LONDRES - Le détenteur des droits commerciaux sur la Formule 1, Bernie Ecclestone, réfute dans un entretien au Times mardi, être à l'origine du scandale sexuel qui a ébranlé le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), Max Mosley.

"Je n'ai rien au monde à voir avec ça, sous quelque forme que ce soit. De plus, ce genre de choses, ce n'est pas mon style, ce n'est pas la façon dont j'opérerais. Enfin, en aucun cas, je voudrais détruire Max", explique Ecclestone. "Suggérer que... ce n'est pas vrai", insiste-t-il.

Le patron de la FIA a été confirmé à son poste par les instances dirigeantes de son organisation mais est fortement contesté depuis la diffusion d'une vidéo par un tabloïd britannique le montrant dans une séance sado-masochiste avec des prostituées habillées en uniforme rayé de prisonniers. La presse anglaise y a vu des connotations nazies, ce que Mosley réfute.

Ecclestone a ouvertement évoqué la possibilité de créer un championnat indépendant de la FIA et a appelé au départ de Mosley. Les deux hommes sont en conflit sur la renégociation des accords sur les droits de la F1.