MONACO (AFP) - Pour sa première participation au Grand Prix de Monaco de Formule 1, le Portugais Tiago Monteiro a fait le plein d'émotions reconnaissant, vendredi, avec une certaine jubilation, que conduire de telles monoplaces dans les rues étroites de la Principauté était "de la folie".

"C'est de la folie d'être à 300 km/h dans les rues de Monaco", s'est esclaffé le pilote Jordan-Toyota au lendemain de la première séance d'essais libres du GP prévu dimanche.

A tel point qu'en réalité, "c'est frustrant car on est toujours sur la défensive et qu'on ne peut pas utiliser tout le potentiel des voitures... de nos voitures en tout cas", a-t-il expliqué, rappelant qu'intrinsèquement, sa Jordan-Toyota était loin des meilleures monoplaces du plateau, plus à même, elles, de rouler vite dans toutes les conditions.

En fait, "les F1 à Monaco, c'est trop gros", en taille et en performances, selon le pilote. "En F3 ou en Porsche, ça doit être bien plus plaisant", selon lui.

Jeudi, lors des essais libres, Monteiro n'a obtenu que le 36e temps des deux séances cumulées en bouclant son tour le plus rapide à 4 sec 449/1000 du temps de référence réalisé par l'Espagnol Fernando Alonso sur Renault.