Lemieux n'en pouvait plus d'attendre
Boxe mercredi, 6 avr. 2011. 18:05 jeudi, 12 déc. 2024. 14:41
MONTRÉAL - Le Groupe Yvon Michel (GYM) répète sans cesse depuis plus d'un an que David Lemieux sera le prochain boxeur québécois à s'illustrer sur la scène internationale.
Lemieux (25-0, 24 K.-O.) aura une première occasion de donner raison à son entourage, alors qu'il croisera le fer avec le Mexicain Marco Antonio Rubio (49-5-1, 42 K.-O.) dans un combat éliminatoire des poids moyens du WBC, vendredi soir au Centre Bell, en finale du quatrième et dernier gala de la première saison de la série « Rapides et Dangereux ».
Une victoire permettrait à Lemieux de devenir l'aspirant obligatoire au titre présentement détenu par l'Allemand Sebastian Zbik. Ce dernier mettra cependant sa ceinture en jeu contre le Mexicain Julio Cesar Chavez fils au mois de juin prochain. Mais peu importe qui se dressera sur son chemin par la suite, une brillante prestation de Lemieux face à Rubio lui ouvrira toutes grandes les portes du lucratif marché américain.
« David a déjà une main sur le coffre-fort », a illustré le vice-président opérations et recrutement de GYM Bernard Barré, mercredi midi, à l'occasion d'une conférence de presse tenue dans un restaurant du centre-ville de Montréal.
« Pour David, le futur commence vendredi », a renchéri le président de GYM Yvon Michel.
Mais avant de penser à la manne qui l'attend, il se devra de vaincre un expérimenté rival âgé de 30 ans, qui en sera à son quatrième combat éliminatoire ou de championnat du monde depuis le début de sa carrière. Et même si les preneurs aux livres favorisent grandement Lemieux - jusqu'à 16 contre 1 -, son entraîneur Russ Anber s'est assuré qu'il ne tienne absolument rien pour acquis.
« David aura devant lui un adversaire très dangereux, mais nous avons bien fait nos devoirs », a assuré Anber. « Ce sera un combat spectaculaire. Ce ne sera pas ennuyant! »
« Ça fait des années que je m'entraîne pour ce moment-là », a ajouté Lemieux. « Je n'ai jamais été en aussi meilleure forme depuis le début de ma carrière. »
Le duel contre Rubio sera également une excellente occasion pour le Québécois de tester sa mâchoire, qui n'a jamais été réellement mise à l'épreuve. Le Mexicain a signé 42 de ses 49 victoires par mise hors de combat et 14 de ses 42 K.-O. ont été réussis dès le round initial. Et contrairement à Elvin Ayala et Purnell Gates - deux des trois dernières victimes de Lemieux - Rubio ne s'est pas amené à Montréal pour uniquement encaisser son chèque de paye.
« Je remercie David pour cette opportunité, mais je suis venu ici pour me battre », a averti le boxeur originaire de Torreon. « Et j'ai bien l'intention de lui passer le K.-O. »
Le retour au bercail de Stevenson
Le gala de vendredi marquera également le grand retour d'Adonis Stevenson (13-1, 10 K.-O.), qui disputera un premier combat en sol québécois depuis septembre 2009. Le Longueuillois se mesurera à l'Américain Derek Edwards (25-1, 13 K.-O.) et le gagnant s'emparera du titre vacant des super-moyens de la NABA.
Après s'être avantageusement hissé dans les différents classements mondiaux en mettant la main sur les ceintures continentale des Amériques et internationale du WBC en 2008 et 2009, Stevenson a mis le cap sur les États-Unis, croyant que l'herbe était plus verte chez nos voisins du Sud.
L'expérience a cependant rapidement tourné au cauchemar, puisqu'il n'a finalement livré qu'un seul combat sous la férule du gérant Joe Duva, se faisant passer le knock-out dès le deuxième round par l'Américain Darnell Boone en avril 2010 au Maryland.
« Je pensais que tout était plus beau aux États-Unis », a admis Stevenson. « Mais j'ai frappé un mur. Je me suis rendu compte que j'étais vraiment mal entouré. »
L'ancien champion canadien des super-moyens a décidé de rentrer au bercail et semble déterminé à remettre sa carrière sur les rails. Il sait qu'une victoire sur Edwards lui permettra de se retrouver parmi les 15 premiers aspirants à la ceinture de la WBA.
« J'ai de beaux projets d'avenir avec GYM », a ajouté Stevenson. « Je devrai saisir la chance qu'on me donne de me battre avec un gars qui présente une aussi belle fiche. »
Par ailleurs, l'ancien champion amateur canadien des super-lourds Didier Bence effectuera ses débuts chez les professionnels contre l'Américain Leonard Coller (1-6). Bence a été médaillé de bronze aux Jeux panaméricains en 2007, après avoir notamment battu le champion amateur américain Mike Wilson à deux reprises. Le Montréalais était jusqu'à tout récemment considéré comme le plus bel espoir de boxe olympique depuis le médaillé d'or aux Jeux d'été de Séoul en 1988 Lennox Lewis.
