Monshipour veut rester au sommet
Boxe vendredi, 6 mai 2005. 13:37 mercredi, 11 déc. 2024. 22:40
MARSEILLE (AP) - Le petit taureau Mahyar Monshipour va défendre vendredi à Marseille pour la quatrième fois son titre de champion du monde WBA des poids super-coqs, face à son challenger japonais Shigero Nakazato.
A 30 ans, le noble boxeur d'origine iranienne semble dans la plénitude de son art. Depuis 15 combats livrés sous la direction de Mohamed Bennama, il n'est pas allé une seule fois au tapis, et il reste sur sept affrontements victorieux avant la limite.
Monshipour, qui a longtemps mangé de la vache enragée, est devenu champion du monde en détrônant Salim Medjkoune le 4 juillet 2003 à Poitiers, sa ville d'adoption après son exil d'Iran.
Il a depuis défendu victorieusement sa couronne mondiale à trois reprises, et espère continuer face à Nakazato qui compte sept défaites en 32 combats.
"Si je devais perdre, j'arrêterais la boxe", a déclaré Monshipour, qui ne conçoit plus la défaite après avoir surmonté les nombreux coups durs de la vie. Car abandonné par sa mère en Iran, il s'est forgé au mental ses qualités de boxeur et d'homme, après avoir débarqué seul en France à l'âge de 11 ans.
Monshipour est un terrible combattant, comme en témoigne un palmarès marqué par 26 victoires en 30 combats, dont 17 avant la limite.
Il est aussi un inlassable travailleur des rings, s'étant astreint à 170 rounds d'entraînement avant d'affronter Shigero Nakazato.
Pour jauger l'état de forme de ses opposants, Monshipour possède une arme infaillible: "Je regarde le rythme respiratoire de mon adversaire, et je sais où il en est. Je regarde son ventre, s'il n'a pas récupéré au bout d'une minute, c'est vraiment le repère", expliquait Monshipour samedi, dans une interview accordée à "L'Equipe Magazine".
Très fier d'être devenu français, Monshipour explique que sa farouche volonté de gagner vient aussi de son éducation perse. "C'est un peu la culture iranienne inculquée très jeune. Il faut être le premier à lever la main pour donner une bonne réponse à l'école, il faut franchir la ligne le premier à la course à pied... Cette compétition m'a forgé un mental de battant, même si je suis parti très tôt de ce pays. Je resterai à vie le premier boxeur d'origine iranienne à avoir conquis un titre mondial. C'est une grande fierté", a-t-il dit à Canal Plus, diffuseur du combat.
Après ce championnat du monde prévu en 12 rounds de trois minutes, l'autre combat vedette de la soirée verra la Marseillaise Myriam Lamare défendre son titre WBA des super-légers face à l'Ukrainienne Elena Tverdokhleb, en 10 reprises de deux minutes.
A 30 ans, le noble boxeur d'origine iranienne semble dans la plénitude de son art. Depuis 15 combats livrés sous la direction de Mohamed Bennama, il n'est pas allé une seule fois au tapis, et il reste sur sept affrontements victorieux avant la limite.
Monshipour, qui a longtemps mangé de la vache enragée, est devenu champion du monde en détrônant Salim Medjkoune le 4 juillet 2003 à Poitiers, sa ville d'adoption après son exil d'Iran.
Il a depuis défendu victorieusement sa couronne mondiale à trois reprises, et espère continuer face à Nakazato qui compte sept défaites en 32 combats.
"Si je devais perdre, j'arrêterais la boxe", a déclaré Monshipour, qui ne conçoit plus la défaite après avoir surmonté les nombreux coups durs de la vie. Car abandonné par sa mère en Iran, il s'est forgé au mental ses qualités de boxeur et d'homme, après avoir débarqué seul en France à l'âge de 11 ans.
Monshipour est un terrible combattant, comme en témoigne un palmarès marqué par 26 victoires en 30 combats, dont 17 avant la limite.
Il est aussi un inlassable travailleur des rings, s'étant astreint à 170 rounds d'entraînement avant d'affronter Shigero Nakazato.
Pour jauger l'état de forme de ses opposants, Monshipour possède une arme infaillible: "Je regarde le rythme respiratoire de mon adversaire, et je sais où il en est. Je regarde son ventre, s'il n'a pas récupéré au bout d'une minute, c'est vraiment le repère", expliquait Monshipour samedi, dans une interview accordée à "L'Equipe Magazine".
Très fier d'être devenu français, Monshipour explique que sa farouche volonté de gagner vient aussi de son éducation perse. "C'est un peu la culture iranienne inculquée très jeune. Il faut être le premier à lever la main pour donner une bonne réponse à l'école, il faut franchir la ligne le premier à la course à pied... Cette compétition m'a forgé un mental de battant, même si je suis parti très tôt de ce pays. Je resterai à vie le premier boxeur d'origine iranienne à avoir conquis un titre mondial. C'est une grande fierté", a-t-il dit à Canal Plus, diffuseur du combat.
Après ce championnat du monde prévu en 12 rounds de trois minutes, l'autre combat vedette de la soirée verra la Marseillaise Myriam Lamare défendre son titre WBA des super-légers face à l'Ukrainienne Elena Tverdokhleb, en 10 reprises de deux minutes.