Mikaël Zewski chez les professionnels
Boxe vendredi, 18 déc. 2009. 10:27 jeudi, 12 déc. 2024. 09:09
Après avoir connu une excellente première saison au sein de l'équipe canadienne de boxe, Mikaël Zewski a reçu une offre qu'il ne pouvait refuser et fera donc le saut chez les professionnels.
Cinquième dans la catégorie des moins de 69 kg aux derniers Championnats du monde présentés à Milan, en septembre, le Trifluvien a accepté la proposition du groupe américain TKO Promotion.
« C'est l'accomplissement d'un rêve. Quand j'étais jeune, je voulais un jour vivre de la boxe, a mentionné Zewski en entrevue à Sportcom. Je suis content parce que je vais être un peu comme leur tête d'affiche. C'est une jeune compagnie de promotion, mais les dirigeants ont beaucoup d'argent et se sont entourés de personnes qui connaissent beaucoup la boxe. Ils savent où ils s'en vont. »
L'athlète de 20 ans, qui pratique son sport depuis l'âge de 9 ans, emménagera dans une nouvelle maison sous peu à Trois-Rivières, mais poursuivra son association avec le club Empire de Québec et l'entraîneur François Duguay. Une à deux fois par semaine, il se rendra dans la Vieille Capitale pour s'entraîner.
Il passera cependant beaucoup de temps en compagnie de son père Jean, son « entraîneur numéro un ». Ce dernier assumera également un rôle de cogérance avec TKO Promotion. « Nous gardons un certain contrôle sur ma carrière », s'est réjoui celui qui passera de la catégorie des 69 kg (152 livres) à celle des 147 livres (mi-moyens) et qui devrait disputer sept combats en 2010.
Un peu une perte de temps
En passant chez les professionnels, Zewski a fait une croix sur les Jeux olympiques de Londres en 2012. Le principal intéressé sait que l'expérience aurait pu être intéressante, mais ses récents bons résultats lui ont ouvert des portes qu'il n'a pas voulu refermer.
Rappelons qu'aux mondiaux de Milan, le Québécois avait vaincu le Cubain et vice-champion olympique Carlos Suarez Banteux. De plus, l'Allemand qui a été couronné champion mondial avait également été l'une de ses victimes quelques mois plus tôt.
« Aux Olympiques, ça va être encore les mêmes gars qui vont être là. J'aurais donc seulement reporté à plus tard ma signature avec une organisation professionnelle. Ça aurait été un peu une perte de temps », a expliqué le principal intéressé.
« Chez les amateurs, chaque combat que tu fais est un gros combat. Tu te bats tout le temps contre un champion russe, allemand ou cubain. Aussi, tu peux te battre deux, trois ou quatre fois dans la semaine et il faut que tu fasses le poids à chaque fois. Chez les professionnels, c'est un combat à la fois et tu dois faire le poids la veille. Du point de vue de la qualité de vie, c'est mieux. »
La place, les États-Unis
La boxe professionnelle québécoise connaît de beaux jours et Zewski aurait bien pu en être un acteur. TKO Promotion a toutefois profité de l'attrait que le pays de l'Oncle Sam exerce sur le Trifluvien.
« La place de la boxe professionnelle, c'est aux États-Unis, à Las Vegas et à New York. C'est comme pour le hockey, la place c'est Montréal. Je ne pouvais pas repousser cette chance de me battre aux États-Unis. En plus, le contrat qu'ils m'ont offert, c'est dur à battre », a avoué celui qui devrait œuvrer souvent sur la côte est des États-Unis.
Cinquième dans la catégorie des moins de 69 kg aux derniers Championnats du monde présentés à Milan, en septembre, le Trifluvien a accepté la proposition du groupe américain TKO Promotion.
« C'est l'accomplissement d'un rêve. Quand j'étais jeune, je voulais un jour vivre de la boxe, a mentionné Zewski en entrevue à Sportcom. Je suis content parce que je vais être un peu comme leur tête d'affiche. C'est une jeune compagnie de promotion, mais les dirigeants ont beaucoup d'argent et se sont entourés de personnes qui connaissent beaucoup la boxe. Ils savent où ils s'en vont. »
L'athlète de 20 ans, qui pratique son sport depuis l'âge de 9 ans, emménagera dans une nouvelle maison sous peu à Trois-Rivières, mais poursuivra son association avec le club Empire de Québec et l'entraîneur François Duguay. Une à deux fois par semaine, il se rendra dans la Vieille Capitale pour s'entraîner.
Il passera cependant beaucoup de temps en compagnie de son père Jean, son « entraîneur numéro un ». Ce dernier assumera également un rôle de cogérance avec TKO Promotion. « Nous gardons un certain contrôle sur ma carrière », s'est réjoui celui qui passera de la catégorie des 69 kg (152 livres) à celle des 147 livres (mi-moyens) et qui devrait disputer sept combats en 2010.
Un peu une perte de temps
En passant chez les professionnels, Zewski a fait une croix sur les Jeux olympiques de Londres en 2012. Le principal intéressé sait que l'expérience aurait pu être intéressante, mais ses récents bons résultats lui ont ouvert des portes qu'il n'a pas voulu refermer.
Rappelons qu'aux mondiaux de Milan, le Québécois avait vaincu le Cubain et vice-champion olympique Carlos Suarez Banteux. De plus, l'Allemand qui a été couronné champion mondial avait également été l'une de ses victimes quelques mois plus tôt.
« Aux Olympiques, ça va être encore les mêmes gars qui vont être là. J'aurais donc seulement reporté à plus tard ma signature avec une organisation professionnelle. Ça aurait été un peu une perte de temps », a expliqué le principal intéressé.
« Chez les amateurs, chaque combat que tu fais est un gros combat. Tu te bats tout le temps contre un champion russe, allemand ou cubain. Aussi, tu peux te battre deux, trois ou quatre fois dans la semaine et il faut que tu fasses le poids à chaque fois. Chez les professionnels, c'est un combat à la fois et tu dois faire le poids la veille. Du point de vue de la qualité de vie, c'est mieux. »
La place, les États-Unis
La boxe professionnelle québécoise connaît de beaux jours et Zewski aurait bien pu en être un acteur. TKO Promotion a toutefois profité de l'attrait que le pays de l'Oncle Sam exerce sur le Trifluvien.
« La place de la boxe professionnelle, c'est aux États-Unis, à Las Vegas et à New York. C'est comme pour le hockey, la place c'est Montréal. Je ne pouvais pas repousser cette chance de me battre aux États-Unis. En plus, le contrat qu'ils m'ont offert, c'est dur à battre », a avoué celui qui devrait œuvrer souvent sur la côte est des États-Unis.