Merci champion!
Boxe dimanche, 30 mai 2010. 15:22 mercredi, 11 déc. 2024. 19:28
Depuis 1999, j'ai assisté à pratiquement tous les galas de boxe d'envergure au Québec. À mes débuts, Éric Lucas n'était pas encore champion du monde, loin de là! La première fois que je l'ai vu boxer, il affrontait Alex Hilton au centre Molson! Fathi Missaoui, Leonard Dorin et Hercules Kyvelos participaient également à ce programme.
J'ai assisté aux 13 combats suivants de Lucas. Mon rôle de journaliste de boxe m'a notamment permis de le suivre au Connecticut, en Allemagne et au Danemark. Ces occasions m'ont permis de développer une amitié avec lui. Éric Lucas est le seul boxeur qui me rend vraiment nerveux lorsqu'il monte sur le ring. Ma carrière a un peu progressé en même temps que la sienne. Pendant que je développais une certaine crédibilité de journaliste de boxe, lui, il affrontait des boxeurs du top 10 mondial et faisait de plus en plus écarquiller les yeux. On a arrêté de croire que Lucas ne serait qu'un champion canadien et Yvon Michel, son promoteur à l'époque, lui a donné l'opportunité dont rêve tout boxeur : un combat de champion du monde! Je me souviendrai toujours de son percutant K.-O. face Glen Catley, en 2001, lui permettant de mettre la main sur la ceinture WBC. Certainement le plus beau moment de ma carrière dans le monde du sport.
J'étais encore nerveux vendredi soir, au Colisée de Québec. D'autant plus que je ne m'attendais pas du tout à une victoire de sa part. Le défi était trop grand. Même Lucian Bute et Otis Grant n'y croyaient pas. Bute le disait à mots couverts alors que Grant me l'a avoué en entrevue.
Lucas a livré une performance très honorable. Il a encore démontré du cran et du courage, à l'image de sa carrière. À 39 ans (ou presque), il aura réussi à remporter trois des huit rounds face à un boxeur comme Librado Andrade. Lorsque le combat a été stoppé, deux des trois juges affichaient une carte de 78-74 en faveur du Mexicain. Le 3e juge avait un pointage de 77-75.
Après la décision, Andrade a soulevé Lucas! Quelle classe. J'en avais la chair de poule! Un beau moment. Une belle histoire.
Lucas accroche les gants. Pour de bon cette fois. J'ai seulement envie de lui dire merci! Merci Éric! Merci champion! Merci pour ces beaux moments que tu m'auras fait vivre. Merci pour ta gentillesse et ta disponibilité. Ta place est réservée au panthéon des sports!
Une sous-carte ordinaire
J'ai été un peu déçu par certains combats présentés en sous-carte de ce gala. Les adversaires d'Éric Martel et de Mikael Zewski n'avaient pas d'affaires sur le ring! D'ailleurs, après la pesée officielle, Chad Thrun, qui concédait 30 livres à Martel, a téléphoné à sa femme pour lui dire de bien regarder la télévision, qu'elle apercevrait probablement ses semelles de bottines! C'est la première fois de que j'entends un boxeur s'avouer vaincu la veille d'un combat!
On se souviendra surtout de Thrun pour son bronzage de fermier!
John Hoffman non plus n'était pas de taille pour Zewski. Je comprends que les jeunes boxeurs doivent progresser mais il y a des limites à affronter des faire-valoirs.
St-Juste a raté une belle occasion
Parlant de déception, Renan St-Juste a failli à la tâche. St-Juste a raté une belle occasion de se faire valoir à la télévision américaine, s'inclinant face à Marcus Upshaw, dans un combat soporifique.
Les dirigeants de HBO avaient avisé Interbox qu'ils avaient des plans pour St-Juste, advenant une victoire de ce dernier. Il peut oublier ça!
St-Juste n'avait pas le même mordant qu'à l'habitude, il n'a jamais su s'adapter à la longue portée de son adversaire. Blessé aux côtes, St-Juste n'aurait pas pu s'entraîner à sa guise, ce qui expliquerait cette mauvaise performance
Oubliez la Roumanie
Jean Bédard a confirmé que le prochain combat de Lucian Bute ne serait probablement pas le 24 juillet en Roumanie. La situation économique précaire qui prévaut là-bas n'est pas propice à la présentation d'un tel évènement.
