À la poursuite de Michael Schumacher
Course samedi, 20 mars 2004. 12:12 vendredi, 13 déc. 2024. 20:54
SEPANG (AFP) - Pour les rivaux de Michael Schumacher (Ferrari), la question de savoir comment battre l'Allemand restait sans réponse avant le Grand Prix de Malaisie, deuxième épreuve du Championnat du monde de Formule 1, dimanche sur le circuit de Sepang, près de Kuala Lumpur.
Ils avaient été quelques-uns à rêver de détrôner Schumacher dans la chasse à la "pole", samedi en qualifications. En vain. Il y avait d'abord Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), le plus rapide vendredi après-midi, puis Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), proches, très proches du "baron rouge" samedi dans la matinée lors des essais libres.
Le plus ambitieux avait cependant pour nom Fernando Alonso (Renault). N'avait-il pas réalisé cette "pole" l'an dernier, sa première, devenant à cette occasion le plus jeune "poleman" de l'histoire ? N'avait-il pas réussi le meilleur temps de la première partie de cette qualification samedi devant l'autre Renault de Jarno Trulli ?
Mais voilà. Alonso, si talentueux soit-il, est encore jeune, très jeune (22 ans). Une place dans les deux premières lignes lui semblait promise... avant que l'Ibère ne parte à la faute. Tête-à-queue, sortie de piste, bac graviers, Fernando Alonso voyait s'envoler la perspective d'une course aux avant-postes, ses illusions.
Surprenant Webber
L'Espagnol, condamné à une longue et problématique remontée, Trulli relégué en quatrième ligne à côté de Ralf Schumacher, derrière Raikkonen et Jenson Button (BAR-Honda), Renault devait revoir ses ambitions à la baisse. Et dire que Ferrari redoutait particulièrement les voitures françaises.
"J'ai commis une erreur au freinage du virage 14, la voiture a glissé de l'arrière et elle est partie en tête-à-queue, expliquait Alonso. C'est décevant bien sûr, surtout pour l'écurie qui a beaucoup travaillé mais je reste confiant. Nous savons que la voiture est rapide et, même en partant de derrière, je pense pouvoir me battre pour les points."
Une seule monoplace avait pu s'immmiscer entre les deux F2004 de l'intraitable Michael Schumacher et de son fidèle lieutenant, Rubens Barrichello, la Jaguar du surprenant Mark Webber. De là à pouvoir inquiéter les Ferrari en course, et notamment Michael Schumacher, auteur samedi de sa cinquante-septième "pole"...
Chez Williams-BMW, on ne voulait toutefois pas perdre espoir. "Nous avons montré une progression de notre potentiel par rapport à l'Australie, déclarait Montoya. Je pense que la course se présente bien mais la question est de savoir à quel niveau vont se situer nos adversaires."
De plus en plus difficile
"Je suis très satisfait des pneus Michelin et nous nous attendons à être performants sur la distance, avançait Raikkonen. La course sera chaude et je pense que la tenue des pneus constituera la clé."
Face au sentiment de révolte de ses adversaires, à leur confiance dans le point fort Michelin face à Bridgestone, Michael Schumacher reconnaissait que, dimanche, rien ne serait facile.
"Je dois dire que ma performance en qualifications est étonnante, vraiment un tour parfait", déclarait l'Allemand. "En course, reprenait-il, la voiture ne sera pas affectée par la chaleur mais les températures élevées diminuent le degré d'adhérence des pneus. Dans le cockpit, cela va être très dur. Et, même si l'on s'y attend ici, cela semble être de plus en plus difficile chaque année dans la mesure où les voitures vont de plus en plus vite."
Justement, la condition physique est un autre point fort de Michael Schumacher. Alors comment battre le sextuple champion du monde ? Ils étaient quelques-uns à espérer pouvoir trouver enfin une réponse dimanche après-midi dans la fournaise de Sepang...
Ils avaient été quelques-uns à rêver de détrôner Schumacher dans la chasse à la "pole", samedi en qualifications. En vain. Il y avait d'abord Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), le plus rapide vendredi après-midi, puis Ralf Schumacher et Juan Pablo Montoya (Williams-BMW), proches, très proches du "baron rouge" samedi dans la matinée lors des essais libres.
Le plus ambitieux avait cependant pour nom Fernando Alonso (Renault). N'avait-il pas réalisé cette "pole" l'an dernier, sa première, devenant à cette occasion le plus jeune "poleman" de l'histoire ? N'avait-il pas réussi le meilleur temps de la première partie de cette qualification samedi devant l'autre Renault de Jarno Trulli ?
Mais voilà. Alonso, si talentueux soit-il, est encore jeune, très jeune (22 ans). Une place dans les deux premières lignes lui semblait promise... avant que l'Ibère ne parte à la faute. Tête-à-queue, sortie de piste, bac graviers, Fernando Alonso voyait s'envoler la perspective d'une course aux avant-postes, ses illusions.
Surprenant Webber
L'Espagnol, condamné à une longue et problématique remontée, Trulli relégué en quatrième ligne à côté de Ralf Schumacher, derrière Raikkonen et Jenson Button (BAR-Honda), Renault devait revoir ses ambitions à la baisse. Et dire que Ferrari redoutait particulièrement les voitures françaises.
"J'ai commis une erreur au freinage du virage 14, la voiture a glissé de l'arrière et elle est partie en tête-à-queue, expliquait Alonso. C'est décevant bien sûr, surtout pour l'écurie qui a beaucoup travaillé mais je reste confiant. Nous savons que la voiture est rapide et, même en partant de derrière, je pense pouvoir me battre pour les points."
Une seule monoplace avait pu s'immmiscer entre les deux F2004 de l'intraitable Michael Schumacher et de son fidèle lieutenant, Rubens Barrichello, la Jaguar du surprenant Mark Webber. De là à pouvoir inquiéter les Ferrari en course, et notamment Michael Schumacher, auteur samedi de sa cinquante-septième "pole"...
Chez Williams-BMW, on ne voulait toutefois pas perdre espoir. "Nous avons montré une progression de notre potentiel par rapport à l'Australie, déclarait Montoya. Je pense que la course se présente bien mais la question est de savoir à quel niveau vont se situer nos adversaires."
De plus en plus difficile
"Je suis très satisfait des pneus Michelin et nous nous attendons à être performants sur la distance, avançait Raikkonen. La course sera chaude et je pense que la tenue des pneus constituera la clé."
Face au sentiment de révolte de ses adversaires, à leur confiance dans le point fort Michelin face à Bridgestone, Michael Schumacher reconnaissait que, dimanche, rien ne serait facile.
"Je dois dire que ma performance en qualifications est étonnante, vraiment un tour parfait", déclarait l'Allemand. "En course, reprenait-il, la voiture ne sera pas affectée par la chaleur mais les températures élevées diminuent le degré d'adhérence des pneus. Dans le cockpit, cela va être très dur. Et, même si l'on s'y attend ici, cela semble être de plus en plus difficile chaque année dans la mesure où les voitures vont de plus en plus vite."
Justement, la condition physique est un autre point fort de Michael Schumacher. Alors comment battre le sextuple champion du monde ? Ils étaient quelques-uns à espérer pouvoir trouver enfin une réponse dimanche après-midi dans la fournaise de Sepang...