Mario Latraverse devra s'expliquer
Boxe jeudi, 10 avr. 2008. 18:39 jeudi, 12 déc. 2024. 00:25
Soupçonné d'être en conflit d'intérêts, un dirigeant de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ), une société d'Etat, se retrouve dans les câbles.
Mario Latraverse, le directeur de la section Sports de combat à la Régie, est responsable de l'émission des permis pour la tenue des galas de boxe et du choix des arbitres officiant les combats. Or, il est en même temps à la tête de la Trans America Boxing, une entreprise qui tient un championnat de boxe et fait de la promotion de boxe.
Il s'agit d'un cas flagrant d'entorse à l'éthique, a fait valoir jeudi l'opposition péquiste, pour qui les activités de promotion de M. Latraverse sont incompatibles avec ses fonctions à la RACJ.
"Comment le ministre responsable de la Régie des alcools, des courses et des jeux explique-t-il qu'un de ses employés puisse être responsable d'autoriser des combats de boxe tout en possédant lui-même une entreprise de boxe?", a demandé le député péquiste Sylvain Simard, au cours de la période de questions à l'Assemblée nationale.
Le ministre responsable Jacques Dupuis a convenu que la situation de M. Latraverse posait un problème. Il a conséquemment mandaté la Régie de "faire une vérification" sur une situation potentielle de conflit d'intérêts.
"Cette vérification se fait au moment où nous nous parlons, et le président de la Régie des alcools, des courses et des jeux réagira ou agira en conséquence de cette affaire", a dit le ministre.
Mais le député péquiste a déploré "la mollesse" de la réponse du ministre, estimant que le double emploi de Mario Latraverse contrevient sans l'ombre d'un doute aux règles d'éthique en vigueur dans la fonction publique.
"M. Latraverse est propriétaire d'une entreprise qui est promoteur de boxe, en même temps il délivre des permis pour la tenue des combats. C'est lui qui désigne les officiels. (Pourtant) la loi est claire: le fonctionnaire ne peut avoir un intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et les devoirs de ses fonctions", a-t-il rappelé.
M. Dupuis a dit laisser à la haute direction de la RACJ le soin de statuer sur le sort de son directeur des Sports de combat.
"Je ne m'érigerai pas en juge sur la situation qui a été portée à ma connaissance (...) et je vais très certainement respecter l'indépendance du président de la Régie", a-t-il déclaré.
Mario Latraverse, le directeur de la section Sports de combat à la Régie, est responsable de l'émission des permis pour la tenue des galas de boxe et du choix des arbitres officiant les combats. Or, il est en même temps à la tête de la Trans America Boxing, une entreprise qui tient un championnat de boxe et fait de la promotion de boxe.
Il s'agit d'un cas flagrant d'entorse à l'éthique, a fait valoir jeudi l'opposition péquiste, pour qui les activités de promotion de M. Latraverse sont incompatibles avec ses fonctions à la RACJ.
"Comment le ministre responsable de la Régie des alcools, des courses et des jeux explique-t-il qu'un de ses employés puisse être responsable d'autoriser des combats de boxe tout en possédant lui-même une entreprise de boxe?", a demandé le député péquiste Sylvain Simard, au cours de la période de questions à l'Assemblée nationale.
Le ministre responsable Jacques Dupuis a convenu que la situation de M. Latraverse posait un problème. Il a conséquemment mandaté la Régie de "faire une vérification" sur une situation potentielle de conflit d'intérêts.
"Cette vérification se fait au moment où nous nous parlons, et le président de la Régie des alcools, des courses et des jeux réagira ou agira en conséquence de cette affaire", a dit le ministre.
Mais le député péquiste a déploré "la mollesse" de la réponse du ministre, estimant que le double emploi de Mario Latraverse contrevient sans l'ombre d'un doute aux règles d'éthique en vigueur dans la fonction publique.
"M. Latraverse est propriétaire d'une entreprise qui est promoteur de boxe, en même temps il délivre des permis pour la tenue des combats. C'est lui qui désigne les officiels. (Pourtant) la loi est claire: le fonctionnaire ne peut avoir un intérêt direct ou indirect dans une entreprise qui met en conflit son intérêt personnel et les devoirs de ses fonctions", a-t-il rappelé.
M. Dupuis a dit laisser à la haute direction de la RACJ le soin de statuer sur le sort de son directeur des Sports de combat.
"Je ne m'érigerai pas en juge sur la situation qui a été portée à ma connaissance (...) et je vais très certainement respecter l'indépendance du président de la Régie", a-t-il déclaré.