La dernière nuit de Gatti est racontée
Boxe jeudi, 22 sept. 2011. 15:32 dimanche, 15 déc. 2024. 09:31
MONTRÉAL - Le procès entourant l'héritage d'Arturo Gatti a pris une tournure émotive, jeudi, lorsqu'Amanda Rodrigues a relaté la nuit au lendemain de laquelle le boxeur avait été trouvé mort dans une ville de tourisme brésilienne.
Veuve de M. Gatti, Mme Rodrigues a raconté, au palais de justice de Montréal, que son mari, alors en état d'ébriété, l'avait frappée quelques heures avant d'être trouvé mort.
Elle a précisé que cette dispute s'était produite après une soirée dans une pizzéria de la petite ville touristique de Porto de Galinhas.
Selon elle, M. Gatti voulait continuer à boire, mais dans un bar local, après avoir bu beaucoup de vin pendant le souper. Mme Rodrigues a affirmé qu'elle souhaitait rentrer à la maison avec son fils, qui dormait dans sa poussette.
« Il ne voulait pas rentrer à la maison et il ne voulait pas que je rentre à la maison », a-t-elle soutenu.
« Il m'a frappée, a-t-elle poursuivi. Et je suis tombée. »
Le couple se serait ensuite séparé.
Mme Rodrigues a raconté s'être ensuite rendue dans un hôtel situé à proximité, laissant son fils avec son mari.
« Il n'a pas voulu que je ramène notre fils. »
La police brésilienne lui aurait plus tard raconté qu'Arturo Gatti s'était querellé avec jusqu'à 20 hommes dans une place publique. Ce groupe aurait été témoin de la dispute du couple.
Mme Rodrigues a avancé que la blessure sanglante qu'Arturo Gatti avait subie à la tête durant la dernière nuit de sa vie n'avait apparemment aucun lien avec la mort de son mari.
La veuve n'a pas assisté à cet affrontement, mais elle dit avoir lu, dans un rapport de police, que le groupe avait probablement lancé des pierres contre son mari. Elle a affirmé avoir en outre entendu que même des bicyclettes avaient été lancées.
Mme Rodrigues a ajouté avoir vu, lorsqu'elle a revu Arturo Gatti, leur fils dans ses bras, au centre de villégiature, des traces de sang de son mari sur le biberon de leur enfant.
L'interrogatoire au palais de justice s'est terminé quelques moments plus tard.
L'avocat d'Amanda Rodrigues, Pierre-Hugues Fortin, a argué que la mort d'Arturo Gatti n'avait rien à voir avec la cause concernant l'héritage du défunt boxeur, une succession appréciée à 3,4 millions $.
Me Fortin tente de faire circonscrire le genre de questions pouvant être posées concernant les événements survenus durant la dernière nuit d'Arturo Gatti, en juillet 2009.
La juge dans cette cause, Claudine Roy, devait soupeser les arguments et décider si d'autres questions sur cette nuit pourraient être posées vendredi, ce qu'elle a finalement interdit.
La magistrate a expliqué que le procès en cours n'entourait pas les circonstances de la mort d'Arturo Gatti et que la famille du défunt n'a jamais affirmé dans sa requête qu'Amanda Rodrigues a joué un rôle dans les événements.
Veuve de M. Gatti, Mme Rodrigues a raconté, au palais de justice de Montréal, que son mari, alors en état d'ébriété, l'avait frappée quelques heures avant d'être trouvé mort.
Elle a précisé que cette dispute s'était produite après une soirée dans une pizzéria de la petite ville touristique de Porto de Galinhas.
Selon elle, M. Gatti voulait continuer à boire, mais dans un bar local, après avoir bu beaucoup de vin pendant le souper. Mme Rodrigues a affirmé qu'elle souhaitait rentrer à la maison avec son fils, qui dormait dans sa poussette.
« Il ne voulait pas rentrer à la maison et il ne voulait pas que je rentre à la maison », a-t-elle soutenu.
« Il m'a frappée, a-t-elle poursuivi. Et je suis tombée. »
Le couple se serait ensuite séparé.
Mme Rodrigues a raconté s'être ensuite rendue dans un hôtel situé à proximité, laissant son fils avec son mari.
« Il n'a pas voulu que je ramène notre fils. »
La police brésilienne lui aurait plus tard raconté qu'Arturo Gatti s'était querellé avec jusqu'à 20 hommes dans une place publique. Ce groupe aurait été témoin de la dispute du couple.
Mme Rodrigues a avancé que la blessure sanglante qu'Arturo Gatti avait subie à la tête durant la dernière nuit de sa vie n'avait apparemment aucun lien avec la mort de son mari.
La veuve n'a pas assisté à cet affrontement, mais elle dit avoir lu, dans un rapport de police, que le groupe avait probablement lancé des pierres contre son mari. Elle a affirmé avoir en outre entendu que même des bicyclettes avaient été lancées.
Mme Rodrigues a ajouté avoir vu, lorsqu'elle a revu Arturo Gatti, leur fils dans ses bras, au centre de villégiature, des traces de sang de son mari sur le biberon de leur enfant.
L'interrogatoire au palais de justice s'est terminé quelques moments plus tard.
L'avocat d'Amanda Rodrigues, Pierre-Hugues Fortin, a argué que la mort d'Arturo Gatti n'avait rien à voir avec la cause concernant l'héritage du défunt boxeur, une succession appréciée à 3,4 millions $.
Me Fortin tente de faire circonscrire le genre de questions pouvant être posées concernant les événements survenus durant la dernière nuit d'Arturo Gatti, en juillet 2009.
La juge dans cette cause, Claudine Roy, devait soupeser les arguments et décider si d'autres questions sur cette nuit pourraient être posées vendredi, ce qu'elle a finalement interdit.
La magistrate a expliqué que le procès en cours n'entourait pas les circonstances de la mort d'Arturo Gatti et que la famille du défunt n'a jamais affirmé dans sa requête qu'Amanda Rodrigues a joué un rôle dans les événements.