"C'est décevant"
Course dimanche, 10 oct. 2004. 14:14 vendredi, 13 déc. 2024. 21:32
SUZUKA, Japon (PC) - L'arrivée de Jacques Villeneuve chez Renault n'aura pas produit le résultat escompté. En embauchant l'ex-champion du monde en vue des trois dernières épreuves de la saison, l'écurie française avait espoir de devancer BAR-Honda au deuxième rang du championnat du monde des constructeurs.
Avec les modestes résultats obtenus dimanche au Grand Prix du Japon - Fernando Alonso terminant 5e et Villeneuve 10e - Renault a perdu son pari même s'il reste une course à disputer. L'écart est désormais de 16 points entre les deux écuries au classement.
Villeneuve a reconnu qu'il s'agissait d'un résultat bien décevant pour lui.
"C'est décevant. Nous avions des réglages complètement différents et nous voulions les essayer avant la course. Malheureusement, comme nous n'avons pu tourner sur le sec, c'était un peu comme jouer à la loterie", a expliqué Villeneuve, qualifié neuvième en matinée, en net progrès par rapport à son rythme de Shanghai.
Alors que la majorité des équipes avait opté pour trois arrêts aux puits, Renault avait choisi de ravitailler deux fois.
"Lors du premier arrêt, nous avons fait d'énormes ajustements et la voiture glissait
encore beaucoup, a poursuivi Villeneuve. Lors du deuxième et dernier, nous avons à
nouveau ajouté énormément d'appui à l'avant, ce qui a donné de meilleurs résultats."
Plus inquiétant, les temps au tour des Renaults sont loin non seulement des meilleurs mais des autres équipes en milieu du peloton. Ainsi, Alonso a été relégué en 12e position de la hiérarchie, à 1,5 secondes de Barrichello, alors que Villeneuve n'a devancé que les Minardi et Jordan, à 2,5 secondes du Brésilien.
"C'est surtout parce que la voiture a vraiment commencé à mieux se comporter qu'au troisième train de pneus, a laissé entendre Villeneuve. Et après, ça devenait de plus en plus éprouvant. J'étais brûlé."
Pénalisé par l'attente de son visa pour entrer au Japon, Villeneuve n'a pu bénéficier des essais nécessaires avant l'épreuve japonaise. Au cours des deux prochaines semaines, le pilote aura l'occasion de tourner avec la Renault lors d'essais privés. Il
pourra enfin mieux expérimenter les réglages en fonction de sa voiture et non en fonction de celle de son coéquipier Alonso.
"De toute façon, aujourd'hui, ma voiture n'était pas réglée comme celle de Fernando. J'avais de nouveaux réglages mais il nous fallait rouler plusieurs tours avec afin de les
peaufiner. Ces essais seront très utiles et nous pourrons évoluer avec, a-t-il dit confiant.
"De plus, avec toutes les données que nous possédons maintenant, nous pourrons mieux travailler. C'est vraiment dommage de n'avoir pu rouler sur le sec avant", a conclu Villeneuve.
Le patron Flavio Briatore s'est fait réaliste.
"Dans l'ensemble, c'est un résultat décevant après un week-end difficile pour tout le monde, a-t-il révélé. Je crois que Fernando a fait le maximum aujourd'hui mais malheureusement, la voiture n'a pas été assez compétitive pour lui permettre de se battre aux avant-postes.
"En regardant vers le Brésil, il est difficile de garder tous nos espoirs pour le championnat mais tant qu'il reste la moindre chance de garder la deuxième place, nous serons motivés pour la saisir."
Avec les modestes résultats obtenus dimanche au Grand Prix du Japon - Fernando Alonso terminant 5e et Villeneuve 10e - Renault a perdu son pari même s'il reste une course à disputer. L'écart est désormais de 16 points entre les deux écuries au classement.
Villeneuve a reconnu qu'il s'agissait d'un résultat bien décevant pour lui.
"C'est décevant. Nous avions des réglages complètement différents et nous voulions les essayer avant la course. Malheureusement, comme nous n'avons pu tourner sur le sec, c'était un peu comme jouer à la loterie", a expliqué Villeneuve, qualifié neuvième en matinée, en net progrès par rapport à son rythme de Shanghai.
Alors que la majorité des équipes avait opté pour trois arrêts aux puits, Renault avait choisi de ravitailler deux fois.
"Lors du premier arrêt, nous avons fait d'énormes ajustements et la voiture glissait
encore beaucoup, a poursuivi Villeneuve. Lors du deuxième et dernier, nous avons à
nouveau ajouté énormément d'appui à l'avant, ce qui a donné de meilleurs résultats."
Plus inquiétant, les temps au tour des Renaults sont loin non seulement des meilleurs mais des autres équipes en milieu du peloton. Ainsi, Alonso a été relégué en 12e position de la hiérarchie, à 1,5 secondes de Barrichello, alors que Villeneuve n'a devancé que les Minardi et Jordan, à 2,5 secondes du Brésilien.
"C'est surtout parce que la voiture a vraiment commencé à mieux se comporter qu'au troisième train de pneus, a laissé entendre Villeneuve. Et après, ça devenait de plus en plus éprouvant. J'étais brûlé."
Pénalisé par l'attente de son visa pour entrer au Japon, Villeneuve n'a pu bénéficier des essais nécessaires avant l'épreuve japonaise. Au cours des deux prochaines semaines, le pilote aura l'occasion de tourner avec la Renault lors d'essais privés. Il
pourra enfin mieux expérimenter les réglages en fonction de sa voiture et non en fonction de celle de son coéquipier Alonso.
"De toute façon, aujourd'hui, ma voiture n'était pas réglée comme celle de Fernando. J'avais de nouveaux réglages mais il nous fallait rouler plusieurs tours avec afin de les
peaufiner. Ces essais seront très utiles et nous pourrons évoluer avec, a-t-il dit confiant.
"De plus, avec toutes les données que nous possédons maintenant, nous pourrons mieux travailler. C'est vraiment dommage de n'avoir pu rouler sur le sec avant", a conclu Villeneuve.
Le patron Flavio Briatore s'est fait réaliste.
"Dans l'ensemble, c'est un résultat décevant après un week-end difficile pour tout le monde, a-t-il révélé. Je crois que Fernando a fait le maximum aujourd'hui mais malheureusement, la voiture n'a pas été assez compétitive pour lui permettre de se battre aux avant-postes.
"En regardant vers le Brésil, il est difficile de garder tous nos espoirs pour le championnat mais tant qu'il reste la moindre chance de garder la deuxième place, nous serons motivés pour la saisir."