Une foule hostile attend aussi P-O Côté
Boxe jeudi, 24 mai 2012. 14:42 jeudi, 12 déc. 2024. 01:36
NOTTINGHAM, Royaume-Uni - Ce n'est pas un hasard si Pier-Olivier Côté est le seul Québécois, à part Lucian Bute, à avoir été invité au gala de boxe de samedi à Nottingham. Le président d'InterBox Jean Bédard ne s'en cache pas: le boxeur de Québec est un élément-clé des plans à long terme de sa compagnie.
«Ce qu'on veut faire avec Pier-Olivier, c'est un peu la même stratégie qu'on a adoptée avec Lucian. On se rappelle qu'Éric (Lucas) boxait encore quand Lucian est arrivé. On a fait connaître Lucian par l'entremise des combats d'Éric et après sa retraite, Lucian a pris la relève», a indiqué Bédard, jeudi, deux jours avant que Côté n'affronte le Britannique Mark Lloyd dans l'un des combats préliminaires qui seront à l'affiche à Capital FM Arena.
Côté tentera samedi de décrocher une 19e victoire en autant de sorties chez les professionnels, et d'obtenir un 13e K.-O. Lloyd, lui, a récolté trois de ses 15 victoires au moyen d'une mise hors de combat, et subi un K.-O. dans l'une de ses cinq défaites. Le Québécois de 27 ans cherchera alors à montrer, malgré son récent repos forcé de sept mois survenu à la suite d'un diagnostic de surentraînement, qu'il mérite toujours d'être considéré comme la vedette montante de l'écurie InterBox.
«On pense que Pier-Olivier est un gars sérieux, qui a du talent et du charisme, et on veut l'encadrer pour lui faire poursuivre son cheminement», a affirmé Bédard.
Côté est le premier à être conscient qu'il a de belles qualités comme boxeur. Il ne cache pas ses ambitions, mais en même temps il n'oublie jamais qu'il doit entretenir de la bonne manière le feu sacré qu'il y a en lui.
«Dans ma tête, je vais continuer à boxer, je vais gagner mes combats et je vais être champion du monde, a déclaré Côté au cours d'un entretien accordé jeudi, à l'hôtel d'InterBox à Nottingham, aux côtés de son entraîneur François Duguay. J'y pense, parce que c'est ça que je veux. Si j'arrête d'y penser, ça va freiner le reste. C'est sûr qu'il faut vivre au présent, mais c'est dans mes plans d'avenir.»
Ses objectifs, Côté veut par ailleurs les réaliser chez InterBox. Et ce, même si à peu près tout tourne autour de Bute au sein de l'entreprise. Ce qui a d'ailleurs amené certains boxeurs de soutien, ces dernières années, à quitter le bateau.
«Je n'ai certainement pas à me plaindre, a dit Côté à ce sujet. Tout le monde voudrait être dans mes bottines en ce moment. Tout le monde voudrait être allé en Roumanie, à Las Vegas, et avoir boxé sur les ondes de Showtime comme je l'ai fait à mon dernier combat à Québec. Avec InterBox, je suis traité comme un roi.»
Côté a aussi l'avantage de côtoyer, chez InterBox, un champion qui lui sert d'inspiration.
«Je n'ai pas d'idole, mais j'ai tout un modèle chez InterBox, et c'est Lucian. Et lui, il a eu un bon modèle en Éric Lucas. Je pense que c'est comme ça qu'il faut que ça se passe, a noté Côté. Lucian est très concentré dans ce qu'il fait, il est déterminé comme pas un, il a toujours des objectifs. Il s'entraîne fort, il se donne vraiment, comme il l'a prouvé en apprenant le français. Il est un bon exemple dans toutes les facettes. Les gamins qui le regardent ne feront pas tellement d'erreurs en imitant un gars comme ça.»
La seule chose qu'il faut surveiller chez Côté, c'est sa tendance à se surentraîner, a indiqué Duguay. Une tendance qu'il l'a confiné au repos après son dernier combat, qui remonte au mois de novembre dernier.
«Il faut le freiner à ce niveau-là, a affirmé l'entraîneur. Il faut tenir les guides. Sa vie, c'est sa fille (Maeva, 4 ans) et la boxe.»
Après avoir disputé ses 14 premiers combats contre des boxeurs aux fiches plus ou moins reluisantes, Côté a affronté, à ses quatre derniers affrontements, des athlètes ayant un dossier plus étoffé. Ce qui ne l'a pas empêché d'ajouter trois K.-O. à sa fiche. Mis à part une victoire par décision unanime après huit rounds, il n'a disputé qu'un total de sept rounds dans les trois autres duels.
«J'ai été assez opportuniste pour finir les combats de bonne heure, a commenté Côté à ce sujet. C'étaient des boxeurs talentueux, mais ils n'ont pas eu le temps de dévoiler ce qu'ils savaient faire.»
«La différence majeure, on la voit depuis que (Côté) boxe à 140 livres, au lieu de 130 ou 135, a indiqué Duguay. Ça lui permet d'être plus fort. On a trouvé le bon équilibre au chapitre du poids.»
Côté estime que Lloyd, son adversaire de samedi, aura une coche de plus que ses opposants précédents.
