La pression sur Shane Mosley contre Ronald Winky Wright
Boxe vendredi, 12 mars 2004. 13:15 dimanche, 15 déc. 2024. 16:43
LAS VEGAS (AFP) - Le boxeur américain Sugar Shane Mosley, champion WBC-WBA, aura toute la pression sur les épaules en tentant d'unifier le titre des super-mi-moyens face à son compatriote Ronald Winky Wright, samedi à Las Vegas.
Au-delà de ses titres, Mosley, toujours considéré par certains comme l'un des meilleurs toutes catégories confondues, défend en fait son statut de star du ring. Et surtout une chance en or d'affronter ensuite le Portoricain Felix Trinidad pour l'Histoire et les dollars.
Et, comme si cela ne suffisait pas, plane également sur le combat l'ombre de l'affaire BALCO, laboratoire californien accusé de produire des produits dopants, dans le cadre de laquelle Mosley a été entendu comme de nombreux sportifs américains.
"Après Winky, c'est sûr que j'affronterai Trinidad. Mais avant d'atteindre le pactole, il me faut encore battre ce type", a répété Mosley durant les derniers jours de sa préparation, désireux de mettre un frein aux préparatifs d'une confrontation avec Trinidad tant que l'issue de son 43e combat pro n'est pas connue. Trinidad qui est d'ailleurs annoncé parmi les spectateurs en compagnie de son père-entraîneur.
A 33 ans, Mosley est un habitué des grands défis. Champion des légers puis des welters, il reste sur une deuxième victoire sur Oscar De La Hoya, certes contestée mais suffisante pour une 39e victoire. Seul son compatriote Vernon Forrest, vainqueur de Mosley à deux reprises en l'espace de six mois en 2002, a réussi à entacher son palmarès.
Homme de l'ombre
Mosley comptera une fois de plus sur la vitesse de ses deux poings, voire leur puissance qui a stoppé 35 adversaires avant la limite, même si la majorité des spécialistes s'attendent à ce que le combat aille au terme des 12 reprises.
Wright, lui, est un habitué de l'ombre. Il a bâti son palmarès dans celle des Mosley, De La Hoya et Trinidad, champion WBO entre 1996 et 97 avant d'entamer en 2001 son règne IBF actuellement en cours.
"Je me fous qu'il (Mosley) parle du combat suivant même si ce serait une erreur de voir au-delà du combat contre moi, a déclaré Wright. C'est vrai qu'il est rapide et un super boxeur, mais je ne vois pas ce qu'il peut faire pour me battre."
Certes, Wright n'est pas réputé pour son punch, auteur seulement de 25 victoires avant la limite sur les 46 figurant à son palmarès. En revanche, son style fuyant et ses capacités d'encaisser lui ont permis de tenir jusqu'à la limite lors des trois défaites qu'il a concédées, la dernière en 1999 face au furieux Fernando Vargas.
A la même affiche, le Kazakh Vassili "The Tiger" Jirov et l'Américain "Baby" Joe Mesi ont promis un choc brutal et rapide pour leur combat en 12 reprises chez les lourds.
"Cela pourrait être rapide", a lancé Jirov, qui poursuit l'aventure chez les lourds entamée après la perte de son titre IBF des lourds-légers face à l'Américain James Toney en avril dernier. Son unique faux-pas contre 33 victoires.
"Je doute que ce combat aille jusqu'à la limite", a estimé Mesi, espoir blanc toujours invaincu en 28 combats dans la catégorie-reine, palmarès dénué de défaite mais aussi de victimes de renom.
Au-delà de ses titres, Mosley, toujours considéré par certains comme l'un des meilleurs toutes catégories confondues, défend en fait son statut de star du ring. Et surtout une chance en or d'affronter ensuite le Portoricain Felix Trinidad pour l'Histoire et les dollars.
Et, comme si cela ne suffisait pas, plane également sur le combat l'ombre de l'affaire BALCO, laboratoire californien accusé de produire des produits dopants, dans le cadre de laquelle Mosley a été entendu comme de nombreux sportifs américains.
"Après Winky, c'est sûr que j'affronterai Trinidad. Mais avant d'atteindre le pactole, il me faut encore battre ce type", a répété Mosley durant les derniers jours de sa préparation, désireux de mettre un frein aux préparatifs d'une confrontation avec Trinidad tant que l'issue de son 43e combat pro n'est pas connue. Trinidad qui est d'ailleurs annoncé parmi les spectateurs en compagnie de son père-entraîneur.
A 33 ans, Mosley est un habitué des grands défis. Champion des légers puis des welters, il reste sur une deuxième victoire sur Oscar De La Hoya, certes contestée mais suffisante pour une 39e victoire. Seul son compatriote Vernon Forrest, vainqueur de Mosley à deux reprises en l'espace de six mois en 2002, a réussi à entacher son palmarès.
Homme de l'ombre
Mosley comptera une fois de plus sur la vitesse de ses deux poings, voire leur puissance qui a stoppé 35 adversaires avant la limite, même si la majorité des spécialistes s'attendent à ce que le combat aille au terme des 12 reprises.
Wright, lui, est un habitué de l'ombre. Il a bâti son palmarès dans celle des Mosley, De La Hoya et Trinidad, champion WBO entre 1996 et 97 avant d'entamer en 2001 son règne IBF actuellement en cours.
"Je me fous qu'il (Mosley) parle du combat suivant même si ce serait une erreur de voir au-delà du combat contre moi, a déclaré Wright. C'est vrai qu'il est rapide et un super boxeur, mais je ne vois pas ce qu'il peut faire pour me battre."
Certes, Wright n'est pas réputé pour son punch, auteur seulement de 25 victoires avant la limite sur les 46 figurant à son palmarès. En revanche, son style fuyant et ses capacités d'encaisser lui ont permis de tenir jusqu'à la limite lors des trois défaites qu'il a concédées, la dernière en 1999 face au furieux Fernando Vargas.
A la même affiche, le Kazakh Vassili "The Tiger" Jirov et l'Américain "Baby" Joe Mesi ont promis un choc brutal et rapide pour leur combat en 12 reprises chez les lourds.
"Cela pourrait être rapide", a lancé Jirov, qui poursuit l'aventure chez les lourds entamée après la perte de son titre IBF des lourds-légers face à l'Américain James Toney en avril dernier. Son unique faux-pas contre 33 victoires.
"Je doute que ce combat aille jusqu'à la limite", a estimé Mesi, espoir blanc toujours invaincu en 28 combats dans la catégorie-reine, palmarès dénué de défaite mais aussi de victimes de renom.