Schmeling porté à son dernier repos
Boxe mardi, 1 mars 2005. 11:40 samedi, 14 déc. 2024. 19:54
BERLIN (AFP) - Plus de 1.000 personnes, parmi lesquelles de nombreuses personnalités du sport, de la politique et la culture ont assisté mardi à Hambourg (nord de l'Allemagne) aux funérailles de l'ex-champion du monde allemand des poids lourds de boxe, Max Schmeling, décédé le 2 février à l'âge de 99 ans.
"Il a quitté le ring après 99 reprises", a ironisé le ministre de l'Intérieur et des Sports, Otto Schily, lors d'une allocution à l'église protestante Saint-Michaelis de Hambourg, ville où résidait le boxeur avant sa disparition. "Le champion toutes catégories était aussi un champion du fair-play", a ajouté le ministre.
Parmi les invités d'honneurs présents à cette cérémonie de 75 minutes figuraient notamment l'ancien champion du monde de boxe ukrainien Vladimir Klitschko, le champion du monde de football comme entraîneur (1990) et comme joueur (1974) Franz Beckenbauer et l'ex-star du tennis allemand Michael Stich.
"Nous avons passé de très bons moments chez lui", a confié pour sa part l'ancien champion olympique allemand des mi-lourds Henry Maske. Il était "très honnête, sincère et s'intéressait à tout", a-t-il ajouté.
Max Schmeling, victime d'un refroidissement sévère à Noël, avait sombré dans le coma trois jours avant sa mort. Auparavant, il avait eu une santé de fer. Celui qui n'avait jamais fumé et s'autorisait parfois un verre de mousseux pouvait encore monter seul les escaliers de sa maison.
La gloire de Max Schmeling reposait sur sa victoire par KO à la 12e reprise sur le boxeur noir américain Joe Louis, à qui il avait infligé le 19 juin 1936 à New York la première défaite de sa carrière.
D'autres orateurs, tel le président de la Fédération allemande des sports, ont aussi mis l'accent sur l'engagement social de Max Schmeling, l'une des idoles les plus populaires du sport en Allemagne en raison de son palmarès et de son comportement modèle en dehors du ring.
Il avait notamment créé une fondation qui gère quelque 5 millions d'euros pour soutenir des oeuvres caritatives.
"Il a quitté le ring après 99 reprises", a ironisé le ministre de l'Intérieur et des Sports, Otto Schily, lors d'une allocution à l'église protestante Saint-Michaelis de Hambourg, ville où résidait le boxeur avant sa disparition. "Le champion toutes catégories était aussi un champion du fair-play", a ajouté le ministre.
Parmi les invités d'honneurs présents à cette cérémonie de 75 minutes figuraient notamment l'ancien champion du monde de boxe ukrainien Vladimir Klitschko, le champion du monde de football comme entraîneur (1990) et comme joueur (1974) Franz Beckenbauer et l'ex-star du tennis allemand Michael Stich.
"Nous avons passé de très bons moments chez lui", a confié pour sa part l'ancien champion olympique allemand des mi-lourds Henry Maske. Il était "très honnête, sincère et s'intéressait à tout", a-t-il ajouté.
Max Schmeling, victime d'un refroidissement sévère à Noël, avait sombré dans le coma trois jours avant sa mort. Auparavant, il avait eu une santé de fer. Celui qui n'avait jamais fumé et s'autorisait parfois un verre de mousseux pouvait encore monter seul les escaliers de sa maison.
La gloire de Max Schmeling reposait sur sa victoire par KO à la 12e reprise sur le boxeur noir américain Joe Louis, à qui il avait infligé le 19 juin 1936 à New York la première défaite de sa carrière.
D'autres orateurs, tel le président de la Fédération allemande des sports, ont aussi mis l'accent sur l'engagement social de Max Schmeling, l'une des idoles les plus populaires du sport en Allemagne en raison de son palmarès et de son comportement modèle en dehors du ring.
Il avait notamment créé une fondation qui gère quelque 5 millions d'euros pour soutenir des oeuvres caritatives.