(RDS) - Stéphane Ouellet annonçait lundi qu'il abandonnait l'idée d'un retour à la boxe avec Fernand Marcotte comme entraîneur. Aujourd'hui, il ne serait plus question d'accrocher les gants! Ouellet ne s'en cache pas, il a besoin d'argent et c'est la raison pour laquelle il souhaite poursuivre sa carrière. D'ailleurs, il était de retour au gymnase de Marcotte cet après-midi.

C'est un nouvel épisode dans la tumultueuse vie Ouellet.

"Après son cinglant revers face à Joachim Alcine, Ouellet était décidé à accrocher les gants. Encore une fois, il change d'idée et décide de revenir sur le ring.

Le poète est difficile à suivre. Que veut-t-il vraiment? Il ne semble pas le savoir lui-même.

"Stéphane n'est pas un gars stable. Beaucoup de gens veulent prendre avantage de lui", a indiqué Otis Grant.

"À sa place je raccrocherais. S'il veut revenir, il doit être vraiment décidé. La boxe professionel n'est pas un jeu. Tu peux subir des blessures", a souligné David Cadieux.

Régis Lévesque lui fait miroiter l'idée d'un affrontement face à Alex Hilton, à Québec, au mois de mai.

Il y aura toujours un promoteur qui voudra se servir de la popularité de Ouellet.

"Les gars veulent prendre avantage de ça, car lorsqu'il boxe, les promoteurs font de l'argent", a indiqué Grant.

"Il n'a pas sa place dans le même ring que Joachim Alcine. Toutefois, j'ai appris que Yvon Michel aurait offert à Régis Lévesque de l'opposer à Jean Pascal", a affirmé Guy Émond.

La plupart des amateurs et boxeurs rencontrés souhaitent que les promoteurs cessent de vivre dans le passé, s'accrochant à Ouellet ou aux frères Hilton. Il est grand temps de tourner la page.

"C'est du passé, les gars ont fait leurs preuves. Maintenant, c'est place aux nouveaux noms", a souligné Cadieux.

Ouellet ne semble plus avoir les aptitudes requises pour boxer. La régie des alcools, des courses et des jeux est chargée de veiller à la sécurité des boxeurs afin d'éviter les accidents sur le ring. Justement, son permis de boxeur expirera bientôt. Sera-t-il renouvelé? C'est ce que nous saurons sous peu.