D’abord, il faut savoir que je déteste suivre les modes. Dès que tout le monde se met à faire la même chose, fouillez-moi pourquoi, mais je débarque.

Les films de vampires, la téléréalité, les skinny jeans les petits drapeaux sur les fenêtres de chars, la chanson qui passe douze fois par jour à la radio, la place où tout le monde se ramasse le vendredi soir, toutes les gogosses qui commencent par un “i”... J’sais pas, j’ai de la misère. Et si jamais je finis par embarquer, ça va être une couple d’années, minimum, en retard.

Deuxièmement, j’ai la pilosité faciale d’une fillette de huit ans. Pour vous dire, ça me coûte à peu près 3$ de lames de rasoir par année. De quoi rendre jalouse la femme qui servait la bouffe à mon école secondaire, pas de farce.

Pourquoi cette tranche de vie aujourd’hui? Parce que c’est le 1er novembre et que j’ai décidé de m’enrôler dans le mouvement Movember, qui vise à sensibiliser la population à la cause de la santé masculine.

Contradictoire, mon affaire? Je sais pas trop, peut-être.



C’est mon chum Raph qui m’a convaincu de suivre la parade et d’embarquer dans son équipe. En fait, il n’a pas eu à essayer de me convaincre bien longtemps, même s’il vous dira probablement le contraire.

Je connais Raph depuis le cégep et avec les années, j’ai souvent eu l’occasion de passer du temps avec ses parents et sa sœur. Des gens formidables, vraiment. Et il n’y a pas si longtemps, Raph a appris que son père était atteint du cancer de la prostate, qui est justement la cochonnerie plus particulièrement visée par Movember.

Donc aujourd’hui, je me dis que si la chose la plus difficile que je puisse faire pour leur démontrer mon appui, c’est arborer le pinch mou et avoir l’air d’un tata (ou plus tata que j’en ai déjà l’air) pendant un mois, mes affaires vont ben comme on dit.

Je serai donc membre des Staches pour les 30 prochains jours. J’ignore quel sera, en bout de ligne, l‘impact de ma contribution au niveau monétaire, mais pour paraphraser mon capitaine, “on s’en fout pas mal”. Le but, c’est de faire acte de solidarité et d’éveiller le plus de gens possible à la cause.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je vous en parle, sur cette modeste tribune qui sent habituellement la virilité à plein nez. Si le cœur vous en dit, vous pouvez toujours contribuer en vous rendant sur mon espace Mo, mais surtout, en passant le mot!

_*Voici de quoi a l’air mon duvet au jour 1. J’avoue avoir un peu triché en prenant une semaine d’avance, une sorte de période de rodage si on veut. Je vous reviendrai avec des mises à jour périodiques sur le progrès accompli pendant cette glorieuse épopée.*_



LES MOUSTACHES DU UFC

Question de ne pas dévier complètement du sujet, je terminerai avec un petit clin d’œil à quelques-unes des plus belles moustaches de l’histoire du UFC. J’en ai sûrement oublié un paquet, alors aidez-moi à compléter le palmarès. Allez, avouez-le sans gêne : quel est votre pinch préféré?



_Dan Severn, le pionnier et roi incontesté de la moustache._



_Don Frye. J‘avoue que son absence était inacceptable! Merci à quebecmma et Olivier Robitaille pour la mention._



_Tom Lawlor, un gars qui n’a vraiment pas peur du ridicule._



_Jacob “Stitch” Duran, le meilleur cutman en ville._



_Jim Miller. Ça dépasse d’un peu partout, mais on voit le potentiel._



_Matt Mitrione et son petit duvet._



_Yoshihiro Akiyama. On ne le surnomme pas Sexyama pour rien!_



_Junior Dos Santos, sympathique à ma cause!_

_Si vous êtes sur Twitter, il est possible de me suivre_ @NicLandryRDS.