MONTRÉAL - La veuve d'Arturo Gatti ne peut plus être interrogée sur la soirée qui a précédé le décès de son mari il y a deux ans, a tranché vendredi la juge au procès civil concernant l'héritage du boxeur montréalais.

L'avocat d'Amanda Rodrigues avait plaidé jeudi après-midi que les événements survenus pendant cette soirée n'étaient pas pertinents pour ce procès.

La juge Claudine Roy a abondé en ce sens, vendredi matin, affirmant que les avocats de la famille Gatti allaient «à la pêche».

Jeudi, Mme Rodrigues avait commencé à raconter au tribunal que quelques heures à peine avant sa mort, son mari, ivre, l'avait frappée en public, au point ou elle était tombée par terre. Elle a relaté qu'ils avaient passé la soirée dans une pizzeria de la petite station balnéaire de Porte de Galinhas, au Brésil.

M. Gatti a été retrouvé mort le lendemain matin. Sa famille refuse de croire les autorités brésiliennes, qui ont conclu au suicide.

Suite à la décision de la juge Roy, vendredi, la famille Gatti n'avait plus de questions pour Mme Rodrigues, qui a été remplacée à la barre par la gardienne d'enfant du couple.

Victoria Purchio a décrit M. Gatti comme un homme aux prises avec de sérieux problèmes d'alcool, mais qui aimait profondément sa femme et son jeune fils.

Amanda Rodrigues et la famille du boxeur se disputent les 3,4 millions $ qui restent de l'héritage légué par Arturo Gatti. La famille conteste la validité du plus récent testament signé par le boxeur, qui lègue tout à sa femme.