MONTRÉAL - La veuve d'Arturo Gatti, appelée à la barre pour une troisième journée au procès civil à Montréal sur la succession de l'ex-boxeur montréalais, a éclaté en sanglots, vendredi.

Amanda Rodrigues a fondu en larmes alors qu'elle était soumise à un interrogatoire musclé sur les raisons qui l'ont poussée à dénigrer le clan Gatti après la mort de son mari il y a deux ans.

Mme Rodrigues a reconnu qu'elle n'avait pas toujours été une épouse parfaite, qu'elle aurait pu faire mieux et qu'elle avait souvent mal agi.

Elle a aussi raconté avoir eu peur d'affronter les proches de Gatti, et craignait qu'ils ne lui enlèvent son fils.

La veuve a expliqué que si elle n'avait pas tenté de contacter la mère de l'ancien boxeur après sa mort, en juillet 2009, c'était parce qu'elle craignait que celle-ci ne l'accuse de l'avoir tué.

La jeune femme sanglotait en soulignant qu'elle n'aurait jamais cru se retrouver dans cette situation - toute seule, son mari décédé.

La famille Gatti rejette la conclusion de l'enquête des autorités brésiliennes, qui ont conclu au suicide relativement au décès de Gatti. Les Gatti se battent en Cour supérieure pour empêcher qu'Amanda Rodrigues obtienne l'héritage laissé par le boxeur.

Selon le clan Gatti, l'ex-boxeur a été contraint de signer un testament désignant Mme Rodrigues comme son unique héritière.

Mme Rodrigues a aussi soutenu vendredi qu'au moment de rédiger le testament du couple en 2009, Gatti avait spécifié au notaire qu'il n'y avait pas d'autre testament valide.