Pascal-Hopkins : une conférence agitée
Boxe mercredi, 15 déc. 2010. 13:45 jeudi, 12 déc. 2024. 13:56
Francis Paquin
QUÉBEC - Il n'a finalement pas fallu attendre jusqu'à samedi pour que Jean Pascal et Bernard Hopkins s'échangent des coups.
Les deux boxeurs ont en effet dû être séparés, mercredi midi, après que l'aspirant âgé de 45 ans eut subtilisé des mains du maire de Québec, Régis Labeaume, une des ceintures du champion avant que ne soit prise la traditionnelle photo suivant la conférence de presse présentée à l'Hôtel de Ville.
Hopkins y est allé de ce coup d'éclat à la suite d'une remarque de Pascal, alors qu'il répondait à une question d'un journaliste anglophone. Le Québécois a justifié que le fait que la majorité des propos tenus l'étaient en français pour la simple et unique raison que nous étions sur son territoire.
Et dire que le pugiliste de Philadelphie avait été plutôt avare de mots jusque-là, se contentant de dire à la horde de gens sur place : « savourez le combat. » Hopkins a ensuite esquivé les questions des journalistes francophones présents, souhaitant plutôt s'adresser au représentant du réseau américain Showtime, avec qui il est lié depuis de nombreuses années. The Executioner doit d'ailleurs s'entraîner en public demain, cela promet.
Cette prise de bec a assurément été le fait saillant de ce point de presse, où Pascal a réitéré une fois de plus son désir d'offrir un cadeau de Noël à ses partisans non sans écorcher une première fois son rival un passage.
« J'avais dit que le boxeur le plus intelligent l'emporterait et lui m'a ensuite traité d'idiot », a lancé le Lavallois. « J'ai bien hâte de voir ce sera qui finalement le petit con. »
Le promoteur Yvon Michel a également lui aussi tenu à rappeler les qualités de son poulain, mais aussi celles de celui qui en découdra avec lui dans le ring.
« Jean est jeune et ambitieux, et il écrira une page d'histoire de la boxe au Québec et au Canada », a déclaré le président du Groupe Yvon Michel. « Jean aurait pu opter pour une défense optionnelle facile, mais il a plutôt choisi de se mesurer à l'adversaire le plus difficile possible. »
L'entraîneur de Pascal, Marc Ramsay, était bien évidemment très fier du travail de son protégé pendant leur long et exténuant camp d'entraînement qui a eu lieu en Floride.
« Jean ne le sait pas, mais nous avons continuellement cherché à lui compliquer l'existence », a expliqué Ramsay. « Restez attentif samedi, car lorsqu'une Formule 1 comme Jean décolle, ça va vite! »
La confiance n'est cependant pas un sentiment exclusif au clan du champion, puisque celui de l'aspirant est également convaincu que pour une énième fois, il choquera le monde de la boxe.
« S'il y a une chose qu'on ne peut pas voir chez Bernard, c'est son ambition », a indiqué l'entraîneur de Hopkins Naazim Richardson. « Je crois que les gens ne le respectent pas assez. »
Un point de vue partagé par le président et directeur général de Golden Boy Promotions, Richard Schaefer.
« Chaque fois, il a toujours réussi à faire mentir tout le monde », a ajouté Schaefer. « Soyez assurés qu'il le parviendra encore samedi et qu'il deviendra le plus vieux champion de l'histoire. »
Hopkins pourrait battre la marque de George Foreman, qui s'était emparé des titres des lourds de la WBA et de l'IBF en prenant la mesure de Michael Moorer, le 5 novembre 1994 à l'âge de 45 ans.
Plus de 16 500 spectateurs sont attendus au Colisée Pepsi samedi et en plus de la rencontre au sommet Pascal-Hopkins dans laquelle les ceintures WBC, WBC de diamants, IBO et The Ring seront en jeu, les amateurs auront la chance de voir à l'œuvre trois des meilleurs boxeurs de la région : Kevin Bizier, Pier-Olivier Côté et Éric Martel Bahoeli.
Le mi-moyen Bizier (12-0, 8 K.-O.) croisera le fer avec Ronnie Warrior fils (13-3-1, 4 K.-O.), le léger Côté (13-0, 8 K.-O.) se mesurera à Cesar Soriano (21-25, 13 K.-O.), qui a déjà été classé mondialement, tandis que lourd Martel Bahoeli (5-0, 3 K.-O.) affrontera Ruben Rivera (3-4, 1 K.-O.).
