BARCELONE (Espagne) - Les directeurs des écuries de F1, réunis en assemblée générale samedi à Barcelone, n'ont pas souhaité se prononcer sur l'affaire Max Mosley, le patron de la FIA impliqué dans un scandale sexuel à connotation nazie.

Alors qu'un communiqué était généralement attendu, rien n'a filtré des longues discussions tenues dans le motor-home de Toyota entre les responsables de toutes les écuries de course et le grand patron de la F1 Bernie Ecclestone, sur le cas Mosley.

Fin mars, le tabloïd News of the World a diffusé sur son site internet des extraits d'une vidéo montrant le président de la Fédération internationale de l'automobile en pleine séance sado-masochiste avec cinq jeunes femmes, certaines habillées en costume rayé de prisonniers ou en uniforme.

Une assemblée générale extraordinaire de la FIA est convoquée le 3 juin à Paris pour statuer sur le scandale et le remplacement éventuel de M. Mosley, absent ce week-end de Barcelone où se tient le Grand Prix d'Espagne.

Par ailleurs, en marge de cette réunion, le responsable de l'écurie Super Aguri, Aguri Suzuki, a indiqué que des "rencontres étaient prévues avec Honda et qu'il était important que les choses s'arrangent dès la semaine prochaine".

L'écurie, qui connaît d'importantes difficultés financières, a confirmé, sans autre précision, que des pourparlers étaient toujours en cours avec d'éventuels repreneurs.

Ses deux voitures se sont qualifiées aux deux dernières places sur la grille de départ de la course de dimanche.