L'opinion de Larouche sur ChoKO
Boxe jeudi, 19 févr. 2009. 18:15 jeudi, 12 déc. 2024. 06:42
MONTRÉAL - Seul le temps permettra de dire si le promoteur local Alexandre Choko a choisi un bon filon en décidant de présenter un gala, le 4 avril prochain à Montréal, qui mettra essentiellement en vedette des boxeurs étrangers, déclare Stéphan Larouche, directeur des opérations du groupe InterBox.
Choko, qui a fondé ChoKO Boxing l'an dernier, a décidé de viser grand avec la présentation d'un combat d'unification des titres WBC et WBO des super-légers entre Tim Bradley et Kendall Holt, et d'un affrontement éliminatoire à la couronne de Lucian Bute entre Librado Andrade et Vitali Tsypko. Il espère remplir les 21 000 sièges du Centre Bell à cette occasion.
Larouche affirme que c'est là une bonne nouvelle pour la boxe, mais ce sont les amateurs qui décideront si ce genre de soirée sera couronnée de succès ou non.
"Ça montre que la boxe est en santé, a déclaré Larouche lors d'une entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne, jeudi. Ça donne une impression de grandiose, mais est-ce que ce sera assez pour attirer les amateurs?
"Nous, par expérience, nous estimons qu'il faut un combat qui frappe l'imagination plus que les autres pour attirer les gens", a ajouté Larouche, en faisant allusion à l'intention de Choko de présenter un événement global, et non un combat principal qui se démarque clairement des affrontements de soutien. "Tu as beau avoir la meilleure carte, ça prend un combat qui frappe. Les galas qui ont attiré les foules au Québec, ce sont ceux où il y avait un combat du genre Hilton-Ouellet.
"C'est le combat principal qui fait vendre l'événement."
Et, selon Larouche, InterBox compte un atout de premier plan en Lucian Bute pour ce faire.
"Nous sommes peut-être les seuls (au Québec) à avoir quelque chose du genre", a-t-il souligné.
Larouche n'est toutefois pas prêt à dire que la soirée de Choko sera un échec à cause de l'absence de boxeurs auxquels s'identifient viscéralement les amateurs d'ici.
"C'est le temps qui va nous donner les réponses. Ce sont les amateurs qui vont décider", s'est-il contenté de déclarer.
Larouche reconnaît que Choko présente un produit différent d'InterBox et de GYM, et qu'à ce titre ChoKO Boxing ne fait pas directement concurrence aux deux principaux promoteurs québécois. Il souligne toutefois que le dollar-loisir pour la boxe sera davantage divisé.
"Ce sera aux amateurs de faire leurs choix", a dit Larouche.
Ce dernier a toutefois indiqué qu'il est peu probable, comme Choko l'a avancé mercredi, que des boxeurs de GYM et InterBox s'affrontent lors de programmes présentés par ChoKO Boxing.
"InterBox et GYM ont les capacités d'assurer la promotion de leurs propres boxeurs, et en cas de combats entre les protégés des deux organisations, je ne pense pas qu'on aurait besoin qu'un troisième promoteur s'implique", a affirmé Larouche.
Yvon Michel, le grand patron de GYM, n'a pu être joint.
Choko, qui a fondé ChoKO Boxing l'an dernier, a décidé de viser grand avec la présentation d'un combat d'unification des titres WBC et WBO des super-légers entre Tim Bradley et Kendall Holt, et d'un affrontement éliminatoire à la couronne de Lucian Bute entre Librado Andrade et Vitali Tsypko. Il espère remplir les 21 000 sièges du Centre Bell à cette occasion.
Larouche affirme que c'est là une bonne nouvelle pour la boxe, mais ce sont les amateurs qui décideront si ce genre de soirée sera couronnée de succès ou non.
"Ça montre que la boxe est en santé, a déclaré Larouche lors d'une entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne, jeudi. Ça donne une impression de grandiose, mais est-ce que ce sera assez pour attirer les amateurs?
"Nous, par expérience, nous estimons qu'il faut un combat qui frappe l'imagination plus que les autres pour attirer les gens", a ajouté Larouche, en faisant allusion à l'intention de Choko de présenter un événement global, et non un combat principal qui se démarque clairement des affrontements de soutien. "Tu as beau avoir la meilleure carte, ça prend un combat qui frappe. Les galas qui ont attiré les foules au Québec, ce sont ceux où il y avait un combat du genre Hilton-Ouellet.
"C'est le combat principal qui fait vendre l'événement."
Et, selon Larouche, InterBox compte un atout de premier plan en Lucian Bute pour ce faire.
"Nous sommes peut-être les seuls (au Québec) à avoir quelque chose du genre", a-t-il souligné.
Larouche n'est toutefois pas prêt à dire que la soirée de Choko sera un échec à cause de l'absence de boxeurs auxquels s'identifient viscéralement les amateurs d'ici.
"C'est le temps qui va nous donner les réponses. Ce sont les amateurs qui vont décider", s'est-il contenté de déclarer.
Larouche reconnaît que Choko présente un produit différent d'InterBox et de GYM, et qu'à ce titre ChoKO Boxing ne fait pas directement concurrence aux deux principaux promoteurs québécois. Il souligne toutefois que le dollar-loisir pour la boxe sera davantage divisé.
"Ce sera aux amateurs de faire leurs choix", a dit Larouche.
Ce dernier a toutefois indiqué qu'il est peu probable, comme Choko l'a avancé mercredi, que des boxeurs de GYM et InterBox s'affrontent lors de programmes présentés par ChoKO Boxing.
"InterBox et GYM ont les capacités d'assurer la promotion de leurs propres boxeurs, et en cas de combats entre les protégés des deux organisations, je ne pense pas qu'on aurait besoin qu'un troisième promoteur s'implique", a affirmé Larouche.
Yvon Michel, le grand patron de GYM, n'a pu être joint.