Le super-mi-moyen trifluvien Mikael Zewski (5-0, 3 K.-O.), un protégé de Golden Boy Promotions, sera également de la partie, il se battra contre le Montréalais Leonardo Rojas (8-11-3, 2 K.-O.).
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Les deux boxeurs ont en effet dû être séparés, mercredi midi, après que l'aspirant âgé de 45 ans eut subtilisé des mains du maire de Québec, Régis Labeaume, une des ceintures du champion avant que ne soit prise la traditionnelle photo suivant la conférence de presse présentée à l'Hôtel de Ville.
Hopkins y est allé de ce coup d'éclat à la suite d'une remarque de Pascal, alors qu'il répondait à une question d'un journaliste anglophone. Le Québécois a justifié que le fait que la majorité des propos tenus l'étaient en français pour la simple et unique raison que nous étions sur son territoire.
Et dire que le pugiliste de Philadelphie avait été plutôt avare de mots jusque-là, se contentant de dire à la horde de gens sur place : « savourez le combat. » Hopkins a ensuite esquivé les questions des journalistes francophones présents, souhaitant plutôt s'adresser au représentant du réseau américain Showtime, avec qui il est lié depuis de nombreuses années. The Executioner doit d'ailleurs s'entraîner en public demain, cela promet.
Cette prise de bec a assurément été le fait saillant de ce point de presse, où Pascal a réitéré une fois de plus son désir d'offrir un cadeau de Noël à ses partisans non sans écorcher une première fois son rival un passage.
« J'avais dit que le boxeur le plus intelligent l'emporterait et lui m'a ensuite traité d'idiot », a lancé le Lavallois. « J'ai bien hâte de voir ce sera qui finalement le petit con. »
Le promoteur Yvon Michel a également lui aussi tenu à rappeler les qualités de son poulain, mais aussi celles de celui qui en découdra avec lui dans le ring.
« Jean est jeune et ambitieux, et il écrira une page d'histoire de la boxe au Québec et au Canada », a déclaré le président du Groupe Yvon Michel. « Jean aurait pu opter pour une défense optionnelle facile, mais il a plutôt choisi de se mesurer à l'adversaire le plus difficile possible. »
L'entraîneur de Pascal, Marc Ramsay, était bien évidemment très fier du travail de son protégé pendant leur long et exténuant camp d'entraînement qui a eu lieu en Floride.
« Jean ne le sait pas, mais nous avons continuellement cherché à lui compliquer l'existence », a expliqué Ramsay. « Restez attentif samedi, car lorsqu'une Formule 1 comme Jean décolle, ça va vite! »
La confiance n'est cependant pas un sentiment exclusif au clan du champion, puisque celui de l'aspirant est également convaincu que pour une énième fois, il choquera le monde de la boxe.
« S'il y a une chose qu'on ne peut pas voir chez Bernard, c'est son ambition », a indiqué l'entraîneur de Hopkins Naazim Richardson. « Je crois que les gens ne le respectent pas assez. »
Un point de vue partagé par le président et directeur général de Golden Boy Promotions, Richard Schaefer.
« Chaque fois, il a toujours réussi à faire mentir tout le monde », a ajouté Schaefer. « Soyez assurés qu'il le parviendra encore samedi et qu'il deviendra le plus vieux champion de l'histoire. »
Hopkins pourrait battre la marque de George Foreman, qui s'était emparé des titres des lourds de la WBA et de l'IBF en prenant la mesure de Michael Moorer, le 5 novembre 1994 à l'âge de 45 ans.
Plus de 16 500 spectateurs sont attendus au Colisée Pepsi samedi et en plus de la rencontre au sommet Pascal-Hopkins dans laquelle les ceintures WBC, WBC de diamants, IBO et The Ring seront en jeu, les amateurs auront la chance de voir à l'œuvre trois des meilleurs boxeurs de la région : Kevin Bizier, Pier-Olivier Côté et Éric Martel Bahoeli.
Le mi-moyen Bizier (12-0, 8 K.-O.) croisera le fer avec Ronnie Warrior fils (13-3-1, 4 K.-O.), le léger Côté (13-0, 8 K.-O.) se mesurera à Cesar Soriano (21-25, 13 K.-O.), qui a déjà été classé mondialement, tandis que lourd Martel Bahoeli (5-0, 3 K.-O.) affrontera Ruben Rivera (3-4, 1 K.-O.).
Le super-mi-moyen trifluvien Mikael Zewski (5-0, 3 K.-O.), un protégé de Golden Boy Promotions, sera également de la partie, il se battra contre le Montréalais Leonardo Rojas (8-11-3, 2 K.-O.).
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