Barrichello partira premier
Course samedi, 11 sept. 2004. 11:29 samedi, 14 déc. 2024. 23:44
MONZA (AFP) - Rubens Barrichello (Ferrari), en se plaçant sur la première place de la grille de départ du Grand Prix d'Italie, quinzième des dix-huit épreuves du Championnat du monde de Formule 1, a réussi ce que Michael Schumacher aurait aimé réaliser samedi à Monza.
D'autant que, au-delà de la pole, la deuxième cette saison après Indianapolis, la onzième de sa carrière, le Brésilien est devenu le pilote le plus rapide de l'histoire de la F1 avec, dans son tour de qualifications, une moyenne dépassant les 260 km/h (260,395 exactement). Mieux que Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) en 2002 (259,827 km/h) sur ce même tracé milanais.
Et pourtant, le Colombien, deuxième temps devant l'Allemand Michael Schumacher (Ferrari) et l'Espagnol Fernando Alonso (Renault) samedi, avait encore fait mieux lors des préqualifications (262,242 km/h). Une formidable performance que Montoya ne pouvait rééditer. "J'ai commis une erreur au freinage de la chicane", expliquait l'intéressé.
De faute, il ne fallait pas en commettre pour espérer devancer la Ferrari de Barrichello, auteur d'un tour presque parfait. "C'est phénoménal, se réjouissait le Brésilien. Je suis vraiment heureux d'avoir réussi ça ici devant les tifosi. Par le passé, la passion, leurs encouragements me distrayaient. Maintenant, cela me donne un coup de boost".
Scénario de fête en place
La Ferrari numéro +2+ avait fait la différence dans un deuxième secteur de rêve. "La courbe de Lesmo est très importante car elle conditionne toute la longue ligne droite", déclarait Barrichello.
Même Michael Schumacher n'avait pu éviter l'erreur. "Si j'ai rencontré des problèmes le matin pour trouver le bon équilibre, les bons réglages, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même dans mon tour de qualifications, admettait le septuple champion du monde. J'ai commis une faute dans la dernière courbe. Mais je n'aurais pas pu le battre".
Une Ferrari en pole position, celle de Rubinho, l'habituel lieutenant, l'autre en deuxième ligne sur la troisième place, celle de Michael Schumacher général 7 étoiles, le scénario est en place pour la fête que la Scuderia veut offrir aux tifosi. Même si ces derniers attendaient une première ligne en rouge.
"Nous aurions été désolés si nous n'avions pas décroché la pole devant nos fans, indiquait Jean Todt, le directeur général de Ferrari. Mais nous l'avons fait. Merci à Rubens. Je suis heureux pour lui. Maintenant, il va falloir aborder le plus difficile, la course."
Si la pluie...
Barrichello et Schumacher affichent cependant une grande confiance dans l'optique du Grand Prix. "Nous sommes assez rapides sur une longue distance", annonçait le premier. "Je n'ai pas trop à me plaindre de ma troisième place, insistait le second. Cela semble quand même bien pour dimanche".
Mais la concurrence croit en ses chances, ne veut pas abdiquer. "Cela risque d'être un Grand Prix assez excitant", glissait ainsi Montoya.
"Ce sera intéressant de voir ce qui va se passer en course quand les stratégies vont apparaître clairement", indiquait pour sa part le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), septième sur la grille derrière les BAR-Honda du Japonais Takuma Sato et du Britannique Jenson Button. "Peut-être aussi que les conditions joueront un rôle si, comme certains le prédisent, la pluie vient à tomber dimanche", ajoutait-il.
"Les prévisions sont incertaines, confirmait Jean Todt. Il y a une chance de pluie, ce qui pourrait ajouter un autre élément inconnu."
La pluie ? Ce ne serait sans doute pas pour déplaire à Barrichello et à Michael Schumacher, tous deux particulièrement habiles sur une piste humide. Même si à Monza des conditions d'adhérence précaires font toujours peser un grand danger tant les vitesses atteintes y sont élevées, les plus impressionnantes de la saison...
D'autant que, au-delà de la pole, la deuxième cette saison après Indianapolis, la onzième de sa carrière, le Brésilien est devenu le pilote le plus rapide de l'histoire de la F1 avec, dans son tour de qualifications, une moyenne dépassant les 260 km/h (260,395 exactement). Mieux que Juan Pablo Montoya (Williams-BMW) en 2002 (259,827 km/h) sur ce même tracé milanais.
Et pourtant, le Colombien, deuxième temps devant l'Allemand Michael Schumacher (Ferrari) et l'Espagnol Fernando Alonso (Renault) samedi, avait encore fait mieux lors des préqualifications (262,242 km/h). Une formidable performance que Montoya ne pouvait rééditer. "J'ai commis une erreur au freinage de la chicane", expliquait l'intéressé.
De faute, il ne fallait pas en commettre pour espérer devancer la Ferrari de Barrichello, auteur d'un tour presque parfait. "C'est phénoménal, se réjouissait le Brésilien. Je suis vraiment heureux d'avoir réussi ça ici devant les tifosi. Par le passé, la passion, leurs encouragements me distrayaient. Maintenant, cela me donne un coup de boost".
Scénario de fête en place
La Ferrari numéro +2+ avait fait la différence dans un deuxième secteur de rêve. "La courbe de Lesmo est très importante car elle conditionne toute la longue ligne droite", déclarait Barrichello.
Même Michael Schumacher n'avait pu éviter l'erreur. "Si j'ai rencontré des problèmes le matin pour trouver le bon équilibre, les bons réglages, je n'ai qu'à m'en prendre à moi-même dans mon tour de qualifications, admettait le septuple champion du monde. J'ai commis une faute dans la dernière courbe. Mais je n'aurais pas pu le battre".
Une Ferrari en pole position, celle de Rubinho, l'habituel lieutenant, l'autre en deuxième ligne sur la troisième place, celle de Michael Schumacher général 7 étoiles, le scénario est en place pour la fête que la Scuderia veut offrir aux tifosi. Même si ces derniers attendaient une première ligne en rouge.
"Nous aurions été désolés si nous n'avions pas décroché la pole devant nos fans, indiquait Jean Todt, le directeur général de Ferrari. Mais nous l'avons fait. Merci à Rubens. Je suis heureux pour lui. Maintenant, il va falloir aborder le plus difficile, la course."
Si la pluie...
Barrichello et Schumacher affichent cependant une grande confiance dans l'optique du Grand Prix. "Nous sommes assez rapides sur une longue distance", annonçait le premier. "Je n'ai pas trop à me plaindre de ma troisième place, insistait le second. Cela semble quand même bien pour dimanche".
Mais la concurrence croit en ses chances, ne veut pas abdiquer. "Cela risque d'être un Grand Prix assez excitant", glissait ainsi Montoya.
"Ce sera intéressant de voir ce qui va se passer en course quand les stratégies vont apparaître clairement", indiquait pour sa part le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), septième sur la grille derrière les BAR-Honda du Japonais Takuma Sato et du Britannique Jenson Button. "Peut-être aussi que les conditions joueront un rôle si, comme certains le prédisent, la pluie vient à tomber dimanche", ajoutait-il.
"Les prévisions sont incertaines, confirmait Jean Todt. Il y a une chance de pluie, ce qui pourrait ajouter un autre élément inconnu."
La pluie ? Ce ne serait sans doute pas pour déplaire à Barrichello et à Michael Schumacher, tous deux particulièrement habiles sur une piste humide. Même si à Monza des conditions d'adhérence précaires font toujours peser un grand danger tant les vitesses atteintes y sont élevées, les plus impressionnantes de la saison...