Une mine d'or pour Cuba
Boxe dimanche, 29 août 2004. 11:06 mercredi, 11 déc. 2024. 02:28
ATHENES, 29 août (AFP) - Avec cinq médailles d'or sur les onze attribuées lors du tournoi de boxe des jeux Olympique d'Athènes, Cuba a confirmé sa suprématie momentanément contestée par la Russie lors des Championnats du monde 2003 à Bangkok.
Le duel russo-cubain attendu pour les JO-2004 après les Mondiaux l'an dernier, où les deux nations ont obtenu trois titres chacune, a tourné à l'avantage des boxeurs des Caraïbes, qui avaient obtenu quatre titres olympiques aux JO-2000 à Sydney.
Les Russes ont glané trois médailles d'or à Athènes, soit une de plus qu'il y a quatre ans, plus trois bronzes alors qu'aux cinq pépites d'or des Cubains il faut ajouter deux médailles d'argent et une de bronze.
"Le niveau du tournoi olympique a été très élevé avec des
combats serrés, a souligné l'entraîneur allemand, Helmut Ranze.
En revanche, la fréquentation de la salle de Peristéri, dans une banlieue populaire d'Athènes, ainsi que l'ambiance n'ont pas été à la hauteur de l'événement.
Sinistre
"L'ambiance était sinistre", selon le directeur technique national français Dominique Nato. Et pour M. Ranze, elle "était très décévante".
Sur le plan sportif, "il n'y pas eu de surprises, mais des confirmations, notamment la domination cubaine avec sept finalistes", a analysé M. Nato.
Il en avait fait la mauvaise expérience dès samedi avec la sévère défaite en finale du Français Jérôme Thomas, battu par Yuriorkis Gamboa (51 kg).
Après le titre olympique, samedi, du double champion du monde (2001, 2003) Odlanier Solis (91 kg), successeur du triple champion olympique Felix Savon, les boxeurs cubains ont poursuivi leur moisson dimanche par Yan Bhartelemy (48 kg).
Le champion du monde 2001, a battu en finale le plus jeune médaillé du tournoi, le Turc Atagun Yalcinkaya, 17 ans.
Dans cette catégorie, le Chinois Zou Shiming, vice-champion du monde, donne la toute première médaille olympique (bronze) en boxe à son pays.
Les deux champions olympiques cubains sortants, Guillermo Rigondeaux (54 kg) et Mario Cesar Kindelan (60 kg) ont ensuite conservé leur titre.
Dans un affrontement des générations, Kindelan, 33 ans, a dû faire appel à son expérience pour battre (30-22) le jeune prodige britannique, Amir Khan, 17 ans et de six jours l'aîné du Turc Yalcinkaya.
Le Cubain quitte ainsi la boxe avec un palmarès exceptionnel qui comprend en outre trois titres mondiaux.
"Khan est l'une des révélations, s'est exclamé Dominique Nato. C'est exceptionnel ce qu'il fait à cet âge".
Les deux faux-pas cubains sont venus de Yudel Johnson (64 kg) samedi, et de Lorenzo Aragon (69 kg).
Déception
Les trois médailles d'or russes ont été obtenues par le vice-champion olympique de Sydney, Gaydarbek Gaydarbekov (75 kg), puis Alexei Tichtchenko (57 kg), et, enfin, par le double champion du monde russe, Alexander Povetkin (plus de 91 kg).
Ce dernier a été sacré sans combattre, son adversaire, l'Egyptien Mohamed Aly, déclarant forfait sur blessure. Aly décroche cependant pour son pays la première médaille d'argent en boxe dans l'histoire des Jeux.
La plus grande déception russe a été la défaite en demi-finale d'Oleg Saitov (69 kg) qui a dû se contenter du bronze au lieu de la troisième médaille d'or dans la même catégorie qui l'aurait fait entrer dans la légende comme les Cubains Felix Savon et Teofilo Stevenson.
