Sergio Martinez, un modèle pour la boxe
Boxe mardi, 4 oct. 2011. 14:46 samedi, 14 déc. 2024. 16:35
Le caractère des athlètes est l'essence de la boxe. En fait, le caractère des athlètes est la base de tous les sports!
Au fil du temps, nous avons découvert des personnalités de tous les styles dans le monde du sport. Au hockey, la persévérance et le « feu » dans les yeux de Maurice « Le Rocket » Richard ou de son ennemi Ted Lindsay des Red Wings de Detroit n'avaient d'égal que la gentillesse et l'humilité de Jean Béliveau ou Frank Mahovlich.
Le baseball a été le théâtre de toutes les personnalités comme la violente passion de Ty Cobb ou Pete Rose comparativement aux légendaires « gentleman » Lou Gehrig et Ted Williams ou bien les virées d'alcool de Mickey Mantle à l'opposé de la classe et la détermination de Cal Ripken. Les caractères ont forgé le sport national des Américains.
En boxe, TOUS les athlètes sont de véritables caractères!
Depuis l'époque du premier champion du monde des poids lourds John L. Sullivan, qui clamait fièrement qu'il pouvait battre n'importe quel enfant de..., jusqu'à l'émergence du premier champion africo-américain des poids lourds Jack Johnson et jusqu'au fier et humble Joe Louis, les boxeurs au caractère unique étaient les préférés des chroniqueurs et des journalistes sportifs.
De l'élégance du grand Sugar Ray Robinson allant à l'éclatant et révolutionnaire sociétal Mohammed Ali, les différents caractères des boxeurs ont transcendé ce sport.
L'univers de la boxe n'est pas différent aujourd'hui. Toutefois, dans l'ère présente et peu importe le sport, les gentlemen passent inaperçus la plupart du temps. Ils demeurent dans l'ombre car ils respectent leur opposant ou l'équipe adverse, ou bien car ils jouent avec intensité, mais sans être salauds.
En 32 ans d'expérience dans le monde du sport, j'ai été témoin de tous les types de caractère : les bons, les mauvais et les dégueulasses. En 32 ans, j'ai rarement rencontré des athlètes qui se comportent avec autant de classe, d'honneur, de dignité et d'humilité que le champion mondial des poids moyens, Sergio Martinez.
Samedi dernier, sur le réseau HBO, Sergio Martinez s'est encore une fois comporté comme un champion du monde. Devant une salle presque comble au célèbre Boardwalk Hall à Atlantic City, celui qui est surnommé « Maravilla » a affronté un défi plus imposant que prévu contre l'invaincu champion européen Darren Barker. Ce combat n'a pas énormément retenu l'attention parce que peu d'observateurs accordaient une chance à ce Britannique de détrôner le boxeur de l'année en 2010 et le numéro 3 mondial livre pour livre.
Mais, comme c'est souvent le cas à la boxe, un combattant avec du talent et du cœur trouve la plupart du temps le moyen de surprendre malgré les prévisions des experts. C'est exactement ce qu'a accompli Darren Barker. Exécutant un brillant plan de match, Barker a tiré son épingle du jeu grâce à une défense compacte et il a rarement fourni les ouvertures recherchées désespérément par Martinez.
Après quatre rounds, le combat était égal et Martinez souffrait d'une fracture au nez. Le duel est demeuré extrêmement serré, mais le champion a été en mesure de prendre l'avantage. Plus Martinez lançait des coups, plus Barker était forcé de se défendre. Plus Barker devait se braquer en défense et moins il pouvait lancer de coups. L'équation est simple, moins il pouvait attaquer, moins il gagnait de rounds.
Martinez est une merveille au niveau physique. Un « rat » de gymnase assidu, Martinez s'est entraîné pendant plus de quatre mois pour cette confrontation. À mesure que le combat avançait, Martinez démontrait qu'il pouvait faire face à la musique malgré la tâche plus imposante. Ce contexte forçait Barker à terminer en force, mais son agressivité devenait un atout pour le champion.
Vers la mi-chemin du 11e round, Martinez a atteint son adversaire avec un virulent crochet sur le côté de la tête. Barker s'est effondré et il n'a pas été en mesure de se relever avant la fin du compte de l'arbitre Eddie Cotton.
Même si les cartes semblent démontrer que Martinez profitait d'une avance confortable en prévision des derniers rounds, le combat était beaucoup plus serré.
Barker n'est peut-être pas l'un des « caractères intrigants » du monde de la boxe, mais lors de cette soirée à Atlantic City, il a prouvé hors de tout doute, et contre toute attente, qu'il avait définitivement beaucoup de caractère!
Barker a aussi démontré qu'il possédait une belle dose de talent et un grand courage contre l'un des grands champions de la boxe.
En ce qui concerne Sergio Martinez, son caractère traversera les époques. Il est un combattant humble et honnête dont le courage et la classe peuvent seulement être égalés par son talent extraordinaire. Dans cette époque de comportements irrespectueux et des attitudes à la prima donna de plusieurs athlètes qui n'ont aucun respect pour leurs adversaires, Sergio Martinez a émergé comme un modèle de premier plan pour la boxe et un maître dans son art!
