six combats - avec InterBox. "J'ai besoin encore d'un peu d'expérience, mais je suis champion maintenant, je suis prêt pour n'importe qui. Andrade, ce sera un gros combat pour moi, parce qu'il met de la pression, c'est un dur... Après ça on verra ce qui va arriver, mais dans deux ans on va voir si on ne peut pas faire un combat d'unification."
Stéphan Larouche, directeur des opérations d'InterBox, n'a été en rien impliqué dans les négociations avec Bute, et c'est ainsi qu'il le voulait. L'entraîneur de Bute ne voulait pas que le stress des discussions vienne déranger sa relation avec son poulain. Larouche était heureux de l'entente, mercredi, parce qu'elle permettait à Bute de revenir à sa passion première, celle de se retrouver dans un ring.
"L'entente permet de passer à la phase 2 du 'projet Lucian Bute', c'est-à-dire de conquérir le monde, en tentant de rester le plus souvent possible à Montréal", a déclaré Larouche.
"Ce qui également agréable dans tout ça, c'est qu'on est présentement dans la division de poids la plus populaire en ce moment. On arrive au bon moment. Les cinq ou six prochains combats de Lucian seront intéressants, on va voir une progression dans son développement et dans l'importance de ses affrontements. Et il va peut-être un jour livrer un combat contre une sommité mondiale. Je suis sûr qu'il ferait alors en sorte que le Québec puisse être fier."
Son avenir assuré, Bute n'a pas changé d'un iota, selon Larouche. Dès qu'il a reçu la confirmation des médecins, la semaine dernière, qu'il était guéri de sa blessure au genou droit, le champion a célébré... avant de rentrer chez lui à une heure raisonnable, afin de pouvoir s'entraîner le lendemain matin.
"Il est à trois ou quatre mois de son prochain combat et il agit déjà comme si c'était dans deux semaines, a souligné Larouche. Il est déjà motivé, il travaille déjà sur des choses spécifiques. C'est ça Lucian. C'est un gars qui ne fait rien à moitié. Chaque journée pour lui est une journée pour devenir meilleur. Il aurait pu rester loin du gymnase pour encore un petit bout, mais déjà il est là à tous les jours."
Selon Larouche, Bute a bien fait de poursuivre l'aventure avec InterBox.
"On a fait quelque chose d'assez magique ensemble, avec l'équipe d'entraîneurs. Des combats très importants s'en viennent pour lui, donc ç'aurait été un mauvais 'timing' de changer d'environnement à ce moment-ci. Je pense qu'il a pris une décision intelligente."
Aux yeux de Larouche, Bute représente la meilleure chance pour une organisation comme InterBox de faire sa marque sur la scène mondiale.
"Il ne faut pas se raconter d'histoires, le Québec est un petit marché pour la boxe, a dit l'entraîneur de Bute. Tant et aussi longtemps qu'aucun de nos boxeurs n'aura pas été capable de battre de façon évidente un boxeur reconnu mondialement, on va toujours rester des bons petits Québécois qui sont de bons adversaires, qui travaillent fort. Ça prend un gars de chez nous qui va faire le ménage dans une catégorie de poids, qui va amener les réseaux de télévision (étrangers) à s'intéresser à ce qu'on fait ici.
"C'est l'objectif avec Lucian, et il sait que c'est une question de temps. Présentement, c'est une décision de coeur (de rester avec InterBox), mais c'est aussi un super bon investissement pour le futur."