Comme prévu, les autres nations se sont partagées les miettes. L'ancienne grande nation de la boxe, les Etats-Unis, a obtenu son unique médaille d'or par Andre Ward (81 kg). S'y ajoute le bronze d'André Dirrell (75 kg)
La Thaïlande s'est emparée d'une médaille de chaque métal à Athènes, tout comme le Kazakhstan.
Le duel russo-cubain attendu pour les JO-2004 après les Mondiaux l'an dernier, où les deux nations ont obtenu trois titres chacune, a tourné à l'avantage des boxeurs des Caraïbes, qui avaient obtenu quatre titres olympiques aux JO-2000 à Sydney.
Les Russes ont glané trois médailles d'or à Athènes, soit une de plus qu'il y a quatre ans, plus trois bronzes alors qu'aux cinq pépites d'or des Cubains il faut ajouter deux médailles d'argent et une de bronze.
"Le niveau du tournoi olympique a été très élevé avec des
combats serrés, a souligné l'entraîneur allemand, Helmut Ranze.
En revanche, la fréquentation de la salle de Peristéri, dans une banlieue populaire d'Athènes, ainsi que l'ambiance n'ont pas été à la hauteur de l'événement.
Sinistre
"L'ambiance était sinistre", selon le directeur technique national français Dominique Nato. Et pour M. Ranze, elle "était très décévante".
Sur le plan sportif, "il n'y pas eu de surprises, mais des confirmations, notamment la domination cubaine avec sept finalistes", a analysé M. Nato.
Il en avait fait la mauvaise expérience dès samedi avec la sévère défaite en finale du Français Jérôme Thomas, battu par Yuriorkis Gamboa (51 kg).
Après le titre olympique, samedi, du double champion du monde (2001, 2003) Odlanier Solis (91 kg), successeur du triple champion olympique Felix Savon, les boxeurs cubains ont poursuivi leur moisson dimanche par Yan Bhartelemy (48 kg).
Le champion du monde 2001, a battu en finale le plus jeune médaillé du tournoi, le Turc Atagun Yalcinkaya, 17 ans.
Dans cette catégorie, le Chinois Zou Shiming, vice-champion du monde, donne la toute première médaille olympique (bronze) en boxe à son pays.
Les deux champions olympiques cubains sortants, Guillermo Rigondeaux (54 kg) et Mario Cesar Kindelan (60 kg) ont ensuite conservé leur titre.
Dans un affrontement des générations, Kindelan, 33 ans, a dû faire appel à son expérience pour battre (30-22) le jeune prodige britannique, Amir Khan, 17 ans et de six jours l'aîné du Turc Yalcinkaya.
Le Cubain quitte ainsi la boxe avec un palmarès exceptionnel qui comprend en outre trois titres mondiaux.
"Khan est l'une des révélations, s'est exclamé Dominique Nato. C'est exceptionnel ce qu'il fait à cet âge".
Les deux faux-pas cubains sont venus de Yudel Johnson (64 kg) samedi, et de Lorenzo Aragon (69 kg).
Déception
Les trois médailles d'or russes ont été obtenues par le vice-champion olympique de Sydney, Gaydarbek Gaydarbekov (75 kg), puis Alexei Tichtchenko (57 kg), et, enfin, par le double champion du monde russe, Alexander Povetkin (plus de 91 kg).
Ce dernier a été sacré sans combattre, son adversaire, l'Egyptien Mohamed Aly, déclarant forfait sur blessure. Aly décroche cependant pour son pays la première médaille d'argent en boxe dans l'histoire des Jeux.
La plus grande déception russe a été la défaite en demi-finale d'Oleg Saitov (69 kg) qui a dû se contenter du bronze au lieu de la troisième médaille d'or dans la même catégorie qui l'aurait fait entrer dans la légende comme les Cubains Felix Savon et Teofilo Stevenson.
Comme prévu, les autres nations se sont partagées les miettes. L'ancienne grande nation de la boxe, les Etats-Unis, a obtenu son unique médaille d'or par Andre Ward (81 kg). S'y ajoute le bronze d'André Dirrell (75 kg)
La Thaïlande s'est emparée d'une médaille de chaque métal à Athènes, tout comme le Kazakhstan.