*Amateurs de boxe, vous pouvez me suivre sur Twitter
Lemieux (25-0, 24 K.-O.) aura une première occasion de donner raison à son entourage, alors qu'il croisera le fer avec le Mexicain Marco Antonio Rubio (49-5-1, 42 K.-O.) dans un combat éliminatoire des poids moyens du WBC, vendredi soir au Centre Bell, en finale du quatrième et dernier gala de la première saison de la série « Rapides et Dangereux ».
Une victoire permettrait à Lemieux de devenir l'aspirant obligatoire au titre présentement détenu par l'Allemand Sebastian Zbik. Ce dernier mettra cependant sa ceinture en jeu contre le Mexicain Julio Cesar Chavez fils au mois de juin prochain. Mais peu importe qui se dressera sur son chemin par la suite, une brillante prestation de Lemieux face à Rubio lui ouvrira toutes grandes les portes du lucratif marché américain.
« David a déjà une main sur le coffre-fort », a illustré le vice-président opérations et recrutement de GYM Bernard Barré, mercredi midi, à l'occasion d'une conférence de presse tenue dans un restaurant du centre-ville de Montréal.
« Pour David, le futur commence vendredi », a renchéri le président de GYM Yvon Michel.
Mais avant de penser à la manne qui l'attend, il se devra de vaincre un expérimenté rival âgé de 30 ans, qui en sera à son quatrième combat éliminatoire ou de championnat du monde depuis le début de sa carrière. Et même si les preneurs aux livres favorisent grandement Lemieux - jusqu'à 16 contre 1 -, son entraîneur Russ Anber s'est assuré qu'il ne tienne absolument rien pour acquis.
« David aura devant lui un adversaire très dangereux, mais nous avons bien fait nos devoirs », a assuré Anber. « Ce sera un combat spectaculaire. Ce ne sera pas ennuyant! »
« Ça fait des années que je m'entraîne pour ce moment-là », a ajouté Lemieux. « Je n'ai jamais été en aussi meilleure forme depuis le début de ma carrière. »
Le duel contre Rubio sera également une excellente occasion pour le Québécois de tester sa mâchoire, qui n'a jamais été réellement mise à l'épreuve. Le Mexicain a signé 42 de ses 49 victoires par mise hors de combat et 14 de ses 42 K.-O. ont été réussis dès le round initial. Et contrairement à Elvin Ayala et Purnell Gates - deux des trois dernières victimes de Lemieux - Rubio ne s'est pas amené à Montréal pour uniquement encaisser son chèque de paye.
« Je remercie David pour cette opportunité, mais je suis venu ici pour me battre », a averti le boxeur originaire de Torreon. « Et j'ai bien l'intention de lui passer le K.-O. »
Le retour au bercail de Stevenson
Le gala de vendredi marquera également le grand retour d'Adonis Stevenson (13-1, 10 K.-O.), qui disputera un premier combat en sol québécois depuis septembre 2009. Le Longueuillois se mesurera à l'Américain Derek Edwards (25-1, 13 K.-O.) et le gagnant s'emparera du titre vacant des super-moyens de la NABA.
Après s'être avantageusement hissé dans les différents classements mondiaux en mettant la main sur les ceintures continentale des Amériques et internationale du WBC en 2008 et 2009, Stevenson a mis le cap sur les États-Unis, croyant que l'herbe était plus verte chez nos voisins du Sud.
L'expérience a cependant rapidement tourné au cauchemar, puisqu'il n'a finalement livré qu'un seul combat sous la férule du gérant Joe Duva, se faisant passer le knock-out dès le deuxième round par l'Américain Darnell Boone en avril 2010 au Maryland.
« Je pensais que tout était plus beau aux États-Unis », a admis Stevenson. « Mais j'ai frappé un mur. Je me suis rendu compte que j'étais vraiment mal entouré. »
L'ancien champion canadien des super-moyens a décidé de rentrer au bercail et semble déterminé à remettre sa carrière sur les rails. Il sait qu'une victoire sur Edwards lui permettra de se retrouver parmi les 15 premiers aspirants à la ceinture de la WBA.
« J'ai de beaux projets d'avenir avec GYM », a ajouté Stevenson. « Je devrai saisir la chance qu'on me donne de me battre avec un gars qui présente une aussi belle fiche. »
Par ailleurs, l'ancien champion amateur canadien des super-lourds Didier Bence effectuera ses débuts chez les professionnels contre l'Américain Leonard Coller (1-6). Bence a été médaillé de bronze aux Jeux panaméricains en 2007, après avoir notamment battu le champion amateur américain Mike Wilson à deux reprises. Le Montréalais était jusqu'à tout récemment considéré comme le plus bel espoir de boxe olympique depuis le médaillé d'or aux Jeux d'été de Séoul en 1988 Lennox Lewis.
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