Round 1

Outre Stipe Miocic, Michael Bisping est le seul champion (non intérimaire) de l’UFC qui n’a pas de combat de prévu d’ici la fin de l’année. Pour les partisans, c’est synonyme de fébrilité majeure pour les soixante prochains jours. Pour Bisping, c’est source d’angoisse. Le monarque des poids moyens de l’UFC se cherche un adversaire depuis quelques semaines. Celui qui s’est battu pas plus tard que le 8 octobre dernier visait l’UFC 206, la seule carte payante n’incluant qu’un combat de championnat. Puisque le gala se tient à Toronto, le Conte a exigé un combat – très payant – contre Georges St-Pierre, l’affluant de messages sur son compte Twitter. Après quelques jours, il a lâché prise pour se tourner vers Nick Diaz – également payant – qui n’a pas répondu à l’appel.

Mercredi, on apprenait que Luke Rockhold ne pouvait se présenter pour son combat du 26 novembre prochain à Melbourne en raison d’une blessure. Ce qui laisse Ronaldo Souza sans adversaire. La catégorie des poids moyens, en ce moment, va bon train. Le plan était de donner un combat de championnat à quiconque paraissait le mieux entre Rockhold, Souza, Chris Weidman et Yoel Romero (qui seront de l’UFC 205 la semaine prochaine). Avec un combat à l’eau et « Jacare » disponible, il aurait été logique de satisfaire le champion avec cet adversaire pour le 10 décembre.

C’est à ce moment que Bisping déclare qu’il ne peut pas se battre. Il a une fracture du plancher de l’orbite ainsi qu’il blessure à une jambe qui nécessiterait des injections. Interrogé sur son discours contradictoire lors de son passage à « UFC Tonight » sur la chaine américaine Fox Sports, Bisping explique la différence entre les deux offres. « Le combat contre GSP m’aurait rapporté beaucoup d’argent. Autour de trois ou quatre millions de dollars. Contre Souza, j’aurais mérité le quart de cette somme, au maximum. »

Round 2

Jon Jones est présentement en mode « attente ». Sa défense a été entendue par trois arbitres concernant le dossier du test antidopage positif à deux produits interdits qui l’a empêché de prendre part à l’UFC 200, en juillet. La session de lundi face à l’Agence Américaine Antidopage a duré plus de 10 heures. L’équipe d’avocats de Jones a insisté pour obtenir une réponse le plus rapidement possible, puisque l’audience disciplinaire de la Commission Athlétique du Nevada sur « Bones » est prévue le 10 novembre. La défense de Jones est centrée sur le fait qu'il ait pris les substances interdites sans le savoir, par l'ingestion d'un supplément.

Il est susceptible à une suspension d’un an par l’USADA. C’est la première fois de l’histoire qu’un athlète de l'UFC est allé en arbitrage avec l’USADA.

Pendant ce temps, « Bones » peut patienter en continuant ses exploits de soulevés de terre. Cette semaine, il a mis en ligne une vidéo où il réussit à hisser une barre de 500 livres.

 

Round 3

La semaine dernière, on annonçait le combat de championnat des poids coqs pour l’UFC 207, entre Dominick Cruz et Cody Garbrandt. Cette semaine, l’UFC ajoute à cette carte un duel qui déterminera le poste d’aspirant numéro un : T.J. Dillashaw face à John Lineker. C’est toujours fantastique d’assister à un genre de mini-tournoi sur une même carte. Le gagnant affrontera l’autre gagnant, si tout va bien.

Dillashaw a perdu la ceinture aux mains de Cruz lors d’une décision partagée disputée à Boston en janvier 2016. Depuis, il a cumulé une victoire face à Raphael Assunçao à l’UFC 200. Lineker a également gagné une décision partagée dans la dernière année. C’était au début du mois d’octobre, face à John Dodson, à Portland. Dans son cas, il devra remplir un autre critère pour assurer sa chance au titre : faire le poids. C’est un problème qu’il traine toujours, même après que les dirigeants de l’UFC lui aient interdit de se battre chez les mouches. À Portland, il s’est présenté sur la balance avec une demi-livre en trop. Il a donc dû donner vingt pour cent de sa bourse à son adversaire. Il était loin d’en être à sa première offense. C’était la cinquième fois de sa carrière dans l’UFC que Lineker était au-dessus de la limite permise. Son combat contre Dillashaw aura lieu le 30 décembre, à Las Vegas.

Round 4

Un autre combattant qui a de la difficulté à respecter la limite de poids, c’est Charles Oliveira. Le brésilien a affiché neuf livres de trop en prévision de son affrontement contre Ricardo Lamas qui aura lieu au Mexique, samedi. Il a fait osciller la balance à 155 livres alors qu’il évolue au sein de la catégorie des poids plumes.

Lamas a tout de même accepté de se battre contre lui. Mais l’offense n’est pas sans conséquence. L’UFC a pénalisé Oliveira qui devra donner trente pour cent de sa bourse à son adversaire. Il lui est également interdit de prendre plus de dix livres pour son combat du lendemain. C’est également la cinquième fois de sa carrière dans l’UFC qu’Oliveira ne réussit pas à faire le poids. « Do Bronx » a perdu son dernier combat par soumission, aux mains d’Anthony Pettis lors de l’UFC présenté à Vancouver.

Lamas était supposé être de l’événement principal de l’UFC à Manille. Mais la carte a été annulée quelques jours avant en raison du retrait de son adversaire, B.J. Penn. On a offert un combat contre Oliveira à « The Bully » à quelques semaines d’avis.

Round 5

Il ne reste que quelques jours avant l’élection présidentielle américaine. Donald Cerrone et Tim Kennedy ont affiché leurs couleurs … avec un choix de chandail un peu particulier pour « Cowboy » !

 

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Une photo publiée par Donald Cerrone (@cowboycerrone) le