Cornélius Horan s'excusera
Jeux olympiques mardi, 31 août 2004. 16:44 vendredi, 13 déc. 2024. 20:57
DUBLIN (AFP) - L'ancien prêtre irlandais Cornélius Horan qui avait gêné dimanche le coureur brésilien Vanderlei Lima pendant le déroulement du marathon des Jeux olympiques d'Athènes a annoncé mardi son intention d'écrire à l'athlète pour s'excuser.
Interrogé par la radio-télévision publique irlandaise RTE, Cornélius Horan, 57 ans, a également promis qu'il ne recommencerait plus.
"J'ai fait cela sur un plan mondial dans deux événements et c'est tout, a-t-il déclaré. Je peux catégoriquement affirmer à présent que je ne violerai pas la loi de nouveau."
L'Irlandais avait déjà provoqué un incident le 20 juillet 2003 lors du Grand Prix de Formule 1 à Silverstone, en Grande-Bretagne.
Dimanche, il a entraîné le Brésilien Vanderlei Lima, alors en tête de l'épreuve après un peu plus de 35 km de course, contre les barrières où il l'a maintenu durant quelques secondes, avant que le Brésilien ne se dégage.
Vêtu d'une courte jupe plissée rouge et de longues chaussettes vertes, de la même couleur que le béret qu'il portait sur la tête, il exhibait dans le dos un panneau frappé d'une phrase obscure évoquant le retour de Jésus sur Terre et signée "le Prêtre des Grands Prix".
Au moment de l'interruption, Lima comptait un peu moins de 30 secondes d'avance sur ses poursuivants. Il s'est finalement classé troisième.
"Je présente mes excuses pour le mal que j'ai ressenti en me voyant à la télévision bousculer ce petit Brésilien", a également déclaré Cornélius Horan.
"C'était une agression contre l'athlète, je l'admets et, personnellement, j'ai été blessé par cela et j'ai aussi été blessé par le fait de l'avoir privé de la médaille d'or", a-t-il indiqué, espérant qu'à son retour sur Terre, Jésus la lui rendrait.
Il a ajouté que son objectif n'était pas de s'en prendre à l'athlète mais simplement d'agiter son panneau devant le leader de la course. Mais, "c'est comme si l'émotion et la tension de l'occasion m'avaient dépassé", a-t-il expliqué.
Lundi, le prêtre défroqué a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, à une amende de 3.000 euros et à l'interdiction de toute présence à une manifestation sportive pendant trois mois par le tribunal des flagrants délits d'Athènes.
Interrogé par la radio-télévision publique irlandaise RTE, Cornélius Horan, 57 ans, a également promis qu'il ne recommencerait plus.
"J'ai fait cela sur un plan mondial dans deux événements et c'est tout, a-t-il déclaré. Je peux catégoriquement affirmer à présent que je ne violerai pas la loi de nouveau."
L'Irlandais avait déjà provoqué un incident le 20 juillet 2003 lors du Grand Prix de Formule 1 à Silverstone, en Grande-Bretagne.
Dimanche, il a entraîné le Brésilien Vanderlei Lima, alors en tête de l'épreuve après un peu plus de 35 km de course, contre les barrières où il l'a maintenu durant quelques secondes, avant que le Brésilien ne se dégage.
Vêtu d'une courte jupe plissée rouge et de longues chaussettes vertes, de la même couleur que le béret qu'il portait sur la tête, il exhibait dans le dos un panneau frappé d'une phrase obscure évoquant le retour de Jésus sur Terre et signée "le Prêtre des Grands Prix".
Au moment de l'interruption, Lima comptait un peu moins de 30 secondes d'avance sur ses poursuivants. Il s'est finalement classé troisième.
"Je présente mes excuses pour le mal que j'ai ressenti en me voyant à la télévision bousculer ce petit Brésilien", a également déclaré Cornélius Horan.
"C'était une agression contre l'athlète, je l'admets et, personnellement, j'ai été blessé par cela et j'ai aussi été blessé par le fait de l'avoir privé de la médaille d'or", a-t-il indiqué, espérant qu'à son retour sur Terre, Jésus la lui rendrait.
Il a ajouté que son objectif n'était pas de s'en prendre à l'athlète mais simplement d'agiter son panneau devant le leader de la course. Mais, "c'est comme si l'émotion et la tension de l'occasion m'avaient dépassé", a-t-il expliqué.
Lundi, le prêtre défroqué a été condamné à 12 mois de prison avec sursis, à une amende de 3.000 euros et à l'interdiction de toute présence à une manifestation sportive pendant trois mois par le tribunal des flagrants délits d'Athènes.