Bahreïn : Ecclestone n'a aucun pouvoir
Course mardi, 10 avr. 2012. 09:32 vendredi, 13 déc. 2024. 21:52
LONDRES - Le patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone a admis mardi qu'il ne pouvait pas obliger les écuries à aller à Bahreïn, où l'organisation du Grand Prix le 22 avril fait l'objet de réserves en raison de la situation politique dans le pays.
« Nous n'avons aucun moyen de forcer les gens à y aller. Nous ne pouvons pas dire : 'vous devez y aller'. Ils ne respecteraient pas leur accord avec nous en n'y allant pas, mais cela ne changerait rien. Commercialement, ils doivent y aller, mais c'est à eux de décider », a-t-il dit.
« Personne ne m'a dit autre chose que 'nous irons courir à Bahreïn' », a toutefois affirmé Ecclestone.
« Nous ne sommes pas impliqués dans la politique à Bahreïn et (nous ne pouvons dire) qui a raison et qui a tort. Quand on se rend dans un pays, on doit respecter la façon dont il est dirigé, ainsi que ses lois », a-t-il ajouté.
« Ce sont les autorités sportives de ce pays qui peuvent dire : 'nous préférons ne pas organiser cette compétition'. Le promoteur pourrait aussi le dire si c'est trop risqué », a déclaré Ecclestone.
Selon la presse anglaise, les écuries de Formule 1 sont réticentes à disputer le Grand Prix. The Times a ainsi affirmé lundi que des centaines d'ingénieurs et mécaniciens avaient reçu deux billets différents pour quitter la Chine, après la prochaine course prévue dimanche à Shanghai : l'un pour Bahreïn et l'autre pour l'Europe, au cas où le GP serait annulé.
Le Bahreïn est secoué par des troubles politiques. Le dernier incident violent a été l'explosion d'une bombe artisanale qui a blessé sept policiers lundi dans un village chiite, au sud de la capitale Manama.
Vendredi, des centaines de personnes avaient manifesté pour réclamer la libération d'Abdel Hadi al-Khawaja, un militant qui poursuit en prison une grève de la faim depuis près de deux mois.
Le pays est dirigé par la minorité sunnite alors que la population, à majorité chiite, demande des réformes.
La FIA a déclaré vendredi qu'elle « surveillait et évaluait en permanence la situation dans le royaume de Bahreïn » et ajouté avoir « été régulièrement assurée, par les plus hautes autorités de Bahreïn, que tous les enjeux de sécurité sont sous contrôle ».
« Nous n'avons aucun moyen de forcer les gens à y aller. Nous ne pouvons pas dire : 'vous devez y aller'. Ils ne respecteraient pas leur accord avec nous en n'y allant pas, mais cela ne changerait rien. Commercialement, ils doivent y aller, mais c'est à eux de décider », a-t-il dit.
« Personne ne m'a dit autre chose que 'nous irons courir à Bahreïn' », a toutefois affirmé Ecclestone.
« Nous ne sommes pas impliqués dans la politique à Bahreïn et (nous ne pouvons dire) qui a raison et qui a tort. Quand on se rend dans un pays, on doit respecter la façon dont il est dirigé, ainsi que ses lois », a-t-il ajouté.
« Ce sont les autorités sportives de ce pays qui peuvent dire : 'nous préférons ne pas organiser cette compétition'. Le promoteur pourrait aussi le dire si c'est trop risqué », a déclaré Ecclestone.
Selon la presse anglaise, les écuries de Formule 1 sont réticentes à disputer le Grand Prix. The Times a ainsi affirmé lundi que des centaines d'ingénieurs et mécaniciens avaient reçu deux billets différents pour quitter la Chine, après la prochaine course prévue dimanche à Shanghai : l'un pour Bahreïn et l'autre pour l'Europe, au cas où le GP serait annulé.
Le Bahreïn est secoué par des troubles politiques. Le dernier incident violent a été l'explosion d'une bombe artisanale qui a blessé sept policiers lundi dans un village chiite, au sud de la capitale Manama.
Vendredi, des centaines de personnes avaient manifesté pour réclamer la libération d'Abdel Hadi al-Khawaja, un militant qui poursuit en prison une grève de la faim depuis près de deux mois.
Le pays est dirigé par la minorité sunnite alors que la population, à majorité chiite, demande des réformes.
La FIA a déclaré vendredi qu'elle « surveillait et évaluait en permanence la situation dans le royaume de Bahreïn » et ajouté avoir « été régulièrement assurée, par les plus hautes autorités de Bahreïn, que tous les enjeux de sécurité sont sous contrôle ».