La finale a été décevante, mais n’empêche que l’ensemble de la sous-carte du gala mettant en vedette Bernard Hopkins et Chad Dawson peut être qualifié de réussite.

À lui seul, le combat de championnat du monde des poids légers du WBC entre Antonio DeMarco et Jorge Linares présenté en demi-finale valait le prix d’entrée. Comme c’est pratiquement toujours le cas lorsque deux boxeurs latins s’affrontent, DeMarco et Linares se sont livré un duel sans merci.

DeMarco a finalement eu le dessus en l’emportant par knock-out à 2:32 du 11e round pour s’emparer de la ceinture qu’il avait brièvement détenue par intérim à la fin de l’année 2009. Linares a quant à lui échoué dans sa tentative de devenir champion dans une troisième catégorie différente, après ses règnes chez les plumes et les super-plumes.



Précédemment, Danny Garcia a poursuivi sa route vers un premier titre mondial en battant Kendall Holt pour devenir deuxième aspirant aux ceintures des super-légers du WBC et de la IBF. Garcia n’a fait qu’une bouchée de Holt et je n’arrive pas encore à expliquer pourquoi le juge Wayne Hedgpeth a favorisé 115–113 l’ancien champion de la WBO. Pour vous donner une idée, les deux autres juges ont remis des cartes de 117–111 en faveur de Garcia.

Également, l’ancien champion des super-légers de la IBF Paulie Malignaggi a remporté un troisième combat de suite en prenant facilement la mesure d’Orlando Lora par décision unanime des juges. Malignaggi a été excellent, mais j’ai quand même encore de la difficulté à croire qu’il pourra un jour redevenir champion. La compétition est tout simplement trop forte dans cette division.

Impossible de ne pas souligner la victoire de Dewey Bozella, qui disputait son premier combat à l’âge de 52 ans, après avoir passé 26 ans par erreur en prison. Le duel a été d’une extrême platitude, mais il s’agit néanmoins d’un très bel exemple de résilience.

En terminant, dans un autre gala présenté à Liverpool, Nathan Cleverly a conservé son titre des mi-lourds de la WBO, après avoir reçu une vive opposition de Tony Bellew. Cleverly n’est âgé que de 24 ans, mais je n’ai pas l’impression que nous le reverrons en Amérique de sitôt, puisqu’il y a plusieurs adversaires potentiels en Europe.

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