Lucian Bute : «Je suis loin d'être fini»
Boxe mercredi, 31 oct. 2012. 16:07 vendredi, 13 déc. 2024. 19:13
MONTRÉAL - À tous ceux qui croient qu'il ne sera pas en mesure de se relever après sa percutante défaite par knock-out aux dépens de Carl Froch, Lucian Bute a un message clair.
« Je suis loin d'être fini », a lancé Bute, mercredi après-midi, pendant la conférence de presse faisant la promotion de son combat de samedi soir au Centre Bell contre Denis Grachev. « Je vais revenir, et plus fort que je ne l'étais avant. »
Bute (30-1, 24 K.-O.) a encore une fois assuré qu'il s'est complètement remis de la correction que lui a infligée Froch au mois de mai dernier à Nottingham en Angleterre. Étonnamment, il n'a pas été capable de garantir hors de tout doute une victoire sur Grachev (12-0-1, 8 K.-O.).
Bute a également rappelé que les derniers mois ont été particulièrement difficiles, mais qu'il a travaillé d'arrache-pied pour retrouver confiance en ses moyens. Il a notamment disputé plus de 70 rounds de sparring en compagnie du poids mi-lourd canadien Andrew Gardiner.
« Je suis très conscient de ce qui est arrivé en Angleterre », a avoué le boxeur québécois d'origine roumaine. « Je vais pouvoir me présenter sur le ring la tête haute, mes devoirs sont faits. »
« Gardiner est un adversaire tenace qui peut être très dur », a ajouté son entraîneur Stéphan Larouche. « C'est quelqu'un qui pourrait faire des ravages chez les mi-lourds ou les super-moyens s'il est bien encadré. »
« Mais j'ai confiance en mon homme, car il fait preuve de beaucoup de courage. Je suis convaincu qu'il va relever le défi et livrer une prestation à la hauteur de son talent. »
Fidèle à son habitude depuis le début de la semaine, Grachev a quant à lui été très peu loquace. Pince-sans-rire, il a annoncé qu'il troquerait son surnom « The Pirate » pour « Drago's son », en référence au personnage interprété par le Suédois Dolph Lundgren dans le film Rocky IV à qui il ressemble.
La boxe et rien d'autre pour Bute
Au-delà du combat qui marquera son retour dans l'arène un peu plus de cinq mois après la raclée subie contre Froch, le duel de samedi dictera évidemment la suite des choses pour Bute.
Même s'il a conclu une nouvelle entente de trois combats avec son promoteur InterBox, l'ancien champion des super-moyens de la IBF n'ira nulle part s'il ne parvient pas à convaincre que les événements du 26 mai dernier ne sont qu'un faux pas à son parcours jusque-là parfait.
« Si tout se passe bien, nous pourrons reprendre là où nous avions laissé avant le combat contre Froch », a expliqué le président d'InterBox Jean Bédard. « Un gars qui a été champion pendant près de cinq ans et qui a boxé sur HBO et Showtime ne repart pas à neuf. »
« Lucian avait une crédibilité et il ira la rechercher en battant Grachev. »
Bute et InterBox souhaitaient s'entendre à long terme afin de mettre en place un plan permettant au boxeur de se consacrer uniquement à son sport. L'importance de déléguer les tâches « administratives » semble être d'ailleurs l'enseignement le plus important des derniers mois.
« Le 26 mai, Lucian avait beaucoup de choses en tête, tandis que Froch n'avait que pour objectif de lui arracher la tête », a poursuivi M. Bédard. « Nous voulions revenir à ce que c'était lorsqu'il est devenu champion. Pour l'instant, il ne pense qu'à Grachev. »
Seule ombre au tableau, le retour de Bute à Montréal ne soulève pas la passion d'antan, puisque que seulement 7000 à 8000 spectateurs sont attendus. Une situation qui n'inquiète cependant pas outre mesure le promoteur.
« Je le répète depuis longtemps, mais les ventes à la télévision à la carte sont en augmentation constante », a relativisé M. Bédard. « Mais c'est évident que la défaite a influencé bien des Québécois qui se sont probablement dits qu'ils iraient regarder le combat dans un bar. »
Le premier combat de la soirée sera présenté à 19 h, tandis que la finale devrait commencer aux alentours de 22 h.
