Super 6: l'épilogue entre Froch et Ward
Boxe vendredi, 16 déc. 2011. 09:30 jeudi, 12 déc. 2024. 13:49
LOS ANGELES - Le Tournoi Super Six des super-moyens va connaître son épilogue samedi à Atlantic City avec une finale entre le Britannique Carl Froch et l'Américain Andre Ward, dont l'un repartira avec le titre unifié WBC-WBA de la catégorie.
Le Super Six, lancé en grande pompe il y a plus de deux ans, devait opposer les six meilleurs super-moyens du monde avec en jeu l'unification des deux titres, ainsi qu'une solide dotation financière, mais il a connu de nombreux contretemps pour blessures ou abandons et n'a pas tenu ses promesses.
Trois des six boxeurs prévus au départ ne sont même pas allés au bout de la première phase du tournoi : le Danois Mikke Kessler s'est blessé, l'Américain Jermain Taylor a décidé de faire une pause dans sa carrière et son compatriote Andre Dirrell s'est désengagé en raison d'un problème neurologique.
Même cette finale a connu son coup du sort puisqu'elle aurait dû avoir lieu le 29 octobre mais avait dû être repoussée après que Ward eut subi une coupure au-dessus de l'oeil droit (sept points de suture) en septembre alors qu'il s'entraînait contre un sparring-partner dans sa ville d'Oakland, en Californie.
Cet affiche entre le champion WBA (Ward) et le champion WBC (Froch) reste toutefois alléchante entre un Américain toujours invaincu après 24 combats chez les professionnels et un Britannique qui n'a concédé qu'une seule défaite en 29 combats.
Froch, 34 ans, est un boxeur aguerri, un dur au mal qui affectionne la guerre des mots et le corps à corps sur le ring alors que Ward, 27 ans, cultive une image de gentil et de fervent chrétien en dehors du ring. Brillant technicien sur le ring, il est le dernier Américain à avoir remporté une médaille d'or olympique (2004).
« Que Froch ne se trompe pas, je viens pour gagner, assure Ward. On va le faire intelligemment, pas de manière irréfléchie ou insouciante, mais on va lui poser un gros problème. »
« Je vais frapper à la tête, très fort et très souvent, prévient de son côté le Britannique. Mais je ne peux pas dire que je vais viser son oeil droit (blessé), c'est trop dur de viser un centimètre carré sur le crâne d'un adversaire. »
Le Super Six, lancé en grande pompe il y a plus de deux ans, devait opposer les six meilleurs super-moyens du monde avec en jeu l'unification des deux titres, ainsi qu'une solide dotation financière, mais il a connu de nombreux contretemps pour blessures ou abandons et n'a pas tenu ses promesses.
Trois des six boxeurs prévus au départ ne sont même pas allés au bout de la première phase du tournoi : le Danois Mikke Kessler s'est blessé, l'Américain Jermain Taylor a décidé de faire une pause dans sa carrière et son compatriote Andre Dirrell s'est désengagé en raison d'un problème neurologique.
Même cette finale a connu son coup du sort puisqu'elle aurait dû avoir lieu le 29 octobre mais avait dû être repoussée après que Ward eut subi une coupure au-dessus de l'oeil droit (sept points de suture) en septembre alors qu'il s'entraînait contre un sparring-partner dans sa ville d'Oakland, en Californie.
Cet affiche entre le champion WBA (Ward) et le champion WBC (Froch) reste toutefois alléchante entre un Américain toujours invaincu après 24 combats chez les professionnels et un Britannique qui n'a concédé qu'une seule défaite en 29 combats.
Froch, 34 ans, est un boxeur aguerri, un dur au mal qui affectionne la guerre des mots et le corps à corps sur le ring alors que Ward, 27 ans, cultive une image de gentil et de fervent chrétien en dehors du ring. Brillant technicien sur le ring, il est le dernier Américain à avoir remporté une médaille d'or olympique (2004).
« Que Froch ne se trompe pas, je viens pour gagner, assure Ward. On va le faire intelligemment, pas de manière irréfléchie ou insouciante, mais on va lui poser un gros problème. »
« Je vais frapper à la tête, très fort et très souvent, prévient de son côté le Britannique. Mais je ne peux pas dire que je vais viser son oeil droit (blessé), c'est trop dur de viser un centimètre carré sur le crâne d'un adversaire. »