ご列席の皆様、我々はライブです!

Quand vous entendrez ces mots sortir de la bouche de Bruce Buffer samedi soir, vous pourrez officiellement commencer à célébrer le retour du UFC au Japon.

Il s’en est mangé du sushi depuis le dernier passage de l’organisation au pays du soleil levant. C’était en décembre 2000, au UFC 29, et Pat Miletich et Tito Ortiz, qui sont aujourd’hui respectivement descripteur télé et soon-to-be retraité, avaient remporté les deux combats principaux pour conserver leur ceinture de champion.

Si le UFC s’est promené un peu partout dans le monde dans la douzaine d’années qui a suivi, jamais il n’a remis les pieds dans l’un des berceaux des arts martiaux. Mais n’allez surtout pas verser une larme pour nos amis nippons! Pendant que Dana White et les frères Fertitta étaient occupés à bâtir leur empire aux États-Unis, les Japonais se sont retrouvés en plein cœur d’une époque magique pour les arts martiaux mixtes. Une époque de laquelle je suis convaincu que plusieurs d’entre vous conservez de très beaux souvenirs.

De toutes les organisations qui ont diverti les amateurs japonais de MMA au tournant du millénaire, le PRIDE Fighting Championship fut certainement la plus réputée et la plus marquante.



Fondé en 1997, la même année où le UFC est venu explorer pour la première fois le territoire asiatique, le PRIDE FC a rapidement fait sa marque : ses événements étaient grandioses, extravagants et plusieurs observateurs sont d’avis que le calibre de ses combattants était supérieur à celui de son rival nord-américain.

Rampage, Shogun, Cro Cop, Fedor. Avant que ces sobriquets ne deviennent plus familiers aux amateurs de MMA des quatre coins de l’Amérique, ils ont été attribués à des bagarreurs qui ont été élevés au rang de légendes au Japon. Ajoutez à cette liste les noms de Wanderlei Silva, Alistair Overeem, Dan Henderson, Vitor Belfort et des frères Nogueira, par exemple, et vous obtenez une impressionnante brochette de combattants qui sont, encore aujourd’hui, adulés pour les exploits qu’ils ont accomplis en Orient.

Le UFC a acheté, puis absorbé, le PRIDE FC en 2007. Déception pour certains, excitation pour d’autres : c’était finalement l’occasion de voir où évoluaient réellement les meilleurs combattants de MMA pendant toutes ces années où ils étaient divisés entre deux organisations. “Big Nog” a battu Tim Sylvia pour unifier les titres chez les poids lourds, mais Forrest Griffin a causé une surprise majeure en battant Shogun, qui était alors vu comme le meilleur mi-lourd au monde.

Encore aujourd’hui, on continue d’entendre toutes sortes d’histoires à propos de l’époque du PRIDE. Certains cyniques préfèrent se rappeler des tests antidopage inexistants et des matchs qu’on disait arrangés, mais la flamme brûle encore dans le cœur de plusieurs mordus qui n’ont pas oublié cette période unique dans l’histoire des MMA.







C’est ici que je vous laisse toute la place. Les habitués de ce blogue savent probablement que je n’étais pas encore accroché aux MMA lors des belles années du PRIDE, mais à quelques jours du retour du UFC au Japon, je trouve que l’occasion idéale pour vous renvoyer dans le passé et ressasser vos vieux souvenirs. Je veux vous entendre.

Quelles étaient vos idoles de l’autre côté du Pacifique?

Quels sont pour vous les combats les plus mémorables, les moments les plus marquants de cette défunte organisation?

Quels souvenirs gardez-vous de la musique, des entrées, des personnages et de tous les autres artifices qui faisaient la particularité du PRIDE FC?

Comment aviez-vous vécu sa mort? À votre avis, la disparition du PRIDE et son annexion au UFC ont-elles été positives pour le sport des arts martiaux mixtes?

Je regrette aujourd’hui d’avoir laissé passer sous mon nez une période si riche pour les MMA. J’ai l’intention de rattraper le temps perdu et de plonger un jour dans cette ère fascinante, mais en attendant, je voyagerai à travers vos histoires, anecdotes et commentaires.

D’ici la fin de la semaine, je vous reviens avec un autre billet pour discuter plus en détails de la carte du UFC 144.

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