Monshipour: le phénomène des super-coqs
Boxe vendredi, 6 mai 2005. 13:43 dimanche, 15 déc. 2024. 01:54
MARSEILLE (AFP) - Confirmé en WBA, Mahyar Monshipour est resté le phénomène des super-coqs de la planète en désintégrant la résistance du Japonais Shigeru Nakazato, mis KO à la 6e reprise, au terme d'une hallucinante avalanche de coups, vendredi soir à Marseille.
A 30 ans et à l'occasion de sa 4e défense, le démolisseur poitevin a ainsi lancé un défi, à distance, en vue d'une réunification, à l'emblématique Mexicain Oscar Larios, sa cible (WBC) privilégiée, lequel avait dû aller, par deux fois, à la limite des douze reprises, pour écarter le Nippon.
Afin de donner toute la signification à la 27 victoire (dont 18 avant la limite) du pugiliste d'origine iranienne, convient-il de mettre en exergue le courage et, même, la puissance de l'homme de l'Ile d'Okinawa qui boxait pour la première fois hors du pays du Soleil Levant.
Le combat a en effet été d'une rare intensité entre deux gaillards ayant choisi l'épreuve de force et qui, tour à tour, se sont secoués. Mais, les impacts les plus nets ont toutefois été l'oeuvre de Mahyar Monshipour, véritable bûcheron, pourtant coupé à l'arcade droite au 3e round.
Petit bonhomme
Nakazato (32 ans) a eu l'occasion de faire preuve d'étonnantes qualités d'encaisseur pour ne pas mettre un genou à terre plus tôt. On lui a vu le regard tantôt révulsé, puis le corps tituber et, surtout, à deux reprises, sauvé par le gong, les genoux se dérobant manifestement au 3e.
Le dénouement devait, enfin, survenir au 6e round, après une énième série farouchement délivré par le tenant du titre: un crochet du droit atteignait de plein fouet le visage rougi du challengeur, brisé pour le compte, à la grande joie des 7.000 spectateurs du Palais des Sports.
Sigheru Nakazato enregistrait alors la 8e défaite de sa carrière (pour 24 victoires et 1 nul), de celles dont on se relève difficilement, surtout à 32 ans.
Au contraire, le protégé de Michel Acariès (qui ne souhaite pas s'attarder sur les rings) pouvait ambitionner de rejoindre le lourd-léger Jean-Marc Mormeck, ayant tour à tour accroché les ceintures WBA et WBC, dans une logique d'une réunification à laquelle il songe depuis longtemps.
Après avoir conquis la capitale, Mahyar Monshipour a donc séduit le public phocéen. "Vous avez l'habitude d'applaudir les gros costauds comme Mormeck, je vous remercie d'avoir accueilli de la sorte un petit bonhomme comme moi, a-t-il lancé à l'assistance. Je peux vous dire merci".
A 30 ans et à l'occasion de sa 4e défense, le démolisseur poitevin a ainsi lancé un défi, à distance, en vue d'une réunification, à l'emblématique Mexicain Oscar Larios, sa cible (WBC) privilégiée, lequel avait dû aller, par deux fois, à la limite des douze reprises, pour écarter le Nippon.
Afin de donner toute la signification à la 27 victoire (dont 18 avant la limite) du pugiliste d'origine iranienne, convient-il de mettre en exergue le courage et, même, la puissance de l'homme de l'Ile d'Okinawa qui boxait pour la première fois hors du pays du Soleil Levant.
Le combat a en effet été d'une rare intensité entre deux gaillards ayant choisi l'épreuve de force et qui, tour à tour, se sont secoués. Mais, les impacts les plus nets ont toutefois été l'oeuvre de Mahyar Monshipour, véritable bûcheron, pourtant coupé à l'arcade droite au 3e round.
Petit bonhomme
Nakazato (32 ans) a eu l'occasion de faire preuve d'étonnantes qualités d'encaisseur pour ne pas mettre un genou à terre plus tôt. On lui a vu le regard tantôt révulsé, puis le corps tituber et, surtout, à deux reprises, sauvé par le gong, les genoux se dérobant manifestement au 3e.
Le dénouement devait, enfin, survenir au 6e round, après une énième série farouchement délivré par le tenant du titre: un crochet du droit atteignait de plein fouet le visage rougi du challengeur, brisé pour le compte, à la grande joie des 7.000 spectateurs du Palais des Sports.
Sigheru Nakazato enregistrait alors la 8e défaite de sa carrière (pour 24 victoires et 1 nul), de celles dont on se relève difficilement, surtout à 32 ans.
Au contraire, le protégé de Michel Acariès (qui ne souhaite pas s'attarder sur les rings) pouvait ambitionner de rejoindre le lourd-léger Jean-Marc Mormeck, ayant tour à tour accroché les ceintures WBA et WBC, dans une logique d'une réunification à laquelle il songe depuis longtemps.
Après avoir conquis la capitale, Mahyar Monshipour a donc séduit le public phocéen. "Vous avez l'habitude d'applaudir les gros costauds comme Mormeck, je vous remercie d'avoir accueilli de la sorte un petit bonhomme comme moi, a-t-il lancé à l'assistance. Je peux vous dire merci".