«(Lloyd) est un peu plus combatif, moins timide au début d'un combat. Je pense qu'on va se dégêner assez vite, qu'il va y avoir des bons coups dès le premier round. Ça va donner un bon spectacle», a affirmé le boxeur de cinq pieds huit pouces, qui en sera à son deuxième combat à vie devant une foule hostile, après celui du 27 février 2010 en Géorgie. Il avait alors battu l'Américain Willshaun Boxley par décision unanime en six rounds.
«Ce qu'on veut faire avec Pier-Olivier, c'est un peu la même stratégie qu'on a adoptée avec Lucian. On se rappelle qu'Éric (Lucas) boxait encore quand Lucian est arrivé. On a fait connaître Lucian par l'entremise des combats d'Éric et après sa retraite, Lucian a pris la relève», a indiqué Bédard, jeudi, deux jours avant que Côté n'affronte le Britannique Mark Lloyd dans l'un des combats préliminaires qui seront à l'affiche à Capital FM Arena.
Côté tentera samedi de décrocher une 19e victoire en autant de sorties chez les professionnels, et d'obtenir un 13e K.-O. Lloyd, lui, a récolté trois de ses 15 victoires au moyen d'une mise hors de combat, et subi un K.-O. dans l'une de ses cinq défaites. Le Québécois de 27 ans cherchera alors à montrer, malgré son récent repos forcé de sept mois survenu à la suite d'un diagnostic de surentraînement, qu'il mérite toujours d'être considéré comme la vedette montante de l'écurie InterBox.
«On pense que Pier-Olivier est un gars sérieux, qui a du talent et du charisme, et on veut l'encadrer pour lui faire poursuivre son cheminement», a affirmé Bédard.
Côté est le premier à être conscient qu'il a de belles qualités comme boxeur. Il ne cache pas ses ambitions, mais en même temps il n'oublie jamais qu'il doit entretenir de la bonne manière le feu sacré qu'il y a en lui.
«Dans ma tête, je vais continuer à boxer, je vais gagner mes combats et je vais être champion du monde, a déclaré Côté au cours d'un entretien accordé jeudi, à l'hôtel d'InterBox à Nottingham, aux côtés de son entraîneur François Duguay. J'y pense, parce que c'est ça que je veux. Si j'arrête d'y penser, ça va freiner le reste. C'est sûr qu'il faut vivre au présent, mais c'est dans mes plans d'avenir.»
Ses objectifs, Côté veut par ailleurs les réaliser chez InterBox. Et ce, même si à peu près tout tourne autour de Bute au sein de l'entreprise. Ce qui a d'ailleurs amené certains boxeurs de soutien, ces dernières années, à quitter le bateau.
«Je n'ai certainement pas à me plaindre, a dit Côté à ce sujet. Tout le monde voudrait être dans mes bottines en ce moment. Tout le monde voudrait être allé en Roumanie, à Las Vegas, et avoir boxé sur les ondes de Showtime comme je l'ai fait à mon dernier combat à Québec. Avec InterBox, je suis traité comme un roi.»
Côté a aussi l'avantage de côtoyer, chez InterBox, un champion qui lui sert d'inspiration.
«Je n'ai pas d'idole, mais j'ai tout un modèle chez InterBox, et c'est Lucian. Et lui, il a eu un bon modèle en Éric Lucas. Je pense que c'est comme ça qu'il faut que ça se passe, a noté Côté. Lucian est très concentré dans ce qu'il fait, il est déterminé comme pas un, il a toujours des objectifs. Il s'entraîne fort, il se donne vraiment, comme il l'a prouvé en apprenant le français. Il est un bon exemple dans toutes les facettes. Les gamins qui le regardent ne feront pas tellement d'erreurs en imitant un gars comme ça.»
La seule chose qu'il faut surveiller chez Côté, c'est sa tendance à se surentraîner, a indiqué Duguay. Une tendance qu'il l'a confiné au repos après son dernier combat, qui remonte au mois de novembre dernier.
«Il faut le freiner à ce niveau-là, a affirmé l'entraîneur. Il faut tenir les guides. Sa vie, c'est sa fille (Maeva, 4 ans) et la boxe.»
Après avoir disputé ses 14 premiers combats contre des boxeurs aux fiches plus ou moins reluisantes, Côté a affronté, à ses quatre derniers affrontements, des athlètes ayant un dossier plus étoffé. Ce qui ne l'a pas empêché d'ajouter trois K.-O. à sa fiche. Mis à part une victoire par décision unanime après huit rounds, il n'a disputé qu'un total de sept rounds dans les trois autres duels.
«J'ai été assez opportuniste pour finir les combats de bonne heure, a commenté Côté à ce sujet. C'étaient des boxeurs talentueux, mais ils n'ont pas eu le temps de dévoiler ce qu'ils savaient faire.»
«La différence majeure, on la voit depuis que (Côté) boxe à 140 livres, au lieu de 130 ou 135, a indiqué Duguay. Ça lui permet d'être plus fort. On a trouvé le bon équilibre au chapitre du poids.»
Côté estime que Lloyd, son adversaire de samedi, aura une coche de plus que ses opposants précédents.
«(Lloyd) est un peu plus combatif, moins timide au début d'un combat. Je pense qu'on va se dégêner assez vite, qu'il va y avoir des bons coups dès le premier round. Ça va donner un bon spectacle», a affirmé le boxeur de cinq pieds huit pouces, qui en sera à son deuxième combat à vie devant une foule hostile, après celui du 27 février 2010 en Géorgie. Il avait alors battu l'Américain Willshaun Boxley par décision unanime en six rounds.