Sébastien Gauthier est blanchi
Boxe vendredi, 17 oct. 2003. 15:27 mercredi, 11 déc. 2024. 19:47
(Sportcom) - " Je me sens libéré ! " a lancé le boxeur Sébastien Gauthier. Plus que libéré, Gauthier et son compatriote ontarien Andrew Kooner ont été blanchis de toutes les accusations de dopage qui pesaient contre eux.
Le 8 octobre dernier, les boxeurs avaient été informés qu'ils avaient échoué à un test antidopage. L'échantillon A, prélevé lors d'un test inopiné hors compétition, révélait la présence de substances cannabiques. C'est en fouillant les règlements de l'Association internationale de boxe amateur (AIBA), que le directeur technique de Boxe-Québec, Kenneth Piché, a remarqué que le test n'était pas valide. " Ce n'est que lors de circonstances exceptionnelles que l'AIBA peut procéder à la recherche de substances cannabiques - au moment de tests inopinés -. J'ai donc demandé à Boxe Canada de vérifier qui avait donné l'autorisation à l'AIBA de tester pour ces substances-là en particulier ", a expliqué Monsieur Piché.
Cette enquête faite auprès de l'Association internationale a permis de découvrir que l'AIBA n'avait pas l'intention d'analyser les échantillons pour la présence de cannabis et qu'elle avait commis une erreur. Dans une lettre adressée au directeur général de Boxe Canada, Robert Crête, l'AIBA s'excuse des inconvénients que cette erreur ait pu causer et assure qu'aucune mention de l'événement ne sera faite aux dossiers des boxeurs canadiens et qu'aucune sanction ne sera prise contre eux.
Monsieur Crête était satisfait de la tournure des événements bien qu'il aurait préféré un dénouement encore plus rapide. " Si l'AIBA nous avait écoutés dès la première journée, on n'aurait pas eu à éteindre de feu ", a-t-il souligné. " Notre sport s'en tire avec un œil au beurre noir. "
Sébastien Gauthier pourra donc poursuivre sa préparation en vue des qualifications olympiques la tête en paix. " En novembre prochain, je m'en vais en Irlande pour gagner et n'ont pas en me disant que je profite peut-être d'un de mes derniers voyages. Je sais que mes olympiques ne sont plus en jeu. Ma mère a éclaté en sanglots quand je lui ai transmis la nouvelle ", a partagé l'athlète de Mirabel. " Il n'y a personne qui peu dire si j'ai fumé ou non, mais moi je tiens mon bout en disant que je suis un athlète propre, qui s'entraîne fort et si je gagne une médaille aux Jeux olympiques, personne ne va le regretter. Je suis juste bien content. "
Les athlètes ont eu peur et les dirigeants des fédérations nationale et provinciale ont également eu chaud, mais, selon Kenneth Piché, cela sert aussi de leçon. " C'est un bel avertissement pour Sébastien et les autres boxeurs. À partir de janvier 2004, ils n'auront plus de marge de manœuvre et ils sauront qu'à tout moment, on peut cogner à leur porte. " En janvier 2004, le cannabis figura sur la liste des produits interdits lors de tests conduits hors compétition.
Le 8 octobre dernier, les boxeurs avaient été informés qu'ils avaient échoué à un test antidopage. L'échantillon A, prélevé lors d'un test inopiné hors compétition, révélait la présence de substances cannabiques. C'est en fouillant les règlements de l'Association internationale de boxe amateur (AIBA), que le directeur technique de Boxe-Québec, Kenneth Piché, a remarqué que le test n'était pas valide. " Ce n'est que lors de circonstances exceptionnelles que l'AIBA peut procéder à la recherche de substances cannabiques - au moment de tests inopinés -. J'ai donc demandé à Boxe Canada de vérifier qui avait donné l'autorisation à l'AIBA de tester pour ces substances-là en particulier ", a expliqué Monsieur Piché.
Cette enquête faite auprès de l'Association internationale a permis de découvrir que l'AIBA n'avait pas l'intention d'analyser les échantillons pour la présence de cannabis et qu'elle avait commis une erreur. Dans une lettre adressée au directeur général de Boxe Canada, Robert Crête, l'AIBA s'excuse des inconvénients que cette erreur ait pu causer et assure qu'aucune mention de l'événement ne sera faite aux dossiers des boxeurs canadiens et qu'aucune sanction ne sera prise contre eux.
Monsieur Crête était satisfait de la tournure des événements bien qu'il aurait préféré un dénouement encore plus rapide. " Si l'AIBA nous avait écoutés dès la première journée, on n'aurait pas eu à éteindre de feu ", a-t-il souligné. " Notre sport s'en tire avec un œil au beurre noir. "
Sébastien Gauthier pourra donc poursuivre sa préparation en vue des qualifications olympiques la tête en paix. " En novembre prochain, je m'en vais en Irlande pour gagner et n'ont pas en me disant que je profite peut-être d'un de mes derniers voyages. Je sais que mes olympiques ne sont plus en jeu. Ma mère a éclaté en sanglots quand je lui ai transmis la nouvelle ", a partagé l'athlète de Mirabel. " Il n'y a personne qui peu dire si j'ai fumé ou non, mais moi je tiens mon bout en disant que je suis un athlète propre, qui s'entraîne fort et si je gagne une médaille aux Jeux olympiques, personne ne va le regretter. Je suis juste bien content. "
Les athlètes ont eu peur et les dirigeants des fédérations nationale et provinciale ont également eu chaud, mais, selon Kenneth Piché, cela sert aussi de leçon. " C'est un bel avertissement pour Sébastien et les autres boxeurs. À partir de janvier 2004, ils n'auront plus de marge de manœuvre et ils sauront qu'à tout moment, on peut cogner à leur porte. " En janvier 2004, le cannabis figura sur la liste des produits interdits lors de tests conduits hors compétition.