« Je suis loin d'être fini », a lancé Bute, mercredi après-midi, pendant la conférence de presse faisant la promotion de son combat de samedi soir au Centre Bell contre Denis Grachev. « Je vais revenir, et plus fort que je ne l'étais avant. »
Bute (30-1, 24 K.-O.) a encore une fois assuré qu'il s'est complètement remis de la correction que lui a infligée Froch au mois de mai dernier à Nottingham en Angleterre. Étonnamment, il n'a pas été capable de garantir hors de tout doute une victoire sur Grachev (12-0-1, 8 K.-O.).
Bute a également rappelé que les derniers mois ont été particulièrement difficiles, mais qu'il a travaillé d'arrache-pied pour retrouver confiance en ses moyens. Il a notamment disputé plus de 70 rounds de sparring en compagnie du poids mi-lourd canadien Andrew Gardiner.
« Je suis très conscient de ce qui est arrivé en Angleterre », a avoué le boxeur québécois d'origine roumaine. « Je vais pouvoir me présenter sur le ring la tête haute, mes devoirs sont faits. »
« Gardiner est un adversaire tenace qui peut être très dur », a ajouté son entraîneur Stéphan Larouche. « C'est quelqu'un qui pourrait faire des ravages chez les mi-lourds ou les super-moyens s'il est bien encadré. »
« Mais j'ai confiance en mon homme, car il fait preuve de beaucoup de courage. Je suis convaincu qu'il va relever le défi et livrer une prestation à la hauteur de son talent. »
Fidèle à son habitude depuis le début de la semaine, Grachev a quant à lui été très peu loquace. Pince-sans-rire, il a annoncé qu'il troquerait son surnom « The Pirate » pour « Drago's son », en référence au personnage interprété par le Suédois Dolph Lundgren dans le film Rocky IV à qui il ressemble.
La boxe et rien d'autre pour Bute
Au-delà du combat qui marquera son retour dans l'arène un peu plus de cinq mois après la raclée subie contre Froch, le duel de samedi dictera évidemment la suite des choses pour Bute.
Même s'il a conclu une nouvelle entente de trois combats avec son promoteur InterBox, l'ancien champion des super-moyens de la IBF n'ira nulle part s'il ne parvient pas à convaincre que les événements du 26 mai dernier ne sont qu'un faux pas à son parcours jusque-là parfait.
« Si tout se passe bien, nous pourrons reprendre là où nous avions laissé avant le combat contre Froch », a expliqué le président d'InterBox Jean Bédard. « Un gars qui a été champion pendant près de cinq ans et qui a boxé sur HBO et Showtime ne repart pas à neuf. »
« Lucian avait une crédibilité et il ira la rechercher en battant Grachev. »
Bute et InterBox souhaitaient s'entendre à long terme afin de mettre en place un plan permettant au boxeur de se consacrer uniquement à son sport. L'importance de déléguer les tâches « administratives » semble être d'ailleurs l'enseignement le plus important des derniers mois.
« Le 26 mai, Lucian avait beaucoup de choses en tête, tandis que Froch n'avait que pour objectif de lui arracher la tête », a poursuivi M. Bédard. « Nous voulions revenir à ce que c'était lorsqu'il est devenu champion. Pour l'instant, il ne pense qu'à Grachev. »
Seule ombre au tableau, le retour de Bute à Montréal ne soulève pas la passion d'antan, puisque que seulement 7000 à 8000 spectateurs sont attendus. Une situation qui n'inquiète cependant pas outre mesure le promoteur.
« Je le répète depuis longtemps, mais les ventes à la télévision à la carte sont en augmentation constante », a relativisé M. Bédard. « Mais c'est évident que la défaite a influencé bien des Québécois qui se sont probablement dits qu'ils iraient regarder le combat dans un bar. »
Le premier combat de la soirée sera présenté à 19 h, tandis que la finale devrait commencer aux alentours de 22 h.