Une déclaration que n'a pas oublié Lewis
Boxe samedi, 7 oct. 2000. 11:45 vendredi, 13 déc. 2024. 20:30
Le Britannique Lennox Lewis est bien le maître du chaos qui règne actuellement dans la catégorie des poids lourds. Exemplaire par son comportement hors du ring et ses résultats sur le ring, il domine sa discipline et personne ne semble capable de contester sa suprématie.
Samedi soir, pour son premier combat à Londres depuis la seule défaite de sa carrière, en 1994, contre l'Américain Oliver McCall, Lewis a conservé facilement ses ceintures de champion du monde WBC et IBF, convoitées par le Sud-Africain François Botha. L'arbitre a arrêté le combat peu avant à la fin de la 2e reprise, au bout de 5 minutes et 39 secondes.
"Je me sentais très bien. Je voulais juste aller sur le ring et faire ce que j'avais à faire, naturellement", a réagi Lewis après sa huitième défense victorieuse d'un titre mondial. "Je n'étais pas ici pour prendre des coups, mais pour en donner. Je l'ai beaucoup touché avec ma droite, aucun boxeur n'est capable d'encaisser ces coups-là".
"Il m'a eu avec une très belle droite. C'est un grand et il mérite tout le crédit qu'on lui accorde, il peut faire mal à n'importe quel boxeur", a confirmé Botha, fair-play. Le "Buffalo blanc" a certes fini dans les cordes, mais il n'est pas allé au tapis, et c'est tout à son honneur, face à la puissance de feu de Lewis.
Comme Michael Grant, présenté comme "le boxeur du XXIe siècle", fin avril à New-York, Botha a tenu deux rounds, pas un de plus. Et même si Lewis n'est plus le champion unifié des lourds, depuis qu'un juge new-yorkais lui a retiré sa ceinture WBA en avril, à la demande du sulfureux promoteur américain Don King, il sait qu'il n'a plus d'adversaire à sa mesure.
Tyson n'est pas prêt
Personne ne peut affirmer sérieusement aujourd'hui que le championnat du monde WBA entre le vieux Evander Holyfield, dominé deux fois par Lewis, et l'anonyme John Ruiz, le 12 août prochain, est comparable à un combat de Lewis. Le Britannique essaye toujours de trouver des adversaires décents, puis met un poing d'honneur à détruire leurs illusions. Le prochain devrait être le petit Américain David Tua.
Reste bien sûr Mike Tyson, dont le cirque a momentanément interrompu sa tournée des îles britanniques. Il reste sur deux farces consécutives, contre l'Anglais Julius Francis et surtout l'Italo-Américain Lou Savarese, mais a reconnu lui-même qu'il n'était pas encore prêt à défier Lewis, et s'est surtout fait remarquer par ses propos de cannibale.
"Je vais arracher le coeur de Lewis et le faire manger à mes enfants", avait annoncé le loup Tyson après avoir effrayé l'agneau Savarese, fin juin à Glasgow. "Qu'il vienne ou qu'il se taise", a seulement répondu Lewis, dont le promoteur, Panos Eliades, dit avoir proposé 25 millions de dollars (26,7 millions d'euros) à "Iron Mike".
"Tyson n'est pas encore prêt à affronter Lewis, mais je pense que le monde entier payerait cher pour voir Lewis lui administrer une sévère correction", a plaisanté Eliades. Et si Tyson ne se décide jamais, Lewis, 34 ans, est prêt à se retirer sans l'avoir battu, conscient que l'intérêt d'un tel combat serait beaucoup plus financier que sportif. Et sur le plan sportif, Lewis n'a rien à craindre.
Samedi soir, pour son premier combat à Londres depuis la seule défaite de sa carrière, en 1994, contre l'Américain Oliver McCall, Lewis a conservé facilement ses ceintures de champion du monde WBC et IBF, convoitées par le Sud-Africain François Botha. L'arbitre a arrêté le combat peu avant à la fin de la 2e reprise, au bout de 5 minutes et 39 secondes.
"Je me sentais très bien. Je voulais juste aller sur le ring et faire ce que j'avais à faire, naturellement", a réagi Lewis après sa huitième défense victorieuse d'un titre mondial. "Je n'étais pas ici pour prendre des coups, mais pour en donner. Je l'ai beaucoup touché avec ma droite, aucun boxeur n'est capable d'encaisser ces coups-là".
"Il m'a eu avec une très belle droite. C'est un grand et il mérite tout le crédit qu'on lui accorde, il peut faire mal à n'importe quel boxeur", a confirmé Botha, fair-play. Le "Buffalo blanc" a certes fini dans les cordes, mais il n'est pas allé au tapis, et c'est tout à son honneur, face à la puissance de feu de Lewis.
Comme Michael Grant, présenté comme "le boxeur du XXIe siècle", fin avril à New-York, Botha a tenu deux rounds, pas un de plus. Et même si Lewis n'est plus le champion unifié des lourds, depuis qu'un juge new-yorkais lui a retiré sa ceinture WBA en avril, à la demande du sulfureux promoteur américain Don King, il sait qu'il n'a plus d'adversaire à sa mesure.
Tyson n'est pas prêt
Personne ne peut affirmer sérieusement aujourd'hui que le championnat du monde WBA entre le vieux Evander Holyfield, dominé deux fois par Lewis, et l'anonyme John Ruiz, le 12 août prochain, est comparable à un combat de Lewis. Le Britannique essaye toujours de trouver des adversaires décents, puis met un poing d'honneur à détruire leurs illusions. Le prochain devrait être le petit Américain David Tua.
Reste bien sûr Mike Tyson, dont le cirque a momentanément interrompu sa tournée des îles britanniques. Il reste sur deux farces consécutives, contre l'Anglais Julius Francis et surtout l'Italo-Américain Lou Savarese, mais a reconnu lui-même qu'il n'était pas encore prêt à défier Lewis, et s'est surtout fait remarquer par ses propos de cannibale.
"Je vais arracher le coeur de Lewis et le faire manger à mes enfants", avait annoncé le loup Tyson après avoir effrayé l'agneau Savarese, fin juin à Glasgow. "Qu'il vienne ou qu'il se taise", a seulement répondu Lewis, dont le promoteur, Panos Eliades, dit avoir proposé 25 millions de dollars (26,7 millions d'euros) à "Iron Mike".
"Tyson n'est pas encore prêt à affronter Lewis, mais je pense que le monde entier payerait cher pour voir Lewis lui administrer une sévère correction", a plaisanté Eliades. Et si Tyson ne se décide jamais, Lewis, 34 ans, est prêt à se retirer sans l'avoir battu, conscient que l'intérêt d'un tel combat serait beaucoup plus financier que sportif. Et sur le plan sportif, Lewis n'a rien à craindre.