Une nouvelle complice dans le "coup monté" contre Hilton
Boxe vendredi, 16 févr. 2001. 13:53 dimanche, 15 déc. 2024. 08:39
MONTREAL (PC) - A la toute fin de son témoignage, vendredi, le boxeur Dave Hilton a ajouté deux autres théories pour expliquer les accusations d'agression sexuelle sur deux mineures portées contre lui. Alors que jeudi, il imputait l'essentiel de la responsabilité à la mère des mineures qui, parce qu'elle s'était fait un nouvel ami ne voulait plus le voir dans les parages, Hilton blâmait plutôt vendredi une amie de celle-ci, la veuve du chanteur québécois Johnny Farago.
Pour des raisons qu'il n'a pas expliquées, Danielle D'Arcy-Farago aurait monté la tête de la mère des mineures qui, à son tour, aurait monté la tête de ses filles pour les inciter à inventer toute l'histoire et à dénoncer Hilton à la police, d'abord en Floride, a soutenu l'accusé.
Dave Hilton croit également que la mère et les mineures ont peur de lui parce qu'elles savent comment il est quand il se fâche et qu'elles ont voulu, de par leur dénonciation à la police, le tenir à distance.
Par ailleurs, la procureure de la Couronne, Hélène Di Salvo, a souligné au témoin que lui et ses frères attribuaient très souvent leurs trous de mémoire à leur trop grande consommation d'alcool.
Piqué, Hilton a lancé: "Nous n'avons jamais nié que nous avons des problèmes avec l'alcool. Mais nous avons été éduqués à avoir du respect pour les femmes et les enfants", a-t-il dit.
Me Di Salvo a, après bien des détours, fait admettre à l'accusé qu'"à plusieurs occasions" il avait été seul avec l'une ou l'autre des mineures ou les deux durant les trois années au cours desquelles se seraient produites les agressions sexuelles, entre 1995 et 1998.
Me Di Salvo a finalement confronté le témoin à ses déclarations faites à la police au moment de son arrrestation où il reconnaissait avoir parlé aux mineures de l'importance de conserver leur virginité jusqu'au mariage, de leurs douleurs aux seins au moment de la puberté, entre autres.
Il a expliqué qu'il avait agi ainsi parce qu'il considérait que la mère des fillettes était "trop vulgaire" et qu'elle évitait de parler de certaines choses.
Dave Hilton, 37 ans, champion mondial de super-moyens de la WBC, aura été le dernier témoin dans ce procès qui a duré 16 jours jusqu'ici, le double de ce qui avait été prévu.
Les plaidoiries des deux avocats commenceront mardi.
A la sortie de la salle d'audience, Me Di Salvo, invité à commenter la cause, a déclaré que "toutes les causes d'agression sexuelle reposent sur une question de crédibilité et sont difficiles.
"Je ne peux pas dire que ça été le procès le plus difficile que j'ai eu à faire, mais il fut très long (16 jours)", a-t-elle dit.
Pour ce qui est de l'accusé, il s'en est tenu à un "pas de commentaires pantoute".
Quant à son avocat, Paul Skolnik, il considère qu'il a mené "un bon combat".
"J'ai fait tout ce que je pouvais faire pour protéger mon client et ses droits", a-t-il affirmé.
Il a tout de même exprimé un regret: de n'avoir pas pu faire ce procès devant un jury.
"J'aurais aimé faire cette cause devant un jury, où 12 personnes doivent en arriver à un consensus, sauf que les avocats qui m'ont précédé dans le dossier avait pris la décision d'opter pour un procès devant un juge seul.
"J'ai été pris avec cette décision", a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de la performance de son client, Me Skolnik évalue qu'"il Il a fait de son mieux".
"Il venait à mon bureau dès 7h le matin avec son escorte de l'Armée du salut et y restait jusqu'à 22h30", a-t-il signalé.
Pour des raisons qu'il n'a pas expliquées, Danielle D'Arcy-Farago aurait monté la tête de la mère des mineures qui, à son tour, aurait monté la tête de ses filles pour les inciter à inventer toute l'histoire et à dénoncer Hilton à la police, d'abord en Floride, a soutenu l'accusé.
Dave Hilton croit également que la mère et les mineures ont peur de lui parce qu'elles savent comment il est quand il se fâche et qu'elles ont voulu, de par leur dénonciation à la police, le tenir à distance.
Par ailleurs, la procureure de la Couronne, Hélène Di Salvo, a souligné au témoin que lui et ses frères attribuaient très souvent leurs trous de mémoire à leur trop grande consommation d'alcool.
Piqué, Hilton a lancé: "Nous n'avons jamais nié que nous avons des problèmes avec l'alcool. Mais nous avons été éduqués à avoir du respect pour les femmes et les enfants", a-t-il dit.
Me Di Salvo a, après bien des détours, fait admettre à l'accusé qu'"à plusieurs occasions" il avait été seul avec l'une ou l'autre des mineures ou les deux durant les trois années au cours desquelles se seraient produites les agressions sexuelles, entre 1995 et 1998.
Me Di Salvo a finalement confronté le témoin à ses déclarations faites à la police au moment de son arrrestation où il reconnaissait avoir parlé aux mineures de l'importance de conserver leur virginité jusqu'au mariage, de leurs douleurs aux seins au moment de la puberté, entre autres.
Il a expliqué qu'il avait agi ainsi parce qu'il considérait que la mère des fillettes était "trop vulgaire" et qu'elle évitait de parler de certaines choses.
Dave Hilton, 37 ans, champion mondial de super-moyens de la WBC, aura été le dernier témoin dans ce procès qui a duré 16 jours jusqu'ici, le double de ce qui avait été prévu.
Les plaidoiries des deux avocats commenceront mardi.
A la sortie de la salle d'audience, Me Di Salvo, invité à commenter la cause, a déclaré que "toutes les causes d'agression sexuelle reposent sur une question de crédibilité et sont difficiles.
"Je ne peux pas dire que ça été le procès le plus difficile que j'ai eu à faire, mais il fut très long (16 jours)", a-t-elle dit.
Pour ce qui est de l'accusé, il s'en est tenu à un "pas de commentaires pantoute".
Quant à son avocat, Paul Skolnik, il considère qu'il a mené "un bon combat".
"J'ai fait tout ce que je pouvais faire pour protéger mon client et ses droits", a-t-il affirmé.
Il a tout de même exprimé un regret: de n'avoir pas pu faire ce procès devant un jury.
"J'aurais aimé faire cette cause devant un jury, où 12 personnes doivent en arriver à un consensus, sauf que les avocats qui m'ont précédé dans le dossier avait pris la décision d'opter pour un procès devant un juge seul.
"J'ai été pris avec cette décision", a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de la performance de son client, Me Skolnik évalue qu'"il Il a fait de son mieux".
"Il venait à mon bureau dès 7h le matin avec son escorte de l'Armée du salut et y restait jusqu'à 22h30", a-t-il signalé.