ATHENES (AFP) - Le Comité international olympique (CIO) a officiellement confirmé samedi que la lutteuse portoricaine Mabel Fonseca et le médaillé d'argent d'haltérophilie hongrois Ferenc Gyurkovics avaient été positifs au contrôle antidopage, disqualifiés et exclus des JO-2004 d'Athènes.

Gyurkovics, 24 ans, avait terminé deuxième le 24 août dans la catégorie des moins de 105 kg. La substance prohibée détectée dans ses urines est l'oxandrolone (stéroïde anabolisant).

Fonseca, 32 ans, a été convaincue de s'être dopée au
stanozolol (stéroïde anabolisant). Elle avait terminé 5e le 23 août dans la catégorie des 55 kg.

Après la disqualification du Magyar, l'Ukrainien Igor Razoronov hérite de la médaille d'argent et le Russe Gleb Pisarevskiy accède au podium.

Gyurkovics est le onzième haltérophile (sur 261 engagés) pris dans les filets de la lutte antidopage aux Jeux d'Athènes. Il est le cinquième médaillé à être dépossédé de son trophée.

Avant lui deux champions olympiques, son compatriote Robert Fazekas (disque) et la Russe Irina Korzhanenko (poids dames) avaient été disqualifiés. Même sort pour l'haltérophile grec Léonidas Sampanis, médaille de bronze dans la catégorie des 62 kg, et, en aviron, pour le quatre de couple féminin de l'Ukraine dont l'une des équipières, Olena Olefirenko, a été contrôlée positive à un stimulant.

Au total, 23 athlètes ont déjà été sanctionnés ou contraints à déclarer forfait pour violation (refus de contrôle ou manipulation, notamment) du règlement antidopage.

Depuis le début, le 30 juillet, de la période dite des jeux Olympiques (qui se terminera dimanche à l'issue de la cérémonie de clôture), le CIO a déjà fait procéder à 2578 contrôles urinaires et 678 tests sanguins.

Lors de chaque épreuve, les quatre premiers et deux athlètes tirés au sort sont automatiquement soumis au contrôle.

Des contrôles inopinés peuvent également être décidés.