Au fil du temps, nous avons découvert des personnalités de tous les styles dans le monde du sport. Au hockey, la persévérance et le « feu » dans les yeux de Maurice « Le Rocket » Richard ou de son ennemi Ted Lindsay des Red Wings de Detroit n'avaient d'égal que la gentillesse et l'humilité de Jean Béliveau ou Frank Mahovlich.
Le baseball a été le théâtre de toutes les personnalités comme la violente passion de Ty Cobb ou Pete Rose comparativement aux légendaires « gentleman » Lou Gehrig et Ted Williams ou bien les virées d'alcool de Mickey Mantle à l'opposé de la classe et la détermination de Cal Ripken. Les caractères ont forgé le sport national des Américains.
En boxe, TOUS les athlètes sont de véritables caractères!
Depuis l'époque du premier champion du monde des poids lourds John L. Sullivan, qui clamait fièrement qu'il pouvait battre n'importe quel enfant de..., jusqu'à l'émergence du premier champion africo-américain des poids lourds Jack Johnson et jusqu'au fier et humble Joe Louis, les boxeurs au caractère unique étaient les préférés des chroniqueurs et des journalistes sportifs.
De l'élégance du grand Sugar Ray Robinson allant à l'éclatant et révolutionnaire sociétal Mohammed Ali, les différents caractères des boxeurs ont transcendé ce sport.
L'univers de la boxe n'est pas différent aujourd'hui. Toutefois, dans l'ère présente et peu importe le sport, les gentlemen passent inaperçus la plupart du temps. Ils demeurent dans l'ombre car ils respectent leur opposant ou l'équipe adverse, ou bien car ils jouent avec intensité, mais sans être salauds.
En 32 ans d'expérience dans le monde du sport, j'ai été témoin de tous les types de caractère : les bons, les mauvais et les dégueulasses. En 32 ans, j'ai rarement rencontré des athlètes qui se comportent avec autant de classe, d'honneur, de dignité et d'humilité que le champion mondial des poids moyens, Sergio Martinez.
Samedi dernier, sur le réseau HBO, Sergio Martinez s'est encore une fois comporté comme un champion du monde. Devant une salle presque comble au célèbre Boardwalk Hall à Atlantic City, celui qui est surnommé « Maravilla » a affronté un défi plus imposant que prévu contre l'invaincu champion européen Darren Barker. Ce combat n'a pas énormément retenu l'attention parce que peu d'observateurs accordaient une chance à ce Britannique de détrôner le boxeur de l'année en 2010 et le numéro 3 mondial livre pour livre.
Mais, comme c'est souvent le cas à la boxe, un combattant avec du talent et du cœur trouve la plupart du temps le moyen de surprendre malgré les prévisions des experts. C'est exactement ce qu'a accompli Darren Barker. Exécutant un brillant plan de match, Barker a tiré son épingle du jeu grâce à une défense compacte et il a rarement fourni les ouvertures recherchées désespérément par Martinez.
Après quatre rounds, le combat était égal et Martinez souffrait d'une fracture au nez. Le duel est demeuré extrêmement serré, mais le champion a été en mesure de prendre l'avantage. Plus Martinez lançait des coups, plus Barker était forcé de se défendre. Plus Barker devait se braquer en défense et moins il pouvait lancer de coups. L'équation est simple, moins il pouvait attaquer, moins il gagnait de rounds.
Martinez est une merveille au niveau physique. Un « rat » de gymnase assidu, Martinez s'est entraîné pendant plus de quatre mois pour cette confrontation. À mesure que le combat avançait, Martinez démontrait qu'il pouvait faire face à la musique malgré la tâche plus imposante. Ce contexte forçait Barker à terminer en force, mais son agressivité devenait un atout pour le champion.
Vers la mi-chemin du 11e round, Martinez a atteint son adversaire avec un virulent crochet sur le côté de la tête. Barker s'est effondré et il n'a pas été en mesure de se relever avant la fin du compte de l'arbitre Eddie Cotton.
Même si les cartes semblent démontrer que Martinez profitait d'une avance confortable en prévision des derniers rounds, le combat était beaucoup plus serré.
Barker n'est peut-être pas l'un des « caractères intrigants » du monde de la boxe, mais lors de cette soirée à Atlantic City, il a prouvé hors de tout doute, et contre toute attente, qu'il avait définitivement beaucoup de caractère!
Barker a aussi démontré qu'il possédait une belle dose de talent et un grand courage contre l'un des grands champions de la boxe.
En ce qui concerne Sergio Martinez, son caractère traversera les époques. Il est un combattant humble et honnête dont le courage et la classe peuvent seulement être égalés par son talent extraordinaire. Dans cette époque de comportements irrespectueux et des attitudes à la prima donna de plusieurs athlètes qui n'ont aucun respect pour leurs adversaires, Sergio Martinez a émergé comme un modèle de premier plan pour la boxe et un maître dans son art!