Les écuries de Formule Un ont commencé à s'installer sur le circuit Gilles-Villeneuve en vue du Grand Prix du Canada et le promoteur de l'événement François Dumontier, estime que ce sont les écuries qui doivent s'adapter aux petites installations du circuit, et non l'inverse.

Elles sont de retour après un an d'absence.

Les grandes écuries de Formule Un prennent d'assaut la petite Île Notre-Dame. Les organisateurs de l'événement arrivent à la fin d'un sprint qui a duré six mois.

«Je suis très fier, on a accompli du gros boulot», explique François Dumontier. «L'équipe a dû mettre les bouchées doubles pour organiser un événement de cette envergure en six mois ce qui n'est pas beaucoup.»

Au cours des dernières années, les membres des écuries se sont régulièrement plaints des modestes installations qu'offre le circuit Gilles-Villeneuve. Mais pas question d'agrandir ou de construire de nouveaux garages explique le promoteur. Les écuries devront composer avec l'espace offert.

«Les équipes doivent mettre de l'eau dans leur vin. Ils sont choyés d'aller sur des circuits où les gouvernements ont investi des centaines de millions de dollars dans des installations. L'essence même c'est la course en piste et je pense que nos installations sont adéquates.»

Ce n'est donc pas les installations que François Dumontier veut modifier au cours des 5 prochaines années, c'est plutôt la mentalité du monde de la F1.

«Un de mes objectifs c'est de pouvoir éliminer la perception que la grande famille de la F1 repart de Montréal aussi vite qu'elle est arrivée. J'espère pouvoir les impliquer dans la communauté d'affaires, d'allonger le week-end et de pouvoir organiser des activités en marge du Grand-Prix», raconte Dumontier.

Déjà le monde de la F1 s'implique davantage dans la communauté québécoise. Jeudi, une douzaine de pilotes et Bernie Ecclestone participeront à une activité bénéfice. François Dumontier espère multiplier les événements du genre au cours des prochaines années.

*D'après le reportage de Jean-Luc Legendre