Le procès va suivre son cours normal
Boxe vendredi, 9 févr. 2001. 15:29 jeudi, 12 déc. 2024. 16:02
MONTREAL (PC) - Le procès pour agressions sexuelles sur deux mineures du boxeur Dave Hilton a pu reprendre de plus belle, vendredi, la juge Rolande Matte estimant que l'arrêt des procédures ne s'imposait pas, comme le soutenait l'avocat du boxeur.
Me Paul Skolnik a cependant obtenu de réinterroger, par vidéo, la mère des deux mineures au cours des prochains jours au sujet de cette conversation qu'elle a eue avec Jimmy Hilton, le frère de l'accusé, à la cafétéria du palais de justice, le 26 janvier.
Selon une policière, la mère aurait dit à Jimmy que Dave Hilton ne lui avait pas donné le choix et qu'il aurait dû s'entendre avec la Couronne et plaidé coupable. Toujours selon ce témoin, Jimmy pleurait quand il a répliqué que son frère n'avait pas toute sa tête.
La juge Matte de la Cour du Québec a reconnu que la Couronne avait bel et bien divulgé à la Défense l'information voulant que ce contact avait eu lieu. Même si elle considère que Me Hélène Di Salvo aurait pu en dire davantage, elle croit qu'il appartenait à l'avocat de Hilton de se montrer plus curieux.
La juge a dit avoir également pris en compte le fait que Jimmy Hilton n'est pas un témoin crucial pour établir la culpabilité ou l'innocence de l'accusé pour des agressions sexuelles à répétition qui auraient duré trois ans, à compter de 1995.
Par ailleurs, un ami ontarien de l'accusé, Johnny Watson, ainsi que le frère de l'accusé, Matthew, un ex-boxeur qui a aussi été champion du monde, sont venus témoigner en faveur de Dave Hilton. A un moment donné, le témoignage du premier était tellement confus et non crédible que la juge Matte a cessé de prendre des notes.
Il a expliqué avoir passé quelques semaines avec Hilton, en 1997, à Guelph, en Ontario, alors que l'aînée des victimes alléguées se trouvait là également. Au départ, il n'était pas certain que c'était en 1997, a-t-il dit, mais sa femme lui a rafraîchi la mémoire.
Il a toutefois juré que la mineure ne couchait pas dans la roulotte où lui et Dave couchaient mais ailleurs, laissant croire par là que rien d'inapproprié avait pu se passer entre Dave et la mineure en question.
Mis à part cette affirmation, Johnny Watson a affiché une mémoire défaillante. Il a reconnu qu'il buvait énormément, généralement jusqu'à la fermeture des bars à l'époque où Dave Hilton travaillait avec lui à Guelph, en Ontario. Encore jeudi, à Montréal, il a bu jusqu'à 2h30 ou 3h du matin, a-t-il dit.
Quant à Matthew Hilton, il a d'abord affirmé qu'il allait souvent chez Dave pour des périodes de deux à trois semaines par mois quand celui-ci vivait à Laval. Quelques minutes plus tard, il a nié avoir dit ça. L'écoute de l'enregistrement de son témoignage a permis de remettre les pendules à l'heure.
A la sortie de la salle d'audiences, Me Skolnik a fait ce commentaire lorsque interrogé sur ces témoignages : "Les gens qui gravitent autour de mon client ne sont pas des gestionnaires de banque, des architectes ou autres professionnels. Ce sont des gens qui boivent et qui ne cessent que lorsqu'ils sont complètement ivres.
"C'est son entourage et c'est le genre de gens que mon client fréquente et c'est avec eux que je dois travailler.
"Nous allons faire tout notre possible", a-t-il ajouté.
Le procache jusqu'au lundi suivant.
Me Paul Skolnik a cependant obtenu de réinterroger, par vidéo, la mère des deux mineures au cours des prochains jours au sujet de cette conversation qu'elle a eue avec Jimmy Hilton, le frère de l'accusé, à la cafétéria du palais de justice, le 26 janvier.
Selon une policière, la mère aurait dit à Jimmy que Dave Hilton ne lui avait pas donné le choix et qu'il aurait dû s'entendre avec la Couronne et plaidé coupable. Toujours selon ce témoin, Jimmy pleurait quand il a répliqué que son frère n'avait pas toute sa tête.
La juge Matte de la Cour du Québec a reconnu que la Couronne avait bel et bien divulgé à la Défense l'information voulant que ce contact avait eu lieu. Même si elle considère que Me Hélène Di Salvo aurait pu en dire davantage, elle croit qu'il appartenait à l'avocat de Hilton de se montrer plus curieux.
La juge a dit avoir également pris en compte le fait que Jimmy Hilton n'est pas un témoin crucial pour établir la culpabilité ou l'innocence de l'accusé pour des agressions sexuelles à répétition qui auraient duré trois ans, à compter de 1995.
Par ailleurs, un ami ontarien de l'accusé, Johnny Watson, ainsi que le frère de l'accusé, Matthew, un ex-boxeur qui a aussi été champion du monde, sont venus témoigner en faveur de Dave Hilton. A un moment donné, le témoignage du premier était tellement confus et non crédible que la juge Matte a cessé de prendre des notes.
Il a expliqué avoir passé quelques semaines avec Hilton, en 1997, à Guelph, en Ontario, alors que l'aînée des victimes alléguées se trouvait là également. Au départ, il n'était pas certain que c'était en 1997, a-t-il dit, mais sa femme lui a rafraîchi la mémoire.
Il a toutefois juré que la mineure ne couchait pas dans la roulotte où lui et Dave couchaient mais ailleurs, laissant croire par là que rien d'inapproprié avait pu se passer entre Dave et la mineure en question.
Mis à part cette affirmation, Johnny Watson a affiché une mémoire défaillante. Il a reconnu qu'il buvait énormément, généralement jusqu'à la fermeture des bars à l'époque où Dave Hilton travaillait avec lui à Guelph, en Ontario. Encore jeudi, à Montréal, il a bu jusqu'à 2h30 ou 3h du matin, a-t-il dit.
Quant à Matthew Hilton, il a d'abord affirmé qu'il allait souvent chez Dave pour des périodes de deux à trois semaines par mois quand celui-ci vivait à Laval. Quelques minutes plus tard, il a nié avoir dit ça. L'écoute de l'enregistrement de son témoignage a permis de remettre les pendules à l'heure.
A la sortie de la salle d'audiences, Me Skolnik a fait ce commentaire lorsque interrogé sur ces témoignages : "Les gens qui gravitent autour de mon client ne sont pas des gestionnaires de banque, des architectes ou autres professionnels. Ce sont des gens qui boivent et qui ne cessent que lorsqu'ils sont complètement ivres.
"C'est son entourage et c'est le genre de gens que mon client fréquente et c'est avec eux que je dois travailler.
"Nous allons faire tout notre possible", a-t-il ajouté.
Le procache jusqu'au lundi suivant.