Le combat de l’année? Oui, mais…
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 23:17 mardi, 22 nov. 2011. 04:36Je ne crois pas m’attirer les foudres de bien des lecteurs en affirmant qu’on a probablement eu droit au combat de l’année dans le monde des arts martiaux mixtes samedi soir.
Jusqu’ici, pas de chicane, tout va bien. Mais j’ai l’impression que le point à la fin de cette phrase marquera le début de nos divergences d’opinions.
Si on suit le courant populaire, Dan Henderson et Mauricio Shogun Rua nous ont offert hier un spectacle à faire rougir les grands héros de la mythologie grecque. Le combat du millénaire, selon Stephan Bonnar. L’un des plus grands combats de tous les temps, a clamé le grand patron du UFC, Lorenzo Ferttita. « L’équivalent de notre Ali-Frazier III », a comparé Dana White.
Donnez-moi un break messieurs.
Je sais que pour l’amateur de longue date, celui qui mangeait des MMA avant même que je sorte de l’école, la rencontre entre Henderson et Rua, deux piliers de la défunte organisation PRIDE, était attendue depuis longtemps. Mais voilà : autant ce genre de truc fait grimper le niveau d’anticipation d’un événement, autant il cache souvent comme effet pervers une interprétation biaisée du résultat final.
Soyons honnête et parlons de ce combat pour ce qu’il a été : une bataille relevée et teintée de grands moments, mais aussi inégale, parsemée de trop de temps morts et, en bout de ligne, surévaluée. Voilà, c’est dit.
Shogun a certainement démontré le cœur d’un grand champion et je dois avouer que mes impressions seraient peut-être différentes aujourd’hui s’il avait été en mesure de renverser la vapeur dans la deuxième portion du combat. Au troisième round, je le croyais cuit. Au quatrième, il était rendu dans le siège du favori. Une grande démonstration de courage.
Mais le Brésilien, qui n’est pas reconnu pour son cardio, ne semblait pas dans la meilleure forme physique. Henderson, lui, rendrait jaloux bien des quadragénaires, mais n’en demeure pas moins qu’il avait encore besoin d’aide pour se tenir debout plusieurs minutes après le combat. Et la qualité du spectacle en a souffert. N’est pas Dominick Cruz qui veut, je sais bien, mais quand je vois deux pugilistes reposer l’un sur l’autre pendant de longues minutes dans le but d’économiser l’énergie nécessaire à 25 secondes d’action, je me retiens un peu avant de parler d’un grand classique.
Mémorable, Henderson-Shogun? Assurément. Historique? C’est sûrement ce que vous tenterez de me faire comprendre, mais je ne suis pas d’accord.
Je ne dis pas que ce n’était pas bon. Simplement que je trouve qu’on exagère un peu. Beaucoup même.
Le vrai combat de la soirée
En fait, pour moi, le combat entre Henderson et Shogun n’était même pas le meilleur de la soirée. Alors lâchez-moi avec le millénaire.
De l’autre côté du continent, dans un petit casino de la grosseur des vestiaires de l’aréna qui accueillait le gros show du UFC, Eddie Alvarez a perdu sa ceinture de champion des légers de l’organisation Bellator aux mains de l’aspirant Michael Chandler.
Il y a de fortes chances que ce qui se passe chez Bellator vous passe six pieds par-dessus la tête, mais croyez-moi sur parole. Si vous êtes un amateur de MMA et que vous avez une vingtaine de minutes à tuer, vous ne pouvez pas passer à côté.
Les images parlent d’elles-mêmes.
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