Le prochain combat de Bute devrait donc être en septembre ou en octobre. L'endroit et le nom de l'adversaire seront discutés au cours des prochains jours.
J'ai assisté aux 13 combats suivants de Lucas. Mon rôle de journaliste de boxe m'a notamment permis de le suivre au Connecticut, en Allemagne et au Danemark. Ces occasions m'ont permis de développer une amitié avec lui. Éric Lucas est le seul boxeur qui me rend vraiment nerveux lorsqu'il monte sur le ring. Ma carrière a un peu progressé en même temps que la sienne. Pendant que je développais une certaine crédibilité de journaliste de boxe, lui, il affrontait des boxeurs du top 10 mondial et faisait de plus en plus écarquiller les yeux. On a arrêté de croire que Lucas ne serait qu'un champion canadien et Yvon Michel, son promoteur à l'époque, lui a donné l'opportunité dont rêve tout boxeur : un combat de champion du monde! Je me souviendrai toujours de son percutant K.-O. face Glen Catley, en 2001, lui permettant de mettre la main sur la ceinture WBC. Certainement le plus beau moment de ma carrière dans le monde du sport.
J'étais encore nerveux vendredi soir, au Colisée de Québec. D'autant plus que je ne m'attendais pas du tout à une victoire de sa part. Le défi était trop grand. Même Lucian Bute et Otis Grant n'y croyaient pas. Bute le disait à mots couverts alors que Grant me l'a avoué en entrevue.
Lucas a livré une performance très honorable. Il a encore démontré du cran et du courage, à l'image de sa carrière. À 39 ans (ou presque), il aura réussi à remporter trois des huit rounds face à un boxeur comme Librado Andrade. Lorsque le combat a été stoppé, deux des trois juges affichaient une carte de 78-74 en faveur du Mexicain. Le 3e juge avait un pointage de 77-75.
Après la décision, Andrade a soulevé Lucas! Quelle classe. J'en avais la chair de poule! Un beau moment. Une belle histoire.
Lucas accroche les gants. Pour de bon cette fois. J'ai seulement envie de lui dire merci! Merci Éric! Merci champion! Merci pour ces beaux moments que tu m'auras fait vivre. Merci pour ta gentillesse et ta disponibilité. Ta place est réservée au panthéon des sports!
Une sous-carte ordinaire
J'ai été un peu déçu par certains combats présentés en sous-carte de ce gala. Les adversaires d'Éric Martel et de Mikael Zewski n'avaient pas d'affaires sur le ring! D'ailleurs, après la pesée officielle, Chad Thrun, qui concédait 30 livres à Martel, a téléphoné à sa femme pour lui dire de bien regarder la télévision, qu'elle apercevrait probablement ses semelles de bottines! C'est la première fois de que j'entends un boxeur s'avouer vaincu la veille d'un combat!
On se souviendra surtout de Thrun pour son bronzage de fermier!
John Hoffman non plus n'était pas de taille pour Zewski. Je comprends que les jeunes boxeurs doivent progresser mais il y a des limites à affronter des faire-valoirs.
St-Juste a raté une belle occasion
Parlant de déception, Renan St-Juste a failli à la tâche. St-Juste a raté une belle occasion de se faire valoir à la télévision américaine, s'inclinant face à Marcus Upshaw, dans un combat soporifique.
Les dirigeants de HBO avaient avisé Interbox qu'ils avaient des plans pour St-Juste, advenant une victoire de ce dernier. Il peut oublier ça!
St-Juste n'avait pas le même mordant qu'à l'habitude, il n'a jamais su s'adapter à la longue portée de son adversaire. Blessé aux côtes, St-Juste n'aurait pas pu s'entraîner à sa guise, ce qui expliquerait cette mauvaise performance
Oubliez la Roumanie
Jean Bédard a confirmé que le prochain combat de Lucian Bute ne serait probablement pas le 24 juillet en Roumanie. La situation économique précaire qui prévaut là-bas n'est pas propice à la présentation d'un tel évènement.
Le prochain combat de Bute devrait donc être en septembre ou en octobre. L'endroit et le nom de l'adversaire seront discutés au cours des prochains jours.