Tiozzo est expéditif
Boxe samedi, 26 févr. 2005. 18:47 dimanche, 15 déc. 2024. 10:33
HAMBOURG (AFP) - Le Français Fabrice Tiozzo a conservé son titre WBA des mi-lourds en se montrant expéditif face à l'Allemand d'origine polonaise Dariusz Michalczewski qu'il a terrassé par arrêt de l'arbitre à la 6e reprise, samedi soir à Hambourg.
Doté d'une boxe plus variée, enchaînant bien crochets et uppercut et sapant la résistance de son rival par un intelligent travail au corps, Tiozzo a signé une époustouflante victoire au terme d'un combat, certes écourté, mais violent et toujours d'une grande intensité.
Un enchaînement gauches-droites a eu raison du "Tigre" allant une première fois au tapis, puis trois droites ont fini le bel ouvrage du Français qui, à 35 ans, a conservé toute son efficacité malgré une tendance à prendre du poids.
Fabrice Tiozzo a donc signé un des plus probants de ses 47 succès (dont 31 avant la limite) tandis que l'enfant de Gdansk a enregistré sa 2e défaite pour 48 victoires (dont 38 avant la limite).
Ainsi, l'homme aux 27 Championnats du monde a raté son retour, après seize mois d'inactivité. A 36 ans, l'heure de la retraite a peut-être irrémédiablement sonné. Ce deuxième faux pas consécutif prouve, en tous les cas, qu'il ne s'agissait pas d'un accident lorsque le Mexicain Julio Cesar Gonzalez lui ravit la couronne WBO en octobre 2003.
De son côté, Fabrice Tiozzo peut désormais songer à une unification du titre, lui qui fut également monarque des lourds-légers comme du reste son infortuné rival du Color Line Arena, garni de 16.000 spectateurs, tout acquis à la cause du populaire Michalczewki, sortant des cordes extrêmement marqué.
"Je l'ai étouffé, a insisté Tiozzo. J'ai prouvé que j'étais un très grand professionnel. Je veux maintenant Roy Jones".
Doté d'une boxe plus variée, enchaînant bien crochets et uppercut et sapant la résistance de son rival par un intelligent travail au corps, Tiozzo a signé une époustouflante victoire au terme d'un combat, certes écourté, mais violent et toujours d'une grande intensité.
Un enchaînement gauches-droites a eu raison du "Tigre" allant une première fois au tapis, puis trois droites ont fini le bel ouvrage du Français qui, à 35 ans, a conservé toute son efficacité malgré une tendance à prendre du poids.
Fabrice Tiozzo a donc signé un des plus probants de ses 47 succès (dont 31 avant la limite) tandis que l'enfant de Gdansk a enregistré sa 2e défaite pour 48 victoires (dont 38 avant la limite).
Ainsi, l'homme aux 27 Championnats du monde a raté son retour, après seize mois d'inactivité. A 36 ans, l'heure de la retraite a peut-être irrémédiablement sonné. Ce deuxième faux pas consécutif prouve, en tous les cas, qu'il ne s'agissait pas d'un accident lorsque le Mexicain Julio Cesar Gonzalez lui ravit la couronne WBO en octobre 2003.
De son côté, Fabrice Tiozzo peut désormais songer à une unification du titre, lui qui fut également monarque des lourds-légers comme du reste son infortuné rival du Color Line Arena, garni de 16.000 spectateurs, tout acquis à la cause du populaire Michalczewki, sortant des cordes extrêmement marqué.
"Je l'ai étouffé, a insisté Tiozzo. J'ai prouvé que j'étais un très grand professionnel. Je veux maintenant